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 Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama

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Hoshizora Sakyuu
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Hoshizora Sakyuu


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MessageSujet: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptyJeu 17 Jan - 20:49

Elle recevait ce soir. Et tout devait être parfait.
Depuis qu'elle avait accédé au poste de Kazekage, bon nombre de choses avaient changé au pays du vent. Suna était une capitale à l'économie florissante et à la force militaire enviée par toutes les autres nations. Elle, Hoshizora Sakyuu, était le guide du peuple, la messie prête à tout pour défendre les Sunajin et les habitants du pays du vent. Certes, elle avait investi l'ancienne demeure du Daimyo et transformé ce palais démesuré en dédale angoissant. Certes, sa politique militaire était plus dure que jamais. Certes, aux yeux de ses ennemis, elle était terrifiante. Aux yeux de son peuple aussi, sans doute. Mais jamais elle ne se montrait injuste ou mauvaise avec les siens. Comme eux, elle était une citoyenne du pays du vent. Comme eux, elle rêvait d'une vie tranquille et paisible...Non, c'était faux. Plus jamais elle ne pourrait trouver le bonheur et la paix. Le démon de la vengeance s'agitait en elle depuis trop longtemps. Plus jamais elle ne retrouverait l'équilibre. Plus jamais.
Son seul but désormais, se résumait à faire de la nation la plus grande et la plus puissante du monde entier. Les ambitions d'Hoshizora s'avéraient aussi démesurées que sa demeure. Mais il lui fallait bien un objectif pour rester en surface. Si tout venait à s'effondrer, après tous les efforts, tout ce qu'elle avait fait pour faire de Suna un village prospère et redouté, elle coulerait, tout simplement. L'envie de puissance et le désir de vengeance étaient les seules choses qui la maintenaient debout.
Son château de cartes. Si un coup de vent, et -oh, que ce serait ironique- venait à tout faire tomber, alors elle même ne se relèverait pas.

Un soleil magnifique se couchait devant ses yeux, inondant ses pupilles d'une lumière chaude et bienfaitrice. Les rayons ardents caressaient sa peau de porcelaine et la brise légère jouait avec ses longs cheveux sombres qui flottaient dans son dos. Le balcon de ses appartements était l'endroit idéal pour se vider l'esprit, occasion bien trop rare de se sentir libre de tout. En contrebas, le village était encore en activité. Des enfants se couraient après dans les rues. Les commerçants commençaient à ranger leurs étalages et des troupes de jeunes shinobis flânaient en riant. Ces instants de simplicité, presque de bonheur, faisaient sourire Hoshizora. Quand le soleil effleurait son visage dans le ciel orangé, elle oubliait tout. Son passé. Le présent. Elle ne pensait pas au futur. A après. Elle ne pensait à rien. Seulement à la douce chaleur sur ses joues. Comme pour mieux apprécier ce moment de calme, elle ferma les yeux. Mais ces doux instants de paix ne pouvaient durer éternellement. Bien vite, la dureté de ses souvenirs revenaient hanter Hoshizora. Elle avait été heureuse autrefois. Ce n'est pas qu'elle ne l'était plus aujourd'hui, non. Mais les moments ou elle pouvait ne plus se soucier de rien étaient si rares qu'elle oubliait peu à peu comment rire de bon cœur. Elle rouvrit doucement les yeux, restant un moment accoudée à la rambarde du balcon. Il faisait toujours une chaleur étouffante au pays du vent, mais les étés pouvaient être meurtriers. Comme souvent, Hoshizora avait revêtu une robe légère, semblable à une toge transparente, un tas de bijoux cliquetants autour de son cou et de ses poignets. Une princesse. C'était comme ça que la voyait son père autrefois. Mais aujourd'hui, elle n'était plus qu'une pauvre reine sans cœur pour ses ennemis. Alors qu'elle s'apprêtait à rentrer pour se préparer, un shinobi de taille moyenne aux épaules larges se présenta à elle, une missive à la main. Il la remit à la Kazekage sans un mot et attendit. Hoshizora lut avec attention la fine écriture du rédacteur. Le papier était différent de ceux de d'habitude et paraissait délicat, facile à déchirer. C'était l'écriture de Kohama.

Comme bon nombre des Shinobis de Suna, elle était partie mener une opération de reconnaissance aux frontières du pays du vent. Kohama avait refusé tous les grades que lui avait cédé Hoshizora : celui de bras-droit, ainsi que celui de Chef des Lames Écarlates. Pourtant, la jeune femme était aussi douée que sa grande sœur mais son seul dessein était d'agir dans l'ombre dans cette dernière et non pas de tenir des postes trop importants. Kohama était discrète, taciturne, et n'était pas du tout le genre de kunoichi à se faire remarquer. Elle tenait de sa défunte mère des qualités de pisteuse hors-pair ainsi qu'un Dojutsu très utile dans un but d'espionnage. Évidemment, lorsque des missives rapportant la présence de déserteurs ou de potentiels yakuzas aux frontières du pays avaient été reçues, Hoshizora avait tout de suite décidé d'y envoyer un commando avec Kohama à sa tête. Les nouvelles étaient plutôt mitigées. Certes, il y avait des déserteurs, mais ceux ci étaient bien plus malins que la Kazekage et ses shinobis le pensaient. La fuite semblait avoir été leur seule issue en combat face à Kohama et deux marionnettistes, mais impossible de les retrouver désormais.


« Les déserteurs se rassemblent. Les plus opportunistes intègrent les terribles clans de yakuzas. C'est un fait. Mais les moins malins ou les solitaires se contentent de rester hors de cette organisation qui pourrait pourtant leur sauver la vie. C'est ces derniers qu'il faut exterminer en premier. Tout d'abord parce qu'ils sont moins nombreux, et parce qu'ils sont en général jeunes et inexpérimentés. Les yakuzas ont un cerveau, un chef qui donne des directives, prends des décisions. Un chef qui agit. Il serait bien trop risqué pour le moment de se frotter à eux. Mais le moment des effusions de sang, viendra, mon cher, il faut seulement être patient. »

Le shinobi écouta les mots de la Kazekage avec sagesse, puis cette dernière lui redonna la lettre. Il s'empressa de la ranger dans sa veste et prit congé d'elle. Comme nombre des ninjas bien trop touchés au combat pour reprendre du service, cet homme était un archiviste, spécialiste du rangement des missives, des dossiers et des classeurs de la Kazekage. Mais ce travail de bureau cachait des talents comme l'art du scellement ou des poisons. Hoshizora avait insisté pour que les shinobis tombés au combat toujours en mesure de se déplacer et d'utiliser leurs mains travaillent auprès d'elle, pour l'aider à compléter ses dossiers, répondre aux lettres importantes venant d'autres nations ou tout simplement lui apporter un peu de compagnie. Elle connaissait trop bien la frustration de se sentir inutile. Alors, quand elle avait proposé cette possibilité à tous les invalides du village, plus de la moitié d'entre eux avait accepté, le reste préférant vivre une vie de famille tranquille. Ce qu'elle pouvait comprendre mais ne connaîtrait jamais. Hoshizora rentra à l'intérieur, laissant ses portes fenêtres grandes ouvertes derrière elle. Pieds nus, elle soupira quand elle rencontra le carrelage chaud. Une odeur d'encens imprégnait l'air de la pièce. Une douce odeur sensuelle, entêtante, sauvage. Les Lames Ecarlates étaient là, droit comme des 'i', sans esquisser un mouvement. Une partie d'entre eux, celle qui constituait sa garde rapprochée restait constamment dans ses appartements. L'autre partie s'aventurait sur le terrain.

« Vous pouvez disposer. Allez donc profiter un peu des bains. Et ensuite, nous nous retrouverons dans la salle principale. Je reçois ce soir, comme vous le savez. »

Ils obéirent immédiatement, dans le calme et le silence et sortirent les uns après les autres de sa chambre. Beaucoup d'entre eux étaient très jeunes, n'ayant même pas vingt ans. Mais si ils étaient là, c'était parce que leurs capacités leur avait permis monter rapidement en grade. Ils étaient tous des ninjas et des kunoichis d'élite. Terrifiants et meurtriers. Silencieuses statues dans la pénombre.
Quand le dernier referma avec douceur la porte derrière lui, elle se laissa tomber sur son lit, ou était couché un chat immense à la fourrure épaisse et aux profonds yeux verts. Hoshizora laissa ses mains entrer en contact avec le poil doux et léger de l'animal, respirant une odeur de terre, de musc et d'orange. Ce félin avait été offert à son arrière grand mère, puis à sa grand mère avant que cette dernière ne le lègue à Hoshizora, n'ayant enfanté que des fils. Ce présent était un honneur pour la Kazekage qui chérissait cet animal comme la prunelle de ses yeux. Le félin dormait paisiblement, son souffle à peine audible. La femme aux cheveux sombres se releva doucement du lit et retira ses vêtements, ses parures, qu'elle laissa tomber au sol avant de marcher jusqu'au bassin, dans une alcôve de ses appartements. Elle entra dans la baignoire creusée à même le sol dans un soupir de plaisir et apprécia le parfum que dégageait l'eau sur sa peau. Brûlant à souhait. Voila comment elle l'aimait. Et il était toujours ainsi. La température ne baissait jamais. Un régal.
Après vingt minutes à se détendre, elle sortit et se sécha pour se diriger ensuite vers son immense armoire en bois, les cheveux encore trempés, l'eau ruisselante sur tout son corps. Ses yeux d'ambre étincelants cherchèrent un moment la tenue du soir avant que ses mains ne sortent un somptueux kimono de tissu doré et soyeux, représentant des kitsune stylisés. Elle l'enfila à même la peau. Pas question de s'encombrer d'une couche de vêtements inutile. Elle frissonna au contact du tissu et comme toujours, noua un tissu à la taille de façon lâche. Puis, elle se para de bijoux et de pierreries magnifiques avant de souligner son regard de noir et ses lèvres d'un rouge sanguin. Elle finit par sécher ses cheveux à l'aide d'un linge sec, les coiffa en une longue tresse simple et enfila des talons noirs. Fin prête.

Après avoir parcouru pendant plus de dix minutes le Dédale des vents, son palais, elle descendit les escaliers qui menaient à l'entrée et se dirigea vers la salle principale. Les Lames Écarlates étaient là, à chaque coin de la pièce, cernant la longue table. Dehors, par les fenêtres, on pouvait voir la nuit tomber. Et l'invité était déjà présent, assis et patientant. De dos. Hoshizora prépara son plus beau sourire et s'exclama sur un ton qui se voulait amical.


« Et bien, vous auriez du me faire prévenir de votre arrivée, très cher. »

Elle s'approcha de lui et passa ses bras autour de ses épaules avant de chuchoter à son oreille.

« Vous savez...Non, pourquoi se vouvoyer ? Tu sais que ma demeure recèle plus de dangers que n'importe ou ailleurs. »

Un sourire mauvais se dessina sur ses lèvres. Elle ne pouvait le supporter. Non pas qu'il y ai une bonne raison. Leurs caractères étaient justes bien trop divergents pour donner quelque chose de bon. Alors elle avait décidé de lui vouer une petite haine sympathique, histoire de rejeter tous ses sentiments négatifs sur quelqu'un. Quelqu'un d'important. Mais en même temps, elle lui vouait une affection toute particulière, une sorte d'amour mauvais qu'on ne voue qu'a ses pires rivaux. Un paradoxe. Mais leurs deux villages s'entendaient depuis un bout de temps déjà, et malgré leurs démêlés, Hoshizora mettait ses ardeurs meurtrières de côté pour pouvoir discuter sérieusement de l'alliance et des problèmes rencontrés par Suna et Konoha.
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Senju Tenshirama
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptyJeu 17 Jan - 23:20

« Qu'il est toujours si plaisant de ce voir accueillir par vous et votre village Maître Kazekage. Ou par "toi" et tes doigts, devrais-je dire ? »

    Cela faisait fort longtemps que je n'avais point remis les pieds dans son honorable demeure. Et la présence de sa garde d'élite, bien que m'assurait de croire qu'elle était là pour le paysage, me mettait tout de même en garde. Mieux valait pour moi jouer la carte de la sûreté d'autant plus que j'avais autorisé à mes hommes de prendre congé le temps de mes fructueuses retrouvailles avec cette impératrice du désert. Mes nobles origines, ma puissance titanesque la raviserait peut- être dans sa possible tentation de m'ensevelir sous le sable impitoyable et ardent. Toujours ce même regard sournois.. ces yeux si furtifs et impossible à décrypter, vous déstabilisant et vous forçant à regarder autre part pour plus de sûreté. Mais loin d'être quelqu'un de présomptueux, cela faisait fort longtemps qu'ils n'avaient plus d'effets sur moi. Bien au contraire. Le temps avait effacé ce passé nauséeux entre nos nations et depuis, mon regard se complaisait volontiers à croiser celui de la majestueuse magnificence du désert.. ma réponse c'était imbibée de l'air qu'elle avait pris en s'adressant à moi. Je la connaissais assez joueuse, la suite de la discussion promettait énormément bien qu'elle ne m'avait sans doute pas invité pour causer du pain du jour ou du temps qu'il fait dehors. Un dialogue scellé dans le bois, voilà à ce que je m'attendais.Et j'étais bien curieux de savoir quelles motivations réelles l'avaient poussés à m'inviter ici même. Nos villages n'avaient pas à souffrir de tentatives insidieuses de la part des Nukenins et des Yakuzas. Du moins, c'était vraisemblablement le cas pour mon pays. Je ne les tenais pas en estime, mais ils devaient sans doute savoir que c'était un acte plus que suicidaire d'attenté à mon pays. Concernant Suna, je n'étais sûr de rien d'autant plus que la réputation de ce pays n'était guère très florissante. Je m'écartais du point d'ancrage, mais je devais avouer que ma curiosité n'était en rien entamé.


« Mise à part le fait que c'est sans doute le rôle d'un de vos subalternes de vous prévenir lorsqu'une délégation étrangère arrive, d'autant plus lorsque c'est vous même qui avez invité la dite délégation, je pense plutôt que c'est à vous de faire la part des choses, Maître Kazekage »

    J'avais une estime tout à fait particulière pour l'apostropher de cette façon et l'appeler "Maitre Kazegae"..J'avais répondu à son accueil d'une façon prompt et courtoise, tout en chanson et musique. Quelque peu déstabilisante tout de même. Mais ce n'est pas comme-ci elle ne savait pas à qui elle avait à faire. Cassant ? Il m'arrivait de l'être parfois, mais sans plus, toujours avec modération. Quant à sa dernière remarque, elle attisa un peu plus ma curiosité. J'esquissais un léger sourire tout en ayant un semblant de méditation. « recèle plus de dangers que n'importe où ailleurs. » J'étais curieux de connaitre ces fameux "dangers". Ou bien ces "dangers" n'étaient riens d'autre que "moi" maintenant que je me trouvais chez elle. Mais cela m'étonnais fortement qu'elle use de ce genre de flatterie, ce n'était pas son genre. Elle qui arbore plutôt un style froid et supérieur en tant normal. Un fort contraste avec ce que je pensais sur le moment, en somme. Mon visage lumineux s'était imprégné de toute la beauté dissimulée de ces lieux. Oui oui, c'était une métaphore, mais elle résumait assez bien la situation. J'avais un "air" qui ne lui plaisait pas et elle m'avait à de nombreuses reprises conseillé de faire attention quant à cela. Je ne la savais pas impulsive et cette citation faisait partie du passé. Mais lorsqu'on est un Kage, chaque mot, chaque phrase à son importance et cela m'encourageait à croire qu'elle n'aurait pas oublié et qu'elle me ferait une nouvelle fois cette réflexion. Surprise or not surprise, tel serait la question qu'elle se poserait. À vrai dire, c'était plus une certitude qu'un doute. Elle voulait me faire face une fois de plus dans l'un de ses impétueux débat qui ne la conduirait qu'à courber l'échine face à moi. Croiser le fer avec l'impératrice du désert.. plus un exercice de style qu'une véritable conversation avec un but et des objectifs fondés.


« Cette légère respiration s'écrasant sur mon visage en dit bien plus sur tes intentions que ces mots bien flatteurs. Ton charme, ta prestance, ta justesse.. garde tes armes pour le prochain idiot qui viendra se prostituer dans ta bâtisse. Si tu m'as fait venir, je ne pense pas que c'est pour parler du temps qu'il fait dehors, bien qu'il tourne et tu n'es pas sans savoir qu'une ombre commence à s'étendre. Si c'est pour parler de ça, je suis tout ouïe »

    Prononcé sur un ton assez serein et non malveillant, je commençais la discussion
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Hoshizora Sakyuu
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptySam 19 Jan - 20:12

Son regard impétueux, cet air presque désinvolte mais si sérieux...il faisait tout pour montrer qu'il lui était supérieur. D'un certain côté, c'était peut être vrai. Mais dans d'autres domaines, elle n'aurait fait de lui qu'une bouchée. L'idée de le faire enfermer dans ses propres geôles et de déclarer la guerre au pays du feu lui était passée par la tête. Seul problème, en tant que digne rival de sa personne, il était bien trop intelligent et puissant pour se laisser faire. Les geôles n'étaient pas conçues pour y garder des Kage. Et encore moins des personnes comme Tenshirama Senju. Son nom, il le pensait, la ferait trembler. Mais après tout, elle était une Sakyuu. Elle était la descendance des clans fondateurs, un sang pur, un sang qui n'avait pas été souillé par les clans étrangers. Le feu brûlait dans ses veines, comme le poison qui rongeait le cœur de ses victimes. Mais l'heure n'était pas aux fantasmes meurtriers. Un jour, elle l'aurait, d'une façon ou d'une autre. Et enfin, elle pourrait lui montrer que sa douce haine pouvait la pousser à faire des choses abominables. Non, pas lui. Elle ne lui ferait pas le même mal qu'aux autres. Il méritait mieux. D'une certaine façon, elle l'aimait, c'était un fait. Et si il venait à disparaître, sur qui jetterait elle son dévolu haineux ? L'Hokage était un compagnon de jeu, pour elle. Il était essentiel à sa santé mentale. Elle aimait bien trop le peuple du pays du vent pour rejeter sa colère, sa haine ou son mépris sur lui. Tenshirama, avec ses grands airs de conquérant, d'homme détenteur de pouvoir et de guerrier vaillant était la cible idéale. Mais pour le moment, il lui fallait refréner son ardeur, son envie de l’agacer, de le titiller, jusqu'à ce qu'il craque et prenne part au jeu. Jouer. Voila ce qu'ils passaient leur temps à faire. Jouer, toujours, tout simplement. Pourtant, il faudrait bien qu'un perdant se déclare, un jour.
Alors que leurs regards luttaient l'un contre l'autre, tels deux brasiers, elle se souvint du sujet de sa convocation. Il parla. Et ses mots furent tranchants, mais ses yeux ne quittèrent pas les siens. Sa dernière remarque lui prouva qu'elle lui faisait de l'effet. Parfait. C'était le cas pour tout le monde de toute façon. Mais certains hurlaient de terreur a sa vie quand d'autres tombaient en pâmoison.


« Aucun idiot, hormis toi, n'a mis les pieds dans ma « bâtisse » depuis que je suis au pouvoir, mon très cher Tenshirama. »

Et sur ces mots désinvoltes, elle rit doucement, desserra son emprise sur les épaules de l'Hokage et alla s'asseoir en face de lui. On servirait bientôt le repas et elle voulait aborder le sujet avant de toucher à la nourriture. Il n'était pas bon, chez les Sakyuu, ne commencer à parler de thèmes aussi délicat que celui de l'infiltration, du meurtre ou de la trahison en attaquant la soupe. Pendant un instant, il y eu un silence ou elle entreprit d'étudier ses iris. Son visage. Comme souvent, elle resta deux minutes dans le silence. Qu'est ce qu'elle aurait aimé savoir ce qu'il avait dans la tête, ce qu'il pensait. Il n'avait rien de fascinant, physiquement parlant, et pourtant il l'était. Certains membres des Lames Ecarlates étaient ainsi. Avec un tas de secrets cachés derrière leurs pupilles. Des secrets que la Kazekage brûlait d'envie de connaître, dans sa grande curiosité. Une curiosité malsaine qui la perdrait peut être un jour. Mais ce jour n'était pas encore arrivé.

« Tu sais, il existe en ce bas monde de la vermine si détestable et si peu honorable que tenter de s'y frotter reviendrait à être souillé pendant des années. Cette vermine s'infiltre comme des souris, creuse son trou et s'installe afin d'y vivre une vie prospère et paisible. Le seul problème, c'est que cette vermine dérange les propriétaires des lieux. La vermine doit survivre. Elle de soit se nourrir. Elle doit subsister, quitte à faire quelques morts, quitte à faire couler un peu de sang. La vermine peut être aussi maligne que simple d'esprit. Et dans le second cas, il est facile de la débusquer. Mais dans le cas où la vermine se voit dotée d'un cerveau qui fonctionne bien, il devient plus difficile de lui imposer des pièges, de l'attraper.»

Elle amenait le sujet calmement, les yeux rivés sur la table, pensive. De la vermine. Voila ce qu'étaient les déserteurs. Les traîtres. Les chiens. Ils ne valaient rien. A ses yeux, ils n'étaient qu'un peu de poussière dans son œil. Mais trop de poussière finirait par lui obstruer complètement la vue. Hoshizora parlait d'eux d'un ton détaché, presque désinvolte, comme si tout cela était normal de faire la chasse à la vermine pour lui faire subir les pries atrocités. Mais elle ne prennait pas de plaisir sadique à les torturer. Ceux qui lui tombaient entre les griffes avaient commis de graves erreurs. Elle les aurait laissé s'échapper, elle les aurait chassé définitivement du pays du vent si ils n'avaient pas fait l'erreur de réduire des Sunajins, sa famille, ses « enfants » à l'état de cadavres gelés ou carbonisés. Ils étaient de plus en plus nombreux. Ils grouillaient tel un milliers de fourmis qu'elle voulait écraser sous ses pieds. Pourquoi se rassemblaient t'ils ? Pour être plus forts ? Pour se sentir plus forts ? Une chose était certaine. Ils faisaient du mal aux siens. Et cela, elle ne pouvait le tolérer. Elle avait une petite surprise pour le Hokage. Peut être serait t'il horrifié. Peut être ne supporterait t'il pas cette vision macabre. Mais elle tenait à justifier ses dires.

« Fort heureusement, j'ai l'esprit suffisamment vif et alerte pour pouvoir traiter le pays de cette maladie. De cette infection. La vermine, avec un peu de poison, peut rapidement disparaître. Mais il y à autre chose. Autre chose de bien plus dérangeant que la vermine. »

La Kazekage jeta un regard entendu aux lames Ecarlates. Deux d’entre eux s'en vinrent, disparaissant dans un couloir. Ils allaient chercher la petite surprise pour l'Hokage. Certes, elle même n'approuvait pas la décision de lui montrer une telle chose, mais cela en valait bien la peine.
On commença à servir le repas. Deux jeunes filles se chargeaient de disposer les couverts tandis qu'Hoshizora et son invité patientaient. Il leur fut servi une viande délicieuse baignant dans une sauce à l'air appétissant. La Kazekage remercia les deux jeunes serveuses avec un sourire affectueux aux lèvres. La nourriture était toujours divine. Les deux jeunes filles s'inclinèrent respectueusement et Hoshizora les regarda s'éloigner, retourner aux cuisines. Elle vouait un amour maternel à tous ceux qui l'assistaient chaque jour. Chacun sous son toit était protégé et chéri. Shinobis, Archivistes, serveurs... Tous étaient sa famille. Ses trésors. Tout particulièrement les tout jeunes ninjas. Les enfants. Elle aimait les enfants. Et le monstre qu'elle s'apprêtait à présenter à son invité en avait tué un bon nombre dans les pays voisins ainsi que dans le sien. Elle le gardait en vie pour le moment, car elle avait encore des informations à lui soutirer. Cette créature qu'on ne pouvait plus appeler humain avait commis tant d'atrocités que son cœur se soulevait rien que d'y penser.


« Sais tu ce qu'est un monstre ? Est tu sûr de savoir ce qui fait l'essence même d'un tel être ? Et bien, un monstre n'éprouve pas d'amour pour ses semblables. Un monstre détruit ce qu'il juge pur et innocent. Un monstre pervertit tout autour de lui. Il ne peut contrôler son instinct. Son ardeur meurtrière. Un monstre ne se contente pas d'agir, il réfléchit. Il prémédite ses actes. Je suis sûr que tu as déjà croisé un tas de monstres, Tenshirama. Mais jamais un comme celui ci. »

Et une silhouette qui semblait à peine humaine rampa en leur direction à une vitesse folle. Un cri déchira s'échappa de sa gorge quand un cliquètement de chaîne se fit entendre. Il fut stoppé net dans sa course et resta immobile, suffoquant. Un membre des Lames Ecarlates à la carrure massive retenait la chaîne reliée au collier que la bête portait autour du cou. Physiquement, il était humain. C'était indéniable. Le torse nu, de nombreux tatouages ponctuaient son corps, dont un emblème que Tenshirama reconnaîtrait sans doute. Le visage de l'homme était défiguré par la douleur et se nécrosait lentement, ainsi que la peau à l'emplacement de son cœur. Impossible de lui situer un âge. Quand Hoshizora le vit, elle sera les dents et plissa les yeux. Le voir, là, dans cet état, ne suffisait même pas à la satisfaire. Il avait violé, blessé, assassiné de jeunes shinobis et kunoichis. Il avait fait une grave erreur en pénétrant au pays du vent.

« Je te présente Le Glouton. Pourquoi porte t'il ce nom ? Tout simplement parce qu'il a commis un crime d'avidité. De sang. De chair tranchée. Et bien d'autres choses. »

D'autres choses qu'elle ne préférait pas évoquer.

« Voici ce qu'on appelle un Yakuza. Mais je ne t'apprends rien. Celui là, malheureusement, à été rejeté de son clan. Tu comprends sûrement pourquoi. Et cela s'avère plutôt problématique. Car ce genre de monstre là ne menace pas seulement mon pays. Mais aussi le tien.»

La Lame Ecarlate tira de nouveau sur la chaîne et l'homme, qui n'en était plus un, poussa un cri bestial avant de tenter une attaque. Il concentra son chakra dans ses paumes. Mais en vain. L'énergie grisâtre se dissipa immédiatement.

« Tu comprends, je lu ai administré un baiser de mon crû et insufflé par ce biais un poison qui le détruit lentement. Malheureusement, je ne pourrais pas faire pareil pour tous ses congénères encore dans la nature. »

L'expression sur le visage de la Kazekage avait changé. Elle affichait une expression grave. La présence de la bête lui avait coupé l'appétit. Elle repensait à tout ce qu'il avait infligé aux shinobis et kunoichis partis en mission, revenus gravement blessés, violentés. Elle s'inquiétait pour son pays et malgré un égoïsme très présent, elle ne pouvait s'empêcher de penser aux autres jeunes ninjas des autres pays. A leur sécurité. C'était pour cela qu'elle avait convié le Hokage dans sa demeure.

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Senju Tenshirama
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptySam 19 Jan - 21:43

« Voici donc l'éternel secret Hoshizora Sakyuu, Kazekage cinquième du nom.. oblitérer le mal par le mal, éteindre l'existence du mal par le mal. Je te croyais plus sage depuis le temps, mais je me rends compte que je me suis fourvoyé. Je suis quelqu'un de naïf pour avoir cru que tu partais sur la bonne voie. Mais après tout ce qu'on traversées nos pays, toi tu ne te contentes de rendre ce qu'on t'a donné. Le monde n'évoluera pas avec des pensées aussi obsolète que celle-ci. Et avec tout le respect que je te dois, la flamme de la volonté qui est en moi, je ne la laisserai pas s'éteindre. Peu importe les actes qu'il a commis, la souffrance restera la même. Quand tu seras grande, ne garde de rancune envers personne. N'oublie jamais que tous les shinobis, peut importe ce qu'ils ont pu faire, sont frères et qu'il faut répondre aux offenses et même au mal par le pardon et l'amour. Est-il imaginable que le Rikudo ait pu, par rancune, créer l'homme à son image dans le seul but de le rendre fou ? Je ne le pense pas. Mais ne soit pas assez bête pour faire couler de nouveau du sang. En chaque être il y a du bon, et j'en suis persuadé. Même si nous sommes parfois poussés à l'extrême on ne doit pas succomber à notre haine et notre rage. J'ai perdu tellement d'être qui m'étaient chers et je ne laisserai pas ces sentiments dicter une fois de plus ma conduite. Le mal qui te fait mal, n'est pas le mal qui t'arrive, mais le mal que tu lui fais... meurtrier.. assassin.. tant d'appellations pour ne signifier qu'une chose. Le jugement de la mort ne devrais jamais exister.. »

    Elle m'avait profondément piqué. Sa haine la dominait depuis bien trop longtemps. Elle était écœuré, son cœur éreinté par ce genre d'abominables individus. Mais elle n'allait pas dans la direction de cette paix sur laquelle elle avait insisté par le passé. Non. Elle empruntait un tout autre chemin. Ce chemin de Fortune si nauséeux.. je ne la laisserai pas s'écarter du droit chemin, peut importe ce que cela impliquerait. Je n'étais pas en mon territoire et n'avait nul pouvoirs en ces lieux, si bien que le seul que j'avais été celui d'épargner l'âme de ce malheureux d'un trépas sans autre fondement que celui de la haine d'un village, la haine de l'impératrice du désert. Ma conscience, ma forte volonté.. mes seules armes qui me permettraient de m'opposer un tant soit peu à ses actes et ses dires. Je ne la laisserai pas éliminer cet individu méprisable. Elle avait l'expérience de la guerre, tout comme moi. Mais des pensées bien différentes. Je ne pouvais pas lui soustraire cette souffrance, cette douleur lancinante de son coeur. Mais l'atténuer cela pouvait être plus certains. Ne prêtant pas attention aux mets qui venaient de nous être servi, je me levais lentement du siège où j'étais assied. L'individu enchaîné comme une bête que l'on amenait à l'abattoir faisait de la peine à voir.. Je n'avais pas de pitié pour lui, seule une conscience qui se refusait d'en observer le spectacle en le laissant succomber à ses blessures. Mon regard lumineux, chaleureux s'était substitué à un regard ou se mêlait à la fois incompréhension et fatigue.Oui, une fatigue de constater que le monde shinobi n'allait que de Charybde en Scylla. Il y avait bien d'autres moyens pour contrer ce monde ou criminels et criminels factices ne cessaient de se reproduire. Un moyen autre que celui du sang-versé. Mais elle, elle ne l'avait pas compris. Et je ne pouvais pas lui en vouloir de croire qu'elle pensait prendre les meilleures décisions. Mais ce voir dicter la conduite sous son propre toit de la part d'un autre Kage, elle ne l'accepterait pas. C'était une certitude. Plaquant ma main droite contre le bord de la table, je prononçais sur un ton désinvolte ma technique


« Mokuton : Mayu no Kaifuku.. »

    Un magistral cocon de bois recouvrit le dit ex-Yakuza. Cette technique éveilla directement les "Lames écarlates" à chaque recoin de la pièce. Ceux-ci commencèrent à s'armer sous l'impulsion de mon obstruction au sort du misérable. Plaquant l'autre paume en évidence sur la table, j’exécutais une seconde technique, celle des racines de colère. De façon à ce que je puisse continuer de partager mon point de vue avec la Kazekage. De nouvelles racines, plus fines, percèrent la croûte terrestre pour s'enrouler autour des chevilles des shinobi pour remonter jusqu'aux bras et ainsi les immobiliser complètement.


« Je ne peux pas te laisser le tuer. Je ne suis pas chez moi, et je n'ai nulles droits de vie ou de mort sur tes terres. Mais je suis prêt à courir le risque de m'opposer à ta décision de l'annihiler, même si cela peut mettre un terme à notre relation. Mais il serait grand temps que tu ouvres les yeux bon sang ! Tu ne mérites pas le titre de Kage en agissant ainsi.. Un Kage n'agit pas pour ses intérêts personnelles. Et je suis sûr que ton peuple à en assez d'être souillé par le sang qui est versé et que tu t'apprêtes à verser. Il n'est pas excusable, certes, mais il mérite un jugement. Je m'opposerai à toi jusqu'à que tu comprennes qu'en agissant de la sorte tu entretiens un engrenage incertain. Tu peux me croire..»

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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptyDim 20 Jan - 20:16

Hoshizora se leva brusquement de sa chaise, le cœur battant à tout rompre.
Était il aveugle ? Était il aveugle ?! La créature rampante n'était plus humaine depuis longtemps. Ce n'était rien de plus qu'un tas de chair et de rage intense, de besoin sadique intarissable. C'était un monstre, plus un être humain ! Plus du tout un être humain ! Hoshizora se souvenait parfaitement de sa capture, car elle y avait participé. Elle se souvenait des yeux révulsés de la bête, de son regard avide quand il avait posé les yeux sur elle, de son corps parcouru de convulsions incessantes. Il n'était plus que l'ombre de lui même quand ils l'avaient trouvé traînant au pays du vent. Il se laissait guider par ses pulsions meurtrières, par sa conscience perverse. Il se laissait guider par l'envie de détruire et d'asservir. Il avait violé. Tué. Pillé. Et l'Hokage voulait lui laisser la vie sauve ? Mais ou allait ce monde de fous ? Ou allait le monde shinobi si on laissait les plus grands criminels s'en sortir ? Peut être aurait il pu obtenir son pardon si il n'avait pas violenté de si jeunes shinobis. Mais c'en était trop pour Hoshizora. On ne touchait pas aux enfants. A ses enfants. Les enfants du pays du vent. Son pays. Sa nation. Sa patrie. On ne touchait pas à de tels trésors. Sa famille.
Et comment osait il sous son propre toit ? Sous sa propre demeure ? Il en avait de l'audace pour faire une chose pareille en présence des Lames Écarlates. Cet homme, c'était lui, le fou, dans cette pièce pour laisser un tel monstre survivre ! Bon sang ! Mais pourquoi s'obstinait il avec ses idées de paix utopiques ? Pourquoi, hein ?! Pourquoi fallait il toujours qu'il la contredise ! Qu'il prenne ses propres manières de faire pour les meilleures au monde ! Hein ?! Pourquoi ?!
Le peuple de Suna criait vengeance. Il hurlait vengeance ! Les habitants en avaient plus qu'assez de toute cette violence perpétrée par les déserteurs, ces chiens de leur race, ces pauvres traîtres, ces criminels sans foi ni loi qui cherchaient à s'approprier des parcelles de territoire pour y creuser leur trou de vermine et y loger le plus longtemps possible ! Et bien, elle mettrait feu à tous les terriers de pauvres rats qu'elle croiserait ! Elle les enfumerait et les laisserait crever sans pitié ! Oui ! Sans pitié ! Pas de pitié pour les monstres, pour les tueurs d'enfants ! Pour les violeurs d'enfants ! Pas de pitié. Pas de quartier. Sa rage n'avait aucune limite pour nettoyer ce monde souillé de tant de créatures infâmes, qui ne méritaient pas le nom d'humain. Et cet homme, dans cette pièce, ce chien rampant à même le sol...L'envie de le tuer devint si brûlante tout d'un coup qu'elle se mit à suffoquer. Oh, et par la même occasion elle tuerait Tenshirama, puis ferait un collier de ses tripes. Elle offrirait ce collier à son compagnon félin, qui dormait paisiblement, là haut, dans ses appartements, et accrocherait sa tête dans le hall du palais en guise de trophée. Oui, oui, oui. Et elle apprécierait tant ce moment ou sa lame fendrait en deux le crâne du misérable monstre. Et elle jubilerait quand elle croiserait le regard de Tenshirama avant qu'il ne périsse carbonisé. Oui, oui, oui. Elle prendrait tant de plaisir à les annihiler. Puis, elle irait conquérir Konoha, puis Iwa, puis Kiri, puis...Des larmes de rage coulèrent sur son visage.


« Tu oses ! Tu oses dans ma propre demeure ! Est ce toi le Kazekage ? Est ce toi qui veille sur le pays du vent ? Est ce toi qui chaque jour, doit essuyer des pertes désolantes ? De jeunes shinobis, des enfants violés, dépouillés de leur chakra et tués ?! Et tes enfants, à toi ! Est ce que tu aimerais qu'on leur fasse subir la même chose ? Est ce que tu aimerais qu'un monstre pareil leur inflige tout ça sous ton nez ? Tu aimerais les voir souffrir autant que les miens ont souffert ?! NON ! Parce que tu tiens autant aux habitants du pays du feu que moi aux habitants du pays du vent ! »

Et c'était pour cela qu'elle s'était engagée à nettoyer le monde de la vermine. Elle les tuerait tous de ses mains si il le fallait. Elle tremperait ses paumes dans leur sang si il le fallait, leur arracherait la mâchoire d'un coup, brûlerait leurs cœurs sur un autel. Elle ferait tout pour que la mort cesse de prendre les siens. Et dans une frénésie totalement meurtrière, elle se mit à suffoquer de plus belle, son cœur sur le point d'exploser dans sa poitrine. La rage s'emparait d'elle. Elle perdait le contrôle. Bientôt, Tenshirama se verrait souffrir le martyr. Sa peau était de bois ? Son sang à elle, était de la lave en fusion, prête à faire fondre n'importe quoi. Alors que quelques Lames Ecarlates commençaient déjà à se libérer des racines meurtrières, arme au poing, Hoshizora leur fit signe de rester à leur place et de ne rien tenter. Un regard entendu suffit à leur faire comprendre ce qu'elle voulait. Les larmes de douleur continuaient de ruisseler sur son visage. Elle était faible. Si faible, si bornée, si irrécupérable.Non. Elle allait agir. Et Tenshirama le regretterait. Il regretterait ses actes.

« Tu n'es pas dans ton pays. Tu es dans ma demeure. Mon palais. Ce n'est donc pas ton droit de prendre des décisions quant à mes prisonniers. La torture est la spécialité des Sakyuu, le sait tu ? Dans mon clan, on privilégie les insectes, le poison ou les créatures sauvages. Mais mon père et moi avons toujours préféré le feu. La destruction par le feu. Je préfère te dire que tu vas souffrir pour cet affront. »

Lui faire croire son qu'elle voulait bien lui faire croire. Elle et lui avaient toujours joué sur l’ambiguïté. C'était même devenu le symbole de la relation haineuse qu'ils entretenaient. L'ambiguïté. Pour commencer, elle allait le faire patienter un peu avec une petite surprise de son crû. La colère l'aveuglait. Elle empruntait le mauvais chemin et elle le savait. Mais que restait il d'elle après tout ? L'homme dont elle n'osait même plus prononcer le nom avait fait d'elle une masse compacte de souffrance et de rage. Il lui avait fait goûter à la douleur sous sa forme la plus pure. Elle en gardait encore les cicatrices physiques et mentales. Elle n'aspirait plus qu'au meurtre. Et plus rien ne pourrait l'arrêter dans sa quête de destruction et de vengeance. Toshishiro. Toshishiro. Toshishiro. Trois fois ce nom résonna dans sa tête. Le souvenir de ce qu'elle avait enduré auparavant fit bouillonner son sang dans ses veines.
Et au fond, tout au fond d'elle même, une voix lui hurlait d'arrêter. Si seulement Kohama avait été là. Si seulement quelqu'un pouvait l'arrêter. Si seulement quelqu'un pouvait l'aider. Si seulement elle pouvait mourir maintenant avant de faire une connerie qu'elle regretterait.


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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptyLun 21 Jan - 10:07

    Etre Kage ne signifie pas s'octroyer tous les droits, même si on estime ou pense qu'autrui les approuve. Et cela, elle ne l'avait pas compris. Elle sombrait petit à petit dans une rage ténébreuse ou même la plus bénigne de ses attaques pourrait avoir des conséquences dramatiques sur le paysage du désert tout comme sur mon apparence. Je n'étais pas ignorant de ses facultés à pouvoir manipuler correctement le Katon, toutes ses actions prémédités auraient leurs conséquences et je ne pouvais pas me permettre de mettre notre entente sous le joug d'une futur guerre. J'y avais peut être était avec tact, je devais le reconnaître, mais cela ne changerait pas pour autant ma position à l'égard de cet homme qu'elle avait condamné à mort. Elle n'avait pas écouté un traître mot ce que je lui avais dit précédemment car son cœur était encore bien trop ardent et intolérant envers le mal qui la piquait depuis plusieurs années. Elle n'avait vu dans mes phrases que des mots traîtres à notre cause commune : l'éradication de des éléments impures en ce monde. Elle se complaisait dans sa vision frivole du monde sans pour autant tenir compte d'autrui, du monde qui l'entoure. Ceux qui avaient fait couler le sang devaient à leurs tours subir le même sort, être châtié, expédié dans le grand brasier de l'enfer. Elle est bien trop impliquée dans cette bataille qu'elle essayait tant bien que mal de régler, mais hélas, de façon personnelle, ce qu'il ne fallait pas. Même si elle était intimement convaincue que son peuple se ralliait à sa cause, il n'en était peu être pas.. Sa colère l'aveuglait depuis bien trop d'années, bien trop d'années où elle n'avait pas connu la paix. Mais à l'heure actuel, elle n'était plus que le reflet de ces années à s'être lamenter sur son sort sans essayer de retrouver la lumière. Actuellement, elle n'avait pas l'étoffe d'un Kage. Mais elle se battait pour des convictions qu'elle croyait justes, certes, même si ce n'était pas le cas.


« Tuer un homme, ce n'est pas défendre ses convictions, c'est tuer un homme.. Les représailles humaines sont souvent plus injustes que les crimes qu'elles prétendent punir.. Mériter la mort.. nul ne voudrait la mériter. Tu bafoues ce que les précédents chef de ce village on construit, ils n'auraient pas souhaité voir leur demeure sombrer à cause de la colère et des impulsions meurtrières d'une ignorante qui estime que la mort est le seul moyen pour établir la paix. Un monde de paix souillé par le sang.. voilà telle que tu l'as vois ta paix.. tu ferais mieux de partir loin et de ne jamais te retourner. Non, ne te retourne jamais si tu estimes que la mort et le sang sont les seules moyens pour venir à bout de ce qui est le plus désagréable en ce monde. Ne te retourne pas, car ce n'est pas digne d'être Kage.. Si chaque blessure te mets dans des états comme celui-ci, tu n'es pas taillé pour conserver un post aussi important dans le monde construit sur les vestiges du Rikûdo »

    J'étais froid, dur, mais c'était le reflet de toute ma philosophie. J'avais assez vu de choses dans ma vie pour connaitre les souffrances qui l'éreintaient et pour savoir ce qu'il fallait faire ou ne pas faire dans ces moments-là. Je risquais gros, je risquais ma vie, je risquais de perdre Konoha à tout instant, mais je lui barrerai la route, car la seule douleur qui m'affectait et m'affecterait toujours, c'était celle d'abandonner la forêt sacrée du Pays du feu, oui, mon Konoha, mon feu. Ce feu qui m'anime et qui continuera toujours de m'animer, peut importe les actes, les conséquences et les circonstances. Ce qui se passait aujourd'hui, je n'en aurai aucuns remords, car mes convictions étaient les plus fortes. Et c'est ce qu'il lui déplaisait. Aujourd'hui, je lui ferai prendre conscience de ses actes, que la paix peut s'obtenir non par le sang, mais par des actes sincères et sensés.Mais pour l'heure, j'avais surtout à faire à une bête enragée et sa garde d'élite. Je n'avais pas vraiment d'autres alternatives que celle de calmer le jeu. Mais pour calmer ce jeu, il faudrait reprendre à zéro. Sa colère l'aveuglait beaucoup trop pour qu'elle puisse repartir sereinement du bon pied dans cette conversation. Je l'observais sans sourciller, analysant avec soin la situation dans laquelle je me trouvais. Son tempérament impulsif me ferait défaut, mais quant à savoir le moment où elle lancerait l'assaut.. je n'étais certains de rien. Il me faudrait être réactif, précis et habile. Contre-attaquer directement pour ne pas avoir à souffrir de nouvelles tentatives de guillotine de la part de celle-ci. Fixant les racines éparpillées un peu partout dans la salle, je poursuivis sur un ton serein et dans l'optique de gagner du temps pour préparer ma prochaine technique qui mettrait, je l'espère, un terme aux hostilités.. La salle n'était pas très grande, les portes closes et les fenêtres quasi-inexistantes, tous les points étaient regroupés pour garantir une meilleure efficacité de ma technique


« Tu te fourvoies ma grande, il ne s'agit pas de ton p

    Avant même que je puisse terminer ma phrase, une salve de feu fut projetée dans ma direction. Comme je l'attendais, elle avait misé sur la rapidité de sa technique pour essayer de m'avoir. Mais mon contrôle du Mokuton me permit de dresser rapidement un épais mur de bois en face de moi pour contrer sa technique. In-extremis, c'était le bon terme. Désormais absent du champ de vision de la Kazekage, un nuage de fumé commença à se propager dans la pièce, masquant la visibilité des Lames écarlates se trouvant près de moi. Joignant mes mains, j'exécutais la technique tant préparé


Petite image pour tu vois à peu près la parade que je fais
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« Mokuton - Kourin Kajukai ! »

    De grandes et majestueuses fleures commencèrent à pousser à la place des racines mortes et étalées sur le sol dallé, recouvrant la pièce d'un épais manteaux verdâtre et boisé. Les soldats semblaient se débattre d'une substance agressant leurs sens, et au fur et à mesure que leurs déterminations semblaient croître, ils s'affaissaient, s'écroulant par terre comme des insectes. Ma technique avait réussi, mais concernant Hoshizora, c'était une tout autre question. Je n'étais pas affecté moi- même par le pollen que ces plantes dégageaient


« Nous rediscuterons de tout ça à tête reposé, lorsque ton esprit cessera de naviguer dans ce chaos »

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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptyMar 22 Jan - 20:17


Blackout. Le noir total. Les ténèbres complètes. Plus rien. Pas un son, pas une pensée. Rien que le noir qui l'entourait et l'étreignait dans ses bras épais et puissants. Ce noir sans scrupules qui l'emplissait et l'étouffait, la métaphore de sa haine si abondante pour le monde entier. Sa haine et son désespoir mêlés étaient une cascade d'encre infecte, le sang de toutes ses victimes qui se déversait en elle. Elle ne voyait rien , ne sentait que ses membres abandonner petit à petit alors que son esprit lâchait prise. Elle ne sentait plus son corps, et se laissait flotter dans un nuage de brume épaisse, domaine de l'incompréhension et de l'improbable. Elle n'avait pu réagir assez vite pour éviter cela et se retrouvait désormais aussi légère que l'air, mais le poids de ses erreurs et de sa haine sur le cœur, comme écrasant son souffle dans un étau. Plus rien autour d'elle ne bougeait. Le silence. Le calme. Puis, vint la douleur. Et la douleur fut terrible.

Ce fut tout d'abord comme si on lui brûlait les poumons, comme si de la lave en fusion faisait fondre ses voies respiratoires, comme si sa gorge prenait feu. La souffrance se faisait plus intense tandis que la chaleur bien trop puissante se propageait dans son sang. Ses veines étaient bouillonnantes de colère, la douleur venait de l'intérieur. Ses os s'étirèrent dans tous sens. Elle tenta d'hurler. En vain. Rien ne sortait d'entre ses lèvres. La morsure du feu faisait brûler son épiderme, son corps entier, pour finalement s'attaquer à son cœur. Celui ci sembla exploser d'un coup, comme une bombe, avant de répandre tous ses fragments sur le sol. Le problème venait du cœur. De la mécanique du cœur, totalement rouillée, totalement désordonnée. Depuis longtemps, c'était son cœur qui la faisait tant souffrir. Son cœur qui s'était fragmenté avant de se briser en milles morceaux sous son nez. Jamais elle n'avait cherché à le réparer. Jamais elle n'avait voulu tenter la douloureuse expérience de recoller les morceaux un à un. La mécanique du cœur. Elle avait totalement oublié son fonctionnement. Après qu'il eu été poussé à bout, elle l'avait délaissé pour ne suivre que ce que lui disais sa tête. Elle s'était laissée aveugler par la haine, la soif de vengeance qui hantait ses pensées et sa raison. Mais depuis, elle n'avait que rarement écouté les appels de cette pauvre petite chose qu'était son cœur. Elle laissait ses pulsions la guider, son envie de tuer la dominer. Il fallait les éliminer. Tous. Tous ceux qui voulaient briser le peu qu'il restait d'elle. Le peu qu'il restait d'espoir en elle. Et pour cela, elle avait employé toute la violence que lui avait donné son désir brûlant de voir tous ceux qui s'opposaient à elle ramper à ses pieds. En suivant son dessein premier, elle en avait oublié d'être humaine. Hoshizora était un être dont la mécanique ne fonctionnait plus de la bonne façon depuis très longtemps. C'était elle, le monstre. Un monstre énorme, gigantesque et imposant qui tuait les plus petits monstres, ceux qui osaient venir se mettre en travers de son chemin. Et les grands monstres comme elle, avec le cœur cassé et le squelette brisé, ne pouvaient que se montrer inhumains envers les autres.

Mais depuis trop longtemps, elle se laissait aller à la dérive et personne ne réussissait, pas même Kohama qui employait tous les bons soins du monde à la garder en vie n'était parvenue à attiser sa rage, sa colère sans limites, cette douleur impossible à apaiser. Le monstre hurlait en elle, touché. Le monstre voulait de l'aide, il hurlait à l'aide, au secours. Le monstre voulait redevenir un semblant d'humain. Mais le monstre était bien trop seul, bien trop solitaire pour recevoir de l'aide. Il s'était enfermé dans sa petite carapace pour se protéger des attaques extérieures. Sa seule offensive était la destruction massive. Le monstre ne tenait plus. Le monstre s'affaiblissait de jour en jour. Et ce jour là, était le jour de trop. Alors que toute la douleur atteignait son apogée, Hoshizora fit ce qu'elle faisait le mieux. Elle lutta avec violence, ce qui restait de son malheureux cœur baignant dans la rage. Elle lutta avec tant de force et de détermination que la douleur recula, recula, chercha à disparaître, acculée, puis revint de plus belle, de plus en plus piquante, de plus en plus intense. La douleur voulait annihiler. Mais elle ne se laisserait pas faire, oh non, elle ne se laisserait pas faire. Et alors que son combat intérieur prenait une tournure victorieuse, Hoshizora abandonna. Elle était seule. Toute seule pour lutter. Seule, elle n'arriverait à rien. Elle baissa les armes, abandonna tout plan d’offensive dans un cri de douleur lancinant. Elle n'y arriverait jamais. Jamais...Elle finit par être vaincue. Puis, toute la douleur retomba. Elle ne sentit plus rien. Plus rien hormis une boule de chaleur sur ses jambes. Elle sentait de nouveau ses jambes ! Et la chaleur était douce, agréable, presque plaisante. Elle ouvrit doucement les yeux et ceux ci rencontrèrent le plafond. Le plafond de sa chambre. Elle tenta de voir ce qui se trouvait étendu sur ses jambes et y trouva son précieux félin, couché allègrement les pattes sur ses tibias. La bête, paisible, bailla de lassitude et jeta un regard facétieux à sa maîtresse. Ses beaux yeux vert brillaient d'intelligence. Comment s'était t'elle retrouvée dans ses appartements ? Les souvenirs revinrent rapidement et elle décida d'exploser de nouveau de colère.


« Qu'est ce que je fais là ? Ou est ce putain de Tenshirama ? »

Comme si l'autre matou tranquillement étendu sur ses pieds allait lui répondre. Et pourtant, le chat sauvage tendit l'oreille, jeta un œil aux côtés d'Hoshizora, qui, malgré un mal de crâne totalement incroyable tourna légèrement la tête pour y voir l'Hokage qui affichait une expression soucieuse. Elle tenta de se débattre, mais ses membres étaient enfermés dans un puissant étau de bois. Mais inutile de chercher à lutter, la Kazekage se sentait vidée de toute puissance, de toute détermination.
Ses cheveux étaient détachés, elle sentait encore son corps engourdi, et pour couronner le tout, son propre animal de compagnie qui ne tolérait que sa seule présence à elle semblait tout à fait ravi que Tenshirama soit dans la pièce. C'était le summum ! En plus d'être humiliée, elle avait été trahie par son propre chat. Quelle ordure ce Tenshirama. Elle ne fut pas tendre avec lui.


« Je devrais te tuer sur le champ pour l'affront que tu m'as fais. Tu m'as humiliée à un point que tu n'imagines même pas. Si je m'écoutais, j'aurais déjà coupé ta ravissante tête pour l'accrocher à mon mur et en faire un superbe trophée. Ah, la belle victoire cela aurait été d'avoir la tête de l'Hokage dans mes appartements ! »

Sa voix était faible, à peine un murmure. La douleur circulait à grande vitesse dans sa tête et son cœur était en pièces. Ses os brisés quelques années plus tôt puis miraculeusement remis semblaient si lourds. Impossible de bouger en plus de l'emprise que l'Hokage avait sur elle. Quelle saleté. Elle ne manquerait pas de lui faire subir la même chose. L'envie de lui cracher à la figure était si forte qu'elle dû se retenir. Mais brusquement, les larmes revinrent quand ses nerfs lâchèrent pour de bon.
Des larmes en feu, des larmes brûlantes qui ruisselaient sur ses joues pâles. Trop de douleur à évacuer.


« Et j'en ai plus qu'assez de tout ça. Plus qu'assez...»

Elle tourna la tête pour éviter le regard de Tenshirama. Pleurer devant lui était la pire des hontes. Le grand félin qui somnolait paisiblement au bout du lit se leva et vint loger sa tête au creux de son épaule, se blottissant affectueusement contre elle, comme une couverture de fourrure douce et épaisse. Puis, il jeta un œil à l'Hokage et son miaulement rauque aurait pu être pris pour un
« Agis, sombre idiot. Et en passant, grattes moi entre les oreilles. »


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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptySam 26 Jan - 19:39

« Je n'arrive pas à croire que tu arrives encore à râler à peine après t'être réveillé. Sans même prendre conscience que si tu es ici et que tu es attaché, c'est qu'il y a une bonne raison. Tu as beau être Kazekage, je ne te tiendrais en estime que lorsque tu auras réussi à vaincre tes pulsions. Mais pas avant car tu ne le mérites pas »

    J'étais dur est froid, mais elle ne parviendrait à comprendre que par ce moyen là, car ce qu'il lui manquait, c'était quelqu'un, un allié, un ami. Quelqu'un à qui elle pourrait se confier, quelqu'un qui puisse la comprendre. Je ne la sous-estimer pas sur ses capacités non, mais le pouvoir sans la sagesse est une arme dangereuse et difficilement contrôlable. Mais bon.. elle resterait comme ça aussi longtemps si personne n'intervenait. Et je ne prendrais pas le risque de voir mon corps souffrir d'une nouvelle tentative houleuse de sa part pour le mettre en cendre, et une partie de son village qui plus est. Elle a du mal à contrôler sa puissance et automatiquement celle-ci dépend de son état du moment. Mais ce que je lui reprochais en ce moment même, c'était son ingratitude. Elle ne voyait son arrestation que sous forme d'humiliation. En un sens je la comprenais bien, il y a de l'humilité dans l'autorité ; et le secret de cette humilité, c'est le refus d'humiliation. C'était "elle" et "ses ordres" qui avaient le plus d'importance et rien d'autre. ça pour sûr, elle avait l'instinct maternelle, mais il lui manquait quelque chose. Quelque chose de nécessaire, quelque chose de primordial qui lui permettrait vraiment de faire appeler "Kage". Et j'essayerais, pourquoi pas ? Lui proposer de racheter sa faute. Bien évidemment je ne formulerais pas cela comme ça. Non, je ne prendrais pas le risque de replonger la situation dans un débat houleux ou ne prêtant qu'au conflit. Cependant, ce serait à elle de faire preuve un tant soit peu de maturité. Non pas que ces manières ostentatoires ne soit pas à mon gout, mais nous devions découvrir la facette cachée de Kage, car je ne pouvais pas lui ôter son coeur plein de valeurs. Il y avait forcément une chambre secrète en elle recelant toute la bonté de son âme comme toute la noirceur de ses craintes. Mais pour l'heure nous étions loin d'en être là. Et la convaincre de s'ouvrir ne serait pas une chose aisé. Même le regard perdu de son fauve tendait à me rassurer dans ma future démarche. C'était plutôt un bon point
.

« Ces larmes pourraient être perçues comme une opprobre mais je pense que nous avons passé le cap des familiarités entre nous. Et je vois en toi, que toutes les larmes du monde ne suffiraient pas à apaiser ton coeur.. Je n'ai pas la prétention d'être celui qui pourrait t'aider au mieux. Mais si tu m'en donnes les moyens, si tu t'en donnes les moyens, car il ne tient qu'à toi de prendre cette décision. À toi et à toi seul, je pourrais t'aider à vaincre tes démons. À apaiser ton âme et extirper le poison qui le nourrit, car il n'y a pas d'autres mots que je trouve pour appuyer la véracité de mon point de vue. Un entrainement intensif et rigoureux, voilà ce que je te propose. Apprendre à contrôler tes émotions, canaliser tes pulsions de façon à ne pas succomber à la noirceur de ton coeur. Tu es puissante, mais il te manque cette chose qui fera de toi quelqu'un d'exceptionnel, un kage exceptionnel. J'en suis intimement convaincu, car mon intuition est irréfutable. Et après tout, de petites vacances bien mérités te ferait le plus grand bien tu ne penses pas ? »

    Mieux vaudrait sourire que pleurer devant le fait accompli. Elle ferait preuve de courage en acceptant ma proposition car ce ne serait pas simple. Mais elle ne déclinerait pas. Même avec son mauvais caractère, elle a cette lumière en elle. Elle a cette profonde faculté de ne jamais renoncer et je crois que c'est ce qui est le plus important au final. Croire en soi, croire en ceux dont nous avons l'estime. Mes mots n'étaient pas mâchés et elle le verrait d'elle-même. Tant dans l'expression de mon visage, à la fois dur et inflexible que sur ma diction. Elle prendrait conscience comme un homme se doit de prendre conscience de la douleur qui l'anime pour mieux la chasser. Elle pourrait compter sur moi. Nous sommes bien plus que de simples Kage après tout.. nous sommes avant tout des amis. Des amis de longue date qui plus est.. Là, j'attendais impatiemment sa réponse. Si elle se moquait de ma sincérité et de ma compassion ce serait plutôt bon signe pour ne pas dire "victoire" car son sang-froid est une arme redoutable et subtile


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Hoshizora Sakyuu
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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptyVen 1 Fév - 20:18

Il voulait l'aider, cela lui paraissait clair. Mais tout ceux qui connaissaient Hoshizora savaient que la jeune femme tenait à sa fierté. Et ravaler cette fichue fierté ne serait pas aussi simple qu'elle voulait bien le penser. Son orgueil, ce maudit orgueil qu'elle avait toujours montré, qu'elle avait toujours étalé sans aucun scrupules comme un immense tapis, lui revenait en plus visage. Elle voulait accepter. Elle voulait accepter sa proposition, son aide, son secours. Mais la fierté l'en empêchait. Comment répondre alors ? Comment lui montrer implicitement qu'elle voulait bien de lui ? Qu'elle avait besoin de lui ? Comment ? Elle ne savait pas. Et c'était là que résidait sa détresse. Toutes ces années, elle s'était montrée dépourvue de toute gentillesse pour lui, elle l'avait toujours méprisé, l'avait même insulté en bien des occasions. Et lui, il était là, a ses côtés et lui tendait la main alors qu'elle s'apprêtait à couler pour de bon. C'était une véritable prise de conscience. Et la vérité était dure à avaler. Elle était odieuse, certes, souffrante et désespérée, mais terriblement odieuse et intransigeante. Elle était une véritable pourriture, en y réfléchissant bien. Mais elle avait besoin de ce mur, de cette carapace pour se protéger de l’extérieur, des autres. En ninja digne de ce nom, Tenshirama avait trouvé l'angle mort qui la rendait faible, et avait frappé au bon endroit. Sa fierté. Sa putain de fierté qui ne cesserait jamais de brûler en elle. De la brûler de l'intérieur. De la détruire lentement. Ce n'était pas du sang qui circulait dans ses veines, c'était du poison à l'état pur.
Alors que son compagnon félin frottait son nez contre son cou, tentant de la faire réagir, elle gardait le regard perdu dans le vide, cherchant à éviter les yeux pleins de vérité du Senju. Elle ne voulait plus faire face à ces yeux qui lui criaient de ne pas sombrer. Elle voulait trouver le meilleur moyen de réagir avant. Ah, quelle entêtement. Quelle foutu caractère. Sa bonne conscience lui dictait de réagir de manière douce et approbatrice, de ne pas se montrer agressive et hostile envers lui. Hoshizora, dans toute sa quintessence, fit exactement le contraire.


- Je ne veux pas de ton aide.

Et voilà. Elle disait le contraire de ce qu'elle pensait. Enfin, c'était la mauvaise Hoshizora qui parlait, celle qui était bien trop orgueilleuse pour accepter quelconque aide de cet homme sans se voir rabaissée a un niveau qui ne lui plaisait pas. Certains lui auraient fait ravaler ses propos à coups de savate, et c'est exactement ce que la gentille Hoshizora, celle profondément enfouie et cachée faisait à l'instant même. La culpabilité s'empara de la Kazekage qui, à peine avoir prononcé ces mots, regrettait déjà sa réponse. Mais la réaction de Tenshirama ne paraissait pas mauvaise. Il ne broncha pas quand elle parla, et se contenta de sourire, bras croisés. Il savait très bien qu'elle voulait le contraire. Elle avait besoin de lui, et il attendait une réponse positive. Et cette réponse positive viendrait. De tous les gens qu'elle connaissait, Tenshirama était le seul à s'entêter ainsi, à persuader les gens d'une manière qui lui était propre. Aux yeux d'Hoshi, il était le plus grand emmerdeur que la terre ai jamais porté, mais aussi un véritable humain. Ce qu'elle n'était plus. Ce qu'elle ne serait sans doute jamais plus. Le temps avait rendu son pelage autrefois lisse, hirsute, le temps lui avait fait pousser des crocs tranchants, avait ajouté une lueur menaçante dans ses yeux d'ambre, l'avait rendue totalement dépourvue de tout sens moral, s'appuyant sur ses acquis sauvages. Mais il était temps que tout cela change, que la bête s'apprivoise d'elle même et retrouve sa part de lumière perdue. Y parviendrait elle ? Rien n'était sûr, mais l'Hokage s'engageait apparemment à essayer.
A ses risques et périls. Rien n'était joué d'avance. Et cette mission s'avérait difficile pour lui. Hoshizora ne changerait pas du tout au tout, du jour au lendemain. Contrainte d'accepter, elle revint sur ses mots, tournant son visage vers celui de Tenshirama.


- Je reviens sur ce que je viens de dire. J'accepte ton aide. Mais si cela ne me plaît pas, j'abandonnerais. Mes conditions ? Je veux qu'une aide militaire de Konoha soit apportée à Suna en mon absence, en cas d'attaque. Et mon chat me suis. Il m'est bien trop précieux pour que je le laisse. Libère moi maintenant, ou je t'arraches les dents une à une.


[Post assez court, mais je ne peux pas faire grand chose si je ne suis pas libérée ]

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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama EmptyMar 5 Fév - 16:46

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MessageSujet: Re: Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama   Je t'aime, moi non plus ▬ feat Senju Tenshirama Empty

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