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 La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah

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Uzumaki Ashrah
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Uzumaki Ashrah


Messages : 5
Date d'inscription : 04/01/2013
Age : 30

Dossier Shinobi
Niveau de puissance: S
Grade: Juunin / Jinchuriki du Kyuubi

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MessageSujet: La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah   La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah EmptyMar 22 Jan - 13:33

❝ WHO YOU ARE
La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah Uzumak10
Ashrah theme


❝ IDENTITÉ


NOM & PRENOM : Un nom rappelle les mémoires d’un clan familier aux Senju, un clan prédominant de ce petit village caché que l’on appelle Uzushio. De réputation, il était connu pour héberger des démons, les garder sceller en eux et vivre avec eux les léguant à leur descendant. Un clan avec peu de survivants mais pourtant, il demeure une racine du grand arbre de Konoha. Les quelques survivant de ce clan nommé Uzumaki s’exilent loin de ce Pays tentant d’oublier les leurs ayant été abandonnés lors de la seconde grande guerre shinobi. De ces survivants, une jeune femme sachant se distinguer d’eux restant au Pays du feu pour y habiter le village caché de la feuille, a estomper son passé pour devenir ninja et faire honneur à son clan. Un prénom simple et banal qui pourtant restera longtemps gravé dans la mémoire de tous, Ashrah, Ashrah Uzumaki, hôte de Kyuubi.
AGE : Née peu après la première grande guerre shinobi et ayant passée son adolescence lors de la seconde. Des entraînements durs, des épreuves difficiles et des pertes lourdes. L’âge qu’elle a atteint n’est d’aucune importance, elle pourrait être vielle ou jeune, l’expérience acquis lors de ces années de combats et de ces conflits géopolitiques lui ont étés très bénéfiques et lui ont apportés beaucoup plus d’expériences qu’un grand nombre de ninja dans le monde Shinobi. Son corps, son visage, son vocabulaire et son caractère peuvent trompés. Jeune adulte ? Femme ? Qu’elle âge a-t’elle vraiment ? Ne daignez pas vous trompez.
VILLAGE : Le feu a brûlé cette terre, les cendres ont engraissés le sol et la végétation est devenue arbre. Les alliances de grands clans ont donnés naissance à un village qu’on appel le village caché de la feuille. Cependant, celui-ci n’a-t’il rien de mieux à offrir ? La protection, un toit, des vivres ? Et quoi encore, l’amour ? Vivre au sain d’un village c’est promettre fidélité. Appartenir à un village est dire non à l’Independence, c’est refuser la liberté. Même si ce village demeure l’une des plus grandes puissances du monde shinobi, vaut-il la peine d’y consacrer toute sa vie ?
RANG : Après ces batailles, ces missions importantes et ces actes héroïques, son rang lui revient sans doute de droit. Un rang honorifique direz-vous. Cependant, l’honneur rapporte quoi à celui qui en est décoré ? Hors une bonne image, de bonnes histoires et de jolis commentaires, rien. Ces rangs que l’ont donne aux meilleurs ninjas et aux plus vaillants sont sans doute ainsi fait pour donner une raison à ceux-ci de rester pour servir le village et ainsi le protéger. De bons et grands idéaux, mais tout dépend des classes de guerriers. Ce rang lui convient-il vraiment ? Il est vrai qu’en agissant avec fourbe comme elle l’a fait tout au long de son cheminement, il est normal de croire qu’elle le mérite belle et bien.
NIVEAU DE PUISSANCE : Selon son expérience en combat, selon ce qu’elle a vécue, d’après toutes les techniques apprises, acquises et maîtrisées, elle serait sans doute très près de toucher le grade de Kage si seulement, elle aurait de meilleures motivations et bien sur, l’âme assez pure. On lui fait assez confiance pour protéger le village cependant, personne ne daignerait lui laisser le village entre ses mains même si ses coéquipiers on confiance en elle. Une femme surprenante en effet. Comme on connait les ninjas féminins, ce sont des êtres fragiles et qui hésitent beaucoup trop, autrement dit, faibles. Cependant, ce n’est pas le cas de cette dernière qui selon le bing book pourrait facilement être inscrite au rang S. Mais comme elle n’est pas criminelle, il n’y a aucune raison d’y afficher son nom. Du moins, pour le moment.
SPÉCIALITÉS : Sans surprises pour ceux connaissant déjà ce clan, les sceaux, sceller les objets ou des malédictions, sceller des pouvoirs, des techniques ou des soins. Être capable de sceller tout et n’importe quoi sur n’importe quoi. Voilà en quoi les Uzumaki sont les meilleures. Par la suite, le ninjutsu est ce qui les singularises car, il n’y a aucun élément qui les qualifie donc, c’est ce qui les rend tous uniques. La force de pouvoir contrôler à la perfection le vent, les flammes de Dante et la mer et être ensuite capable de combiner les flammes et la mer créant une puissante chaleur capable de faire fondre tout ce qu’elle veut. Un dont horriblement cruel mais parfois, si amusant à utilisé. Les dont médicaux sont sans doutes une autre de ses marches originales.
ÉQUIPEMENT : Qui a besoin d’équipement lorsque ce qui ce trouve à l’intérieur est la plus terrifiante, la plus puissante des armes lorsqu’elle est bien maîtrisée. Ce démon à neuf queue, Kyuubi est peut-être une coriace, mais Ashrah l’est toute autant. Hors de cela, cette dernière utilise parfois des kunais, des shurikens ou plus souvent, des senbons. Les petites armes de jets malignes la surprendront toujours.



J’aime les clairs de lune, les longues promenades sur la plage, le tricot et les licornes. D’ailleurs un soir où la lune était particulièrement claire, je me suis promenée sur la plage et j’ai vue une licorne… que je me suis empressée de poignarder avec une aiguille à tricoter.


Méfiez-vous de l'inconnu


La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah Uzumak11
Cela vous attire n’est-ce pas ? Cet inconnu si délectable et attirant, une aura puissante et froide, l’intrigue vous maintient en haleine ? Plus cette bourrasque s’approche, plus vous douter de vouloir rester en ces lieux, vous s’entez une sorte d’ouragan ce diriger vers vous. Les quelques lueurs bleus et rouges d’un chakra démoniaque. Vos yeux s’arrondissent tout au long que ceci approche près de vous. Fuir, non, il n’en est pas question. Cette forêt d’or et de lumière dans laquelle vous vous êtes rendue par curiosité ne vous offre aucune sortie, vous tournez autour de vous et ignorez par où vous êtes arrivé. Tout autour de vous se met à tourner et au loin entre les arbres, vous apercevez cette silhouette ombragée. Vous tenter de la garder devant vous, mais tout continue de tourner tant dis qu’elle s’approche. Après quelques secondes, vous vous retrouvez au sol, vous ne voyez plus rien, vous n’entendez plus rien et vous croyez voler. C’est alors qu’une voix douce et apaisante se glisse vers vos oreilles. C’est la voix d’une femme qui s’est glissée jusqu’à vos oreilles, vous disant que tout ira bien et de ne pas s’en faire. Vous sentez ensuite ses mains glisser sur votre corps et vous serrer dans une étreinte chaleureuse. Vos mains glissent dans son dos, vos paumes caressent sa peau satinée. Vous lui demandez pourquoi est-ce qu’elle vous aide et elle vous répond : C’est parce que je tiens à toi. Vous lui demandez pourquoi elle est si douce, sa réponse sera : Pour ne pas que tu m’oublis. Demandez-lui pourquoi elle vous sert cette délicieuse tasse de thé chaque matin, elle vous dira : Pour ne pas que tu te doutes que celle-ci était empoisonnée. Vous n’aviez rien vue venir, jamais vous auriez cru cela possible. Cette vipère venimeuse, ce poison qu’elle vous a administré lors du baisé quoi vous a sauvé vous a aveuglé.

Votre peau devient froide, vous ne sentez ni vos bras, ni vos jambes. Votre cœur est lourd et lent, chaque battement résonne dans votre tête et vous donne presque la migraine. Ce que vous voyez est flou, cependant, ses grands yeux verts brillent de miles feux. Vous avez peur. Vous qui pensiez la connaître comme une femme aimante, gentille, sensible et douce. Mais en réalité, elle vous semble si terrifiante, l’inconnue vous effraie. Ses mouvements, ses paroles, tout vous trahis. Ce venin vicieux qu’elle crache si subtilement sur vous lorsque vous ne la regardez pas. Les mensonges, les cachoteries… Comment ce fait-il que vous ne l’aviez pas vue avant, c’est sans doute l’une des meilleures comédiennes. Son rôle si bien tenu, toutes ses paroles si bien interprétées et ses regards semblant vous incité à croire que c’est la vérité. Cette femme qui vous a manipulé depuis le début, celle qui a jouer de vous et triché sur vous. C’est celle-ci qui vous a empoisonné et vous a arraché votre cœur et votre dernier souffle. Cette dernière, que lorsqu’elle sera seule, vous savez qu’elle ne sera pas heureuse et cela jusqu’à son dernier jour, une vie sans sentiments partagés, une vie morne et triste, une vie qui la rendra folle. Seulement, le problème dans cette théorie, c’est qu’elle a sans doute déjà atteint la folie. Dans son corps, son esprit, dans son âme, une bête la consume. Une créature démoniaque tente de prendre le dessus sur sa volonté et son esprit. Devoir s’habituer à sa présence et devoir se forcer à garder le contrôle de son corps est une chose si difficile mais qu’elle réussira un jour ou l’autre. De longues heures passeront dans la solitude, seule avec ce démon, elle hurlera et pleurera sans doute. Loin d’être la souffrance physique, elle devra payer de son âme si elle ne réussit pas à le contenir.

Une femme fatale, tout d’elle vous donne envie, vous ensorcelle et vous attire. Cependant, comme la rose a des épines, cette femme a aussi ses défauts, il faut prendre ses précautions lorsqu’on approche d’une telle beauté. Comme une sirène qui chante ses plus beaux chants d’amour, vous tirant jusqu’au fond pour vous noyer, elle vous guidera jusqu’à votre perte. La confusion qu’elle créera dans votre être vous emprisonnera sans doute dans un état de démence légère. Aimer la femme, enfin, l’image qu’elle projette de cette femme parfaite est si facile, si doux et si bon, comme une sucrerie sucrée et douce cachant au centre, le goût le plus amère et le plus horrible que vous n’ayez jamais goûté de votre vie. Ses caresses qu’elle vous fait avec tendresse glissent jusqu’à votre cou pour vous étrangler, ce dernier massage pour a rendu quadraplégique, lorsqu’elle vous a embrassée, elle vous a arrachée votre langue et lorsque vous l’avez aimé, elle a dévorée votre cœur. Si belle et pourtant si dangereuse. Ce n’est plus une rose, maintenant, voici un colchique. Une petite fleure délicate, si jolie et qui ne représente en aucun cas une menace. Cependant, cette fleure est aussi appelée : Tue-chien. Une fleure terriblement vénéneuse, dangereuse et plus douloureuse que les épines d’une rose. Mortelle, fatale, terrible. Voilà ce qui la décrit. Une femme sadique, cruelle… Mais si indispensable. Depuis toujours, vous regrettez de l’avoir aimé, cependant, ne pas l’avoir connu aurait été une erreur. Vous torturant, vous brisant de cette façon, elle a osée ce que d’autres n’auraient jamais pensé. Cette dernière malgré ses erreurs prouve sa volonté et son caractère. Une femme sanguinaire qui ne refuse jamais un défi. Une femme qui adore jouer mais qui par-dessus tout, adore gagner. Les règles, les lois, pour elle, rien ne la limite, sa seule limite est la faucheuse.

Malgré ce que vous ignorez d’elle, celle-ci sait ce qu’elle veut, sait de quoi elle est capable et sait surtout comment y arriver. Se donner les moyens, se donner la motivation et les outils pour y parvenir. Une femme organisé, ordonnée, décidée et méthodique. Elle vie au jour le jour mais a tout de même un gros plan sur ses futurs projets. Tout est calculé en vu des contre temps et des conséquences. Des plans qui prendront une vie si il le faut mais elle y parviendras. Faisant fi des conséquences, cette dame qui communément est appelée Ashrah parviendra un beau jour à ses fins. C’est en faisant preuve d’indifférence, de cruauté, de fermeté et d’autorité qu’elle ne se fera jamais marché sur les pieds. Cependant, pour le moment, il lui faut rester calme, réservée et garder mort ses projets. Rentrer les griffes et ravaler son venin avant de le cracher dans penser. Se lancer trop tôt dans ce genre de projet est trop risquer. C’est en voulant trop remonter à la surface qu’on coule le plus rapidement. La patience est amère mais son fruit est doux. Prendre son temps et laisser les portes venir à nous est souvent la meilleure des solutions dans ce genre de situation. Cherchant des connaissances fructueuses, de nouvelles expériences, elle a besoin de force, de matière grise et c’est avec ce temps de patience qu’elle y parviendra et c’est pourquoi elle restera cette femme parfaite, délicate, tranquille, souriante que tous connaissent depuis si longtemps. Mais un jour, le démon d’orgueil, de luxure, d’envie et d’avarice remontera et verra le jour. Il brisera des cœur, décevra des gens et en trahiront d’autres et jamais il n’aura été plus satisfait que ce jour où Ashrah se réveillera en sa vraie nature.


❝ Si belle, si cruelle.


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De toutes les beautés qui se trouvent dans ce monde, c’est celle-ci qui capture votre attention. Impossible de détourner votre regard de ce que vous croyez si réelle. Un sourire imbécile se dessine sur votre visage, vous posez vos yeux doux sur son enveloppe charnelle, un péché mortel à regarder. Devant vous défiles les plus belles couleurs que vous n’avez jamais vus. Sous ces voiles de soie, une femme danse sous les couleurs de l’arc-en-ciel vous faisant monts et merveilles. Devant vous elle met son corps à jour. Vous ne manquez aucun détail, de ses longs cheveux jusqu’à ses chevilles. Comme des flammes noires, ses cheveux s’embrasent sous les lumières et dansent avec ses mouvements. Lorsque sa nuque est dégagée, une douce odeur de lilas se glisse jusqu’à votre nez. À quelques reprises, votre regard a croisé le sien, ce vert électrique vous surprend à chaque fois. Lorsqu’elle bat de ses longs cils noirs en plongeant son regard dans le votre, de grands frissons grimpent le long de votre colonne. Dans ses mouvements, quelque chose de sauvage vous attire, des particularités peu communes sur son visage vous intriguent. De petites marques noires sur ses joues comme des moustaches de renard. Cependant, vous en tenez très peu compte, c’est ce sourire qui vous fait fondre, ses lèvres délicates et pulpeuses qui semblent si douces. À quelque reprise elle vous a regardée et maintenant, elle vous envoi un baisé, délicate, elle s’assure qu’il atteigne bien votre cœur. Cette femme fait tournoyer l’arc-en-ciel autour d’elle et vous vole votre souffle entre chaque battement de ses grandes ailes. Une tourterelle paradant devant vos yeux. Un spectacle des plus magnifiques, sa tendresse et sa souplesse, à l’allure d’un renard presque. Des mouvements curieux et rusés, un air vagabond et un certain instinct sauvage. C’est sa spontanéité qui vous attire, qui vous surprend. Si belle, si divertissante, si sensuelle et fragile, vous craignez de vous en approcher de peur de la blesser.

À la fin de cette danse, de longues queues orangées s’épanouissent derrière elle faisant des mouvements amples devant vos yeux. Autour d’elle, une aura rouge, de longues oreilles de renardes. Ses yeux deviennent rouges et les marques sur ses joues se noircissent comme des moustaches animales. Ceci vous semble être de la sorcellerie, surtout lorsqu’elle se retrouve à quatre pattes et que son corps se recouvre entièrement de cette étrange matière bouillante, son corps devenant plus canin, ses neufs longues queues vous impressionnent, comment réussit-elle à faire une telle chose. Cette bête qui demeure toujours cette femme fragile, vous garde en haleine. Son rugissement fait monter en vous de grands frissons. Autour de vous, au applaudit et acclame la femme renard du nom d’Ashrah. Un renard à neuf queues, lorsque vous y pensez bien, vous repensez à cette légende où l’ont appel cette créature, Kyuubi. Un démon renard puissant et dangereux ayant déjà détruit des villages en entier. Fermant vos yeux, vous revoyez son corps s’exhiber devant vous, ce sceau noir sur son ventre plat et ferme n’était peut-être pas un tatouage ? L’apparence de cette dite femme vous semble bien plus claire. Vus regardez autour de vous, tous semblent hypnotisés par sa magie qui est en fait une malédiction selon ce que vous en pensez. Êtes-vous le seul à connaître cette légende ? Cette dame qui vous semblait si douce, si fragile et si magnifique, Qui à votre plus grand étonnement, a réussit à vous effrayer. Vous vous levez dans la salle et voulez partir. C’est alors qu’on vous retient. La sale autour de vous est vide, plus personnes, les chaises sont inoccupée, les lumières tamisées, plus aucun bouillonnement et ni de musique. Vous vous retournez et voyez cette femme avec sa main posée sur votre épaule. Ses grands yeux verts semblent percer jusqu’au fond de votre âme tentant de la déchiffrer. Ces deux belles émeraude sans reflets vous intriguent, vous ne pouvez pas vous y voir et même la lumière semble neutre à cet effet. Quelle femme étrange ? Son air vous supplie, vous vous sentez incapable de la quitter ainsi ou de la repousser.

Alors, vous la laisser vous regarder, son sourire semble contagieux, vos lèvres s’étirent à leur tour répondant au sien. Son regard aussi chaud que la braise longe votre corps, comme si elle vous admirait. Vous aussi, vous vous permettez de l’admirer de près. Vos mains se poses sur ses bras, sa peau délicieuse vous fait frissonner, douce et claire, sans défaut. Elles remontent vers ses épaules et vers ses omoplates. Vous glissez vos mains dans ses cheveux de soie, votre main se fait emporter par le courant de cette chute la faisant tomber sur le haut de ses fesses. Lentement, la femme se colle contre vous et vous regarde toujours dans les yeux. Délicatement, votre étreinte se ressert autour d’elle. Son parfum de lilas caresse votre nez et vous fermez délicatement vos yeux tandis que ses mains glissent dans votre dos. Lentement, vous attrapez ses hanches et la tirez vers vous d’un geste délicat, vous relevez son visage en glissant votre nez contre le sien. Lorsque vous ouvrez les yeux, vous la voyez vous regarder avec ce petit sourire, ce sourire qui restera à jamais gravé dans votre mémoire ainsi que ce regard tendre. Ses yeux se replient sur votre torse et ses doigts longe vos vêtements. Lentement elle se recule pour saisir sur la table à votre droite une tasse de thé encore chaude. D’entre ses lèvres satinées, quelques mots délicats glisse jusqu’à vos oreilles : « Si on m’apporterait mon thé au lit tous les matins, j’en serais très heureuse, la journée en serait transformée. » Ces mots frivoles ne signifient rien pour vous mais vous acceptez la tasse avec joie. Vos lèvres embrassent la porcelaine et le thé coule comme un poison chaleureux dans votre gorge. Le jasmin peut-être. Soudainement, un picotement vous force à vous racler la gorge, une douleur dans votre estomac, un rictus étire vos lèvres et vous tentez de la remercier, mais la nausée vous prend. Rapidement, vous tombez sur vos genoux en laissant tomber la tasse qui se versa sur le sol. La tisane était remplit de petites pétales violettes très claires, ce n’était ni du jasmin ni un thé que vous connaissez. Vous vomissez tout ce que vous avez peu ingurgité dans la journée.

Devant vous elle s’accroupit pour vous regarder. Glissant son index gelé sous votre menton, cette sorcière vous regarde dans les yeux avec ce même délicat sourire. Oui, une sorcière, elle s’en ait prit avec la ruse pour vous manipuler pour ensuite vous empoisonner. Dans son autre main, une petite fleure à l’odeur de lilas vous rendant mal-à-l’aise pointe vers vous. Cette femme vous pousse lentement pour vous coucher sur le coté. Votre corps grelotte, il vous est incapable de pousser le moindre son et votre sueur glisse le long de votre dos. Sa main glisse sur votre joue. Vous aimerez la repousser mais vous n’en avez pas la force. Délicatement, une lame se glisse sous votre gorge. Caressant l’épiderme de votre peau avec la lame, la dame vous observe avec intensité. Comme si elle avait derrière la tête l’envie de voir la couleur de votre sang. Encore un peu de vomissure forcée coule de votre bouche avant qu’elle ne vous retourne et pose votre tête sur ses genoux. Fredonnant l’air d’une petite berceuse, celle-ci glisse la fleure sur votre visage, votre gorge et remonte allant de gauche à droite avec elle. Après vous avoir souhaitée une bonne nuit, la sorcière serra le couteau entre ses doigts et pressa contre votre gorge pour étouffant avant de fendre la peau. Transperçant votre gorge, on pouvait entendre votre sang tenter de remonter avec votre souffle le long de la trachée et l’écho d’un bouillonnement dans votre bouche. La plus grande douleur n’était pas de la sentir vous écorcher, mais de vous noyer dans votre propre sang. Chaud et fumant, il s’écoulait de votre gorge, tâchant votre peau ainsi que celle de cette femme. Votre dernier regard s’était arrêté dans le sien. Ces yeux sans reflets, sans émotion ni étincelle de vie. Une émeraude brute et matte, voilà ce qu’étaient ses yeux. Vous susurrant à l’oreille d’une voix délicate : « Je suis Ashrah Uzumaki, celle qui a… Empoisonné ton cœur. » Après quelques spasmes cardiaque, votre vie quittait votre corps. Se relevant au dessus de vous, elle laisse tomber ce colchique sur votre carcasse et part sans remord.



HISTOIRE DU PERSONNAGE


Ce sera piégée sur mon lit de mort que je me confesserai, cette indomptable vipère. Avec moi nulle chance de demi-mesure je le crains. Donnez-moi une bouteille, je la viderai et lancerai son cadavre au plus grand de ce monde. Ce sera une fois étendue, m’éclipsant de ce monde. Ma bave toute fraîche souillant la fourrure orangée de ma douleur. Je regarderai mes faiblesses et verrai ce démon en jouir. Il s’abreuvera de mon impuissance, mes peurs ainsi que mes peines. Ho, mais qu’est-ce que je raconte, je n’aie ni peur, ni peine, pardonnez-moi, c’est cette foutue bouteille. Mais avant ce jour, je jure que jamais je ne laisserai qui conque ou quoi que ce soit prendre le dessus sur moi, jamais je ne ferai preuve de compatie et de pitié envers quelqu’un. Je ne suis ni humaine, ni sorcière. Je suis Ashrah Uzumaki, démon renard à neuf queues et un jour, vous m’entendrai vous fredonner une magnifique berceuse avant de vous plonger dans ce sommeil éternel. M’aimez-vous à cette heure ? Voilà mon prologue,

Cordialement, Ashrah

La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah Uzumak14
L'innocence est le pire des mensonges.


"Lorsque nous sommes enfants, nous croyons que le monde est empreint de magie. Nous croyons aux légendes et aux mythes, ainsi qu’au destin. Ça, c’est le monde tel que je m’en souviens. Un monde que j’aurai préférée ne jamais connaître."

La tête dans les aires, les bras ouverts tournoyant lentement sur elle-même, la jeune fille regardait ces magnifiques feuilles rouge et jaunes tomber de ce ciel d’or et de lumière. Fermant les yeux pour profiter de la légère brise, de l’odeur de la nature ainsi qu’un arôme de fumé comme du bois brûlé pour réchauffer une maison. Jamais elle n’eut connue une plus grande paix et une telle sérénité. Se sentant bercée par le vent et emporter par ses pensées, la jeune enfant ne s’attendait pas à se faire renverser par son grand frère pour. Couchée par terre, cette dernière tentait de le frapper en gémissant quelques bruits d’énervement. Le jeune garçon lui tentait des mudras alors qu’elle lui frappait les mains pour lui en empêcher. Normalement, le jeune garçon réussissait à sceller sur la jeune fille un sceau lui faisant perdre connaissance quelques instants pour la taquiner. C’est alors qu’après deux bonnes minutes de défense acharnée, le père des enfants arrivait pour les séparer. Avant d’avertir son fils, ce dernier levait les yeux vers la forêt en poussant ses enfants derrière lui. Glissant sa tête sous son bras, la gamine regardait dans la forêt disant à son père qu’il y avait quelqu’un qui arrivait. Rapidement il poussait ses enfants vers la maison leur disant d’aller rejoindre leur mère. Se dépêchant à son tour, l’homme fermait la porte derrière lui, les aidants à faire des valises chuchotant quelques mots à leur mère. Ne comprenant rien la jeune fille tirait sur la tenue de juunin de son père pour attirer son attention.

C’est alors que soudainement, la porte se mit à trembler sous les coups qu’on lui imposait. Lâchant sur le champ les vêtements de son père, la jeune fille se reculait pour se blottir contre son frère. Il la prit dans ses bras puis leur mère prit le garçon par le bras pour le tirer vers elle. Dos à sa mère, l’enfant regardait par dessus l’épaule de son grand frère observant son père. La porte s’ouvrit bien grand d’un seul coup et trois hommes entraient dans la maison. C’est alors qu’une grande énergie démoniaque s’évadait du corps de son père, il était recouvert d’une sorte de pelage rouge bouillant et deux longues queues derrière lui. La fille se mit à hurler en le voyant, les trois hommes l’entourèrent et posaient autour de lui un sceau le bloquant. La jeune fille s’agrippait contre le cadre de la porte voulant retenir son frère et sa mère. Ses doigts s’enfonçaient dans le mur, ses larmes coulaient le long de ses joues, son souffle était coupé et son cœur débattait dans sa poitrine. « Papa » était le seule mot qui pouvait sortir de sa bouche à ce moment. Ses larmes l’empêchaient de voir deux autres hommes entrer et se diriger vers eux. Heureusement, son frère réussit à la tirer pour qu’elle lâche le cadre de la porte pour suivre sa mère. Sortant de la maison assez rapidement, ils couraient vers les champs qu’il y avait derrière la maison. La mère s’arrêtait devant le champ obligeant son frère à y aller et continuer jusqu’au quai, là, il y avait une barque qui les attendaient. Le garçon refusait de partir sans elle.

Se mettant en colère, elle le poussait avant de se tourner vers les hommes qui arrivaient rapidement vers eux. Composant des mudras, formant entre ses mains une grande boule de vent qu’elle envoyait sur eux, celle-ci se retournait rapidement pour embrasser ses enfants. Glissant ses doigts entre ceux de sa fille la voyant ensuite se perdre dans les champs. La dernière chose que peu voir la fille, c’était le visage de sa mère, apeurée, son parfum lui avait été poussé par le vent et la peau douce de ses mains avait glissée entre les siennes avant qu’elle n’eut l’occasion de la tirer vers elle. Lorsque les brindilles commençait à lui cacher la vue, elle vue sa mère se retourner afin de continuer de se battre contre ces hommes. Son cri émettant le rasengan résonnait dans les champs, ce fut la dernière fois qu’elle entendit sa mère. Toujours dans les bras de son grand frère, ce dernier l’amenait vers le quai. Comme Uzushio était une petite île dans le pays des tourbillons, prendre le large était la seule façon pour eux de partir. Traversant les champs à bout de souffle le garçon serrait fort sa sœur entre ses bras. Derrière eux, des pas rapides se faisaient entendre. Tournant la tête, le garçon tentait de voir ce qu’il y avait. C’est alors qu’entre les herbes hautes, l’un des deux hommes était à leur trousse. Accélérant sa course même s’il n’avait plus vraiment de souffle, il tâchait de sortir du champ le plus rapidement possible.

Une fois à l’extérieur, le garçon s’enfargeait dans un trou faisant tomber sa sœur plus loin. Il se relevait rapidement pour aider sa jeune sœur. L’homme sortit derrière eux. Se tournant vers cet homme, le garçon disait à sa sœur d’aller au quai. Tournant dos à son frère, la petite fille voyait que la rivé n’était qu’à une quinzaine de mètre. Figée par la peur, celle-ci ne bougeait pas et regarder son frère. Celui-ci essayait de la convaincre de partir et se prit un kunai dans le dos tombant ensuite par terre. De grands frissons horribles lui traversaient le corps, ses yeux s’arrondirent. La gamine levait les yeux vers l’homme qui s’avançait vers eux et tournait les talons pour s’enfuir. Derrière elle, son frère se dressait devant l’homme et invoquait le démon de la mort, shinigami. Une technique que son père s’était acharné à lui apprendre. Il lui avait dit que cette technique allait lui permettre de sauver des gens mais que le coût de ce sceau était la mort. Que s’il voulait l’utiliser, c’était en dernier recours, le dernier espoir qu’il lui restait pour sauver la vie d’une personne qui lui est cher ou de sauver plusieurs vies. Ce démon avalait l’âme de la personne pour laquelle le sceau avait été activé et par la même occasion, dévorait celle de son invocateur. Une fois dans la barque, la gamine tournait la tête pour voir son frère. Un grand démon avec des perles dans une main, un petit katana dans la bouche et des flammes autour de lui prenait la vie de l’agresseur. En disparaissant, il laissait tomber l’adolescent sur ses genoux pour ensuite le laisser s’écrouler sur l’herbe.

Elle avait beau crier, pleurer et se mettre en colère, cela ne pouvait changer. L’homme qui dirigeait la barque la regardait tristement avant de regarder l’horizon. Pourquoi s’étaient-ils invités ainsi chez eux ? Pourquoi s’étaient-il emparer de son père et qu’était-ce que ce démon qui avait prit le contrôle sur lui ? Cette force obscure ? Cette apparence animale, ce rouge et cette chaleur ? Pourquoi était-il si animal ? Qu’avait-il fait pour qu’on s’en prenne à lui et sa famille. Qu’avaient-ils fait ? Toutes ses questions avaient des réponses précises qui bientôt lui seront dévoilés, des réponses douloureuses, des réponses qui changera sa façon de voir les choses. Mais pour le moment, ils garderaient le silence à ce sujet et la garderait dans l’innocence afin qu’on n’oublie son existence pendant les prochaines années pour la protéger de ces chasseurs de primes et ces chasseurs de démons. Aussi, pour laisser le temps estomper le mal qu’avait fait son père au village de Konoha no kuni.
***

Il y a tant à dire sur la confiance. La confiance que l’on gagne au près de nos amis, un sentiment qui apporte tant alors que pour certain il ne représente que très peu. Mais comme le pensera toujours Ashrah, la confiance de l’innocence est le meilleur ami du mensonge. Mais le sentiment le plus périlleux pour l’homme est sans doute l’espoir, l’espoir en quoi beaucoup porte une confiance excessive, mais l’espoir est crue, est vaniteux et sans conscience. Aussi, on dit qu’il ne faut jamais faire confiance en ceux qui n’ont jamais commis d’erreur. Pourquoi ? Pour moult raison mais, ne pas faire confiance à ses amis, c’est une fleure sans parfum. Voilà pourquoi on lui a accordé tant de respect, de privilèges, voilà pourquoi on lui a parlé des forces et des faiblesses, on lui a révélés des secrets et aussi certains lui ont ouvert leur cœur croyant à une image. Au long de sa vie, beaucoup d’exemples frivoles en prouverait. Cependant, un évènement plus grand et plus récent en est sans doute le meilleur exemple. L’exemple même de la confiance en l’innocence. Longtemps, elle a sue se contenir, longtemps elle a trouvé le moyens de sourire et de s’amuser avec ces gens, longtemps, elle a prouvé sa loyauté, son honneur et sa brillance. Mais encore jamais personne ne l’avait vue tombé, rien ne nous a donné raison de douter. C’est ce jour, qu’on lui a confié l’un des vestiges les plus importants de Konoha, c’est ce jour là qu’on lui a accordé les soins du démon renard à neuf queue, c’est ce jour là, qu’elle est devenue, l’hôte de Kyuubi.

Réunis autour d’une table, l’ancien trio légendaire de Konoha qui était : l’Hokage, Tenshirama Senju, Ryûô Sarutobi et Asharah Uzumaki. Il y avait également quelques autres membres du conseil. Le sujet débitait sur la sécurité du village et de l’urne dans laquelle était scellé l’esprit du démon renard. Tenshirama voulait trouver un endroit sécuritaire pour garder le démon en espérant qu’il ne soit pas libéré de cette urne ou bien tout simplement trouvé. Le conseil semblait affolé et voulaient presque le sceller à double tour sous la tour de l’Hokage afin de lui promettre une entière protection. Mais ce n’était pas trop les souhaits de notre chère Kage. Celui-ci voulait surtout un Jinchuuriki. Mais sacrifier des vies innocente pour lui en trouver un, ruiner des vies et risquer qu’il ne réussisse à s’échapper ne lui semblait pas des plus agréable. Il y a peu, Ashrah avait eut conscience des actes de son père, comme quoi il était le précédent hôte de Kyuubi et qu’il devait en prendre soin, qu’il devait prêter allégeance au village et suivre son devoir. Mais en formant une famille et en habitant loin du village, il a faillit à sa mission, à son honneur. On lui avait imposé des marches à suivre stricte et on lui avait donné une chance de se racheter mais il avait préférer rester avec sa famille jusqu’à son dernier jour et c’est ce que Konoha lui a offert. On lui a surtout romancé le coté devoir, promesse et trahison afin qu’elle comprenne les actes du village face au comportement de son père. Lui expliquant qu’il avait accepté et qu’ils ne faisaient pas de traitement de faveur. Croyant que cela allait la rendre plus compréhensive, cela l’a surtout plus énervé qu’autre chose à ce sujet. Cependant, certaines choses étaient vraies mais pourtant bien cruelles.

Écoutant ces hommes déblatérer sur beaucoup de raisons, de contraintes et d’ennuies, la jeune femme restait silencieuse, repensant à son père. Se disant que s’il avait peu être hôte, elle pourrait l’être à son tour si cela était dans ses gènes, si elle pouvait elle aussi être porteuse de ce démon. Un démon en elle serait peut-être difficile à contrôler, sans doute quelque chose qui la garderait au village pour plus longtemps. C’est alors que même Ryûô prenait place dans la discussion appuyant les mots de Tenshirama. Pour eux, la meilleure solution était de trouver un hôte à Kyuubi, lui trouver un corps assez fort et un esprit assez puissant pour lui résister. Le conseil se montrait pourtant bien hésitant et l’un de ses membres regardait longuement Ashrah. Celui-ci n’appréciait pas particulièrement la jeune femme, la trouvant beaucoup trop silencieuse et mystérieuse. Depuis longtemps, il avait tenté de faire réaliser à Tenshi qu’elle n’avait pas sa place autour de cette table, mais à de nombreuses réunions, elle y trouvait toujours son siège. Il voyait en elle, cette colère, cette frustration et cette peine. C’était pour lui, une grande menace mais il n’avait aucun exemple sur laquelle se baser. Il devait se résigner à se plier aux souhaits et aux demandes de son Hokage. Cette dernière regardait la table en pensant, ses idées se basculaient dans sa tête, les voix autour d’elle étaient flous jusqu’à que l’un des membres du conseil lui demande son avis :

- Qu’en pensez-vous Ashrah.

Revenant à elle-même, celle-ci levait les yeux vers le conseil, attardant surtout son regard sur celui qui n’appréciait pas sa présence en ces lieux. Ses yeux s’arrêtèrent ensuite sur celui qui lui avait posé la question avant de regarder Tenshi et Ryûô. Un court silence maintenant la sale en suspens. Un petit sourire se dessinait sur son visage lorsqu’elle plongeait avec tendresse son regard dans celui de l’hokage. Rapidement, cette dernière regardait l’homme qui lui avait posé la question pour prendre la parole :

- Je suis tout à fait d’accord avec Tenshirama, et c’est pourquoi je me porte volontaire pour devenir l’hôte de Kyuubi.

Rapidement, l’un des sages du conseil se levait rapidement pour s’opposer à cette proposition. Il disait qu’elle ne pouvait être son hôte après ce que son père avait fait, il disait qu’elle ne pouvait pas mener cette mission à bien après toutes les erreurs qu’avaient commit son géniteur. Ashrah levait le menton en regardant l’homme. Ses sourcils se fronçaient, insultée, la jeune femme venait pour prendre la parole, mais Ryûô posait sa main sur sa cuisse en la regardant. S’arrêtant dans son élan, la kunoichi tournait la tête vers son coéquipier et baissait les yeux avant de regarder celui qui s’opposait à la demande. Tenshi mit quelques secondes à réfléchir alors que l’homme continuait de dire plusieurs raisons sans queue ni tête pour qu’il lui refuse cet honneur. C’est alors qu’il posait sa main sur le bureau en prenant la parole :

- Il suffit ! L’homme se tut à se moment en regagnant son siège il regardait la jeune femme pour ensuite regarder silencieusement l’hokage :

- Je connais Ashrah depuis longtemps, je sais qu’elle a été bouleversé par ce qu’elle a apprit de son père, mais je la connais et elle n’est pas comme lui.

L’homme tournait la tête vers Ashrah pour lui parler mais l’homme recommencé à s’opposer impoliment contre le choix de l’Hokage, ce dernier se contentait uniquement de lui présenter sa main ouverte pour qu’il se taise et gardait toujours son regard sur la jeune femme. Partageant le sien, celle-ci demeurait silencieuse. S’approchant un peu, son ancien partenaire de l’académie l’observait avant de lui demander si c’était bien ce qu’elle voulait :

- Alors, tu es sur que tu veux te risquer à ça ? Levant le menton, la jeune femme hochait positivement la tête :

- C’est en effet ce que je veux, et si ça ce trouve, je dois avoir le corps assez fort pour le conserver et l’esprit assez puissant pour lui résister, si bien sur, je suis belle et bien la descendante de l’ancien hôte de Kyuubi. Mais il est claire que je vais avoir besoin de vous près de moi pour m’aider à mener à bien cette mission.

En terminant sur ces mots, la jeune femme lui dédiait un doux sourire avant de tourner la tête vers l’homme qui s’entêtait à vouloir d’y opposer. Ce dernier semblait bouillir de colère sur son siège. Tenshi posait sa main sur son épaule la ramenant à lui. Il lui sourit en retour avant de la relâcher et se tourner vers le conseil. Se redressant sur son siège, Ashrah regardait Ryûô qui se trouvait à sa gauche. Celui-ci lui sourit à son tour avant de regarder Tenshi qui allait prendre sa décision. Ne pouvant pas être négative face à ce sourire qu’il lui avait lancé, cette dernière regardait devant elle l’homme s’opposant à cette idée qui semblait déçu. Il regardait ses pieds se sentant bafoué et mis à nue. Avec le sourire aux lèvres l’Hokage se levait, ceci allait donc annoncer sa décision finale et le début de la fin de cette réunion :

- J’ai donc fais mon choix, Ashrah sera donc l’hôte de Kyuubi, quoi qu’il en coûte. Il se tournait vers la jeune femme en souriant :

- Merci pour ce que tu fais Ashrah.

Cette dernière baissait la tête pour le remercier à son tour et il disposait de son siège. Les gens du conseil quittaient lentement la sale également et Ryûô lui sourit en posant sa main sur son épaule qu’il massait tranquillement en se relevant avant de partir. Voilà de quoi était capable la confiance. Accorder même les tâches les plus importantes pour la sécurité de tous à une personne autre que nous même. Toutes ces années à l’académie, ils les avaient passés ensemble, ils partaient en missions et étaient capable de risquer leur vie plus l’un des leur, ils se protégeaient et restaient ensemble. Une puissante équipe et toute aussi magnifique à voir. De nombreuses fois, ils avaient fait preuve de loyauté, d’amitié et de confiance. Trois ninjas qui avaient compris ce qu’était le vrai travaille d’équipe. Enfin, c’était l’image qu’ils donnaient. Se levant à son tour, la jeune femme gardait au coin de ses lèvres un sourire délaissant un dernier regard à l’homme toujours assit sur son siège. Évidemment, il se demandait pourquoi est-ce qu’elle s’y était portée volontaire. Il ne la connaissait pas et ne connaissait ni ses intention en tant que jinchuuriki mais en lui, il ressentait une menace. Quittant la salle du conseil, Ashrah allait regagner sa place près de l’Hokage afin de savoir ce qu’il allait s’en suivre. Après tout, ce n’était pas en ouvrant l’urne qu’elle allait hériter du démon. Ils allaient devoir sceller en elle Kyuubi et cette dernière allait sans doute bien souffrir et même frôler la mort qui sait. Peut-être aussi que son corps ne le supportera tout simplement pas mais comment allaient-ils le savoir s’ils n’essayaient pas. Cette fois, Ashrah allait risquer sa vie pour le village ce qui enrichissait la confiance qu’avaient envers elle ses partenaires.
***

- Tu te sens prêtes Ashrah ?

- Je le suis.

Couchée au centre d’une pièce sombre, éclairée de quelques flambeaux, Tenshirama et Ryûô se trouvaient devant elle. Sa peau découverte, celle-ci était vêtue de quelques bandages blancs la gardant au minimum habillée. À coté d’elle se trouvait l’urne qui contenait Kyuubi. À cette distance, la jeune femme pouvait sentir la force démoniaque qui s’en dégageait, quelques hurlements lointains et grognements. Ravalant sa salive, la jeune femme regardait vers le plafond et prenait une bonne inspiration. Huit ANBU s’agenouillèrent en posant leurs mains au sol, tenant les branches d’un sceau qui se formait sous elle et l’urne les unissant. Maintenant, il lui était impossible de bouger et de revenir sur sa décision, la cérémonie commençait. Le cœur de la kunoichi débattait dans sa poitrine, ses doigts glissait sur la pierre froide, ses yeux grands ouverts observaient le plafond. Elle mentirait si celle-ci disait ne pas avoir peur à cet instant. Sa respiration tremblait et son corps était immobilisé. Se demandant si c’était une bonne idée de risquer sa vie pour cette cause, la jeune femme craignait le pire. Cependant, elle ne pouvait plus abandonner. Ryûô s’asseyait non loin de l’Hokage et commençait à méditer. Il se concentrer pour préparer son chakra au transfert car Tenshi était peut-être bien puissant, mais Kyuubi l’était autant plus. Alors il allait avoir besoin de plus de chakra pour réussir à le déplacer et le sceller. Pour commencer, l’homme s’avançait vers Ashrah s’agenouillant à ses cotés. Il composait quelques mudras et se prenait le poignet en prononçant haut et fort :

- Le sceau des cinq éléments.

L’extrémité de ses doigts était entourée de flammes violettes. Rapidement, il collait ses doigts brûlants contre sa peau. Cette dernière fermait les yeux en sentant cette faible douleur abdominale comme si elle avait abusé en exercice, c’était ses muscles qui se prenaient le coup. De ce fait, un sceau noir circulaires avec huit branches et cinq petits tourbillons étranges. Au centre, un grand cercle noir plein s’était ouvert. L’homme se relevait en regardant ses hommes. Se préparant à continuer la cérémonie, l’homme mordait son pouce pour ensuite étendre son sang dans sa main qu’il posait contre le sceau qui était au sol. Ryûô fermait les yeux en méditant plus fort encore. Il était maintenant temps de faire bouger Kyuubi de son urne et le glisser en la jeune femme. L’homme récitait le nom d’une technique personnel, justement crée pour le scellement de Kyuubi. Les écritures du sceau qui se trouvaient au sol se relevaient dans une lueur bleu, les ANBU se concentraient pour retenir les extrémités du cercle, l’urne se mit lentement à trembler sur le chakra qui se dégageait du sceau. Ryûô de son coté commençait à transférer son chakra en Tenshi pour l’aider à tenir. Le cercle noir qui se trouvait sur le ventre de la femme se mit à couler le long de son ventre, glissant sur le coté comme de l’encre. La flaque grandissait et s’allongeait vers l’urne. Tentant de respirer alors que son cœur battait la chamade, cette dernière regardait à sa gauche l’urne qui tremblait. L’encre du sceau montait sur l’urne rouge la tâchant de sa couleur. Elle l’ouvrit faisant tomber son couvercle et y entrait pour la remplir.

Lentement, montant le long de le l’urne, une lueur rouge se liait au sceau suivant son chemin vers le ventre de la jeune femme. Cette matière liquide et lumineuse semblait résister à la force du sceau mais les hommes n’abandonnaient pas. Les lueurs bleues devenaient de plus en plus lumineuses comme si elles tentaient de maintenir Kyuubi en cette forme inoffensive. Lorsque ce chakra démonique arrivait au cercle scellé sur son ventre, une intolérable brûlure la faisait gémir. Ses sourcils se fronçaient sous la douleur, ses dents se serraient tentant de retenir ses cris qui se changeaient en gémissement. Ses ongles se brisaient contre la pierre et ses orteils se crispaient. Sa sueur glissait dans son dos, le long de ses tempes et sa nuque. L’envie de pleurer ne lui manquait pas mais l’orgueil la retenait. Devenant de plus en plus rouge et bouillant, le scellement devenait plus douloureux. Les secondes semblaient des minutes pour la jeune femme. Hurlant à quelques reprises, les hommes la regardait ressentant de la culpabilité à son égard mais ils ne pouvaient mettre fin à la cérémonie même si la souffrance en devenait intolérable pour elle. Son ventre avalait le chakra démoniaque, en elle, celui-ci semblait aussi dévastateur qu’un écoulement de lave, sentant ses veines de chakra bruler sous sa peau, Ashrah criait de douleur, des perles salées roulaient le long de ses joues, incapable de bouger, cette dernière ne pouvaient même pas se replier sur elle-même pour tenter de réduire la douleur, aucun spasme n’arrivait à la faire bouger, seuls son visage pouvait s’exprimer, ses doigts se plier et ses orteils se raidir.

Après deux bonnes minutes de souffrances, l’urne se vidait de ce chakra démoniaque, l’encre se détachait de celle-ci la laissant regagner peu à peu sa couleur. Sur le sol, cette dernière reculait afin de regagner sa place sur le ventre de la femme. Encore quelques secondes s’écoulèrent avec que ce cercle plein ne devienne un tourbillon. C’est à cet instant que le sceau était enfin fermé et sécurisé. Les cris s’étaient arrêté, Ashrah pouvait encore sentir cette brûlure mais beaucoup moins forte à présent. Lentement, Tenshirama retirait ses mains du sceau pour poser l’une de ses mains sur le front brûlant de la kunoichi. Lui aussi semblait bien épuisé. Il la regardait et lui sourit. Ryûô arrêtait de méditer et reprit une grande respiration avant d’ouvrir les yeux et se relever pour aller rejoindre ses camarades. Lentement, le sceau qui se trouvait sous la femme disparut. Les ANBUS se relevaient et restaient stoïque face à cette situation. Reprenant son souffle, la jeune femme regardait les deux hommes leur renvoyant un petit sourire malgré toute la douleur qu’elle eut enduré levant sa main pour prendre celle de Ryûô, elle regardait l’Hokage en fermant les yeux avec toujours aux lèvres ce jeune sourire de gamine :

- On a réussi.

Se redressant avec l’aide de Ryûô et de Tenshi, celle-ci passait ses bras autour de leurs nuques en le serrant contre elle. Enfin une bonne chose d’accomplie, maintenant, ce qu’il allait lui falloir, c’était du temps. Car Kyuubi n’allait pas rester là sans rien faire et accepter ce scellement comme un bon petit démon tout sage. Non, il allait sans doute se révolté dans peu de temps et allait surtout vouloir prendre le contrôle sur cette femme. Mais pour y parvenir, il allait devoir écraser sa volonté et celle des deux autres ninjas qui allaient bien sur l’aider à le contrôler. Être l’hôte d’un démon n’était une chose facile et c’était loin d’être une mission à court terme. Il allait lui falloir plus que des mois pour y parvenir, mais un jour, elle aura le dessus sur cette bête et pourra la commander et la contrôler comme bon lui semblera. C’est la patience qui l’emportera maintenant, la patience et la persévérance. Mais pour ce qui était de l’heure, c’était du repos qu’elle avait besoin, une bonne gourde d’eau, une nuit de sommeil et un grand repas. Voilà ce qui allait l’aider à la remettre sur pied.






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Tairiku No Sanzoku
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Tairiku No Sanzoku


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MessageSujet: Re: La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah   La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah EmptyLun 4 Fév - 19:14

Bon ben rien de spécial à dire. Pour moi le rang S est ok, sous réserve d'un autre staffeux.

PS : maîtrise très imparfaite de Kyuubi, comme tu le dis dans ta prez.
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Sarutobi Ryûô
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Sarutobi Ryûô


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MessageSujet: Re: La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah   La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah EmptyLun 4 Fév - 20:57

Alors alors :

Le description :
Bha rien à redire.

L'histoire :
De même, pour un rang S tu déroge pas à ta réputation.
Donc du même avis que Tairiku, tout est bon
Inutile de blablater, la qualité est là, tu restreint ta maîtrise de Kyubi tout est ok.
Validé rang S.

Sous réserve d'un collègue.
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MessageSujet: Re: La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah   La pitié est un luxe humain et une responsabilité Uzumaki Ashrah Empty

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