Aujourd'hui était un jour comme un autre ou presque, je devais partir avec Mitsuki, une sorte d'homme de main à ma grand-mère un peu plus expérimenté que moi dans l'art du combat, pour nous rendre en province dirons-nous.
Nous devions aller rencontrer un membre de la famille pour la liste de course et de demandes diverses de ma grand-mère. Soit disant que je devais m'en occuper car j'allais bientôt devoir m'occuper de tout le Clan, alors pour commencer à me montrer je devais m'y rendre en personne.
Je ne prenais pas grand-chose car le petit village commerçant assez animé se trouvait pas si loin que cela de Kiri no Kuni, environ trois jours en y allant tranquillement.

Mitsuki était un homme assez grand surtout à côté de moi et il était toujours sur ces gardes. Pour lui j'étais une petite fille sans défense même si j'avais déjà fait mes preuves, et puis après tout il protégeait le « trésor » ou plutôt la marionnette de ma grand-mère alors raison de plus pour faire attention, je crois...

M'enfin, j'étais vêtue de rouge, ma marque de fabrique et j'avais en plus de tout mon attirail habituel un petit sac en bandoulière avec quelques rouleaux au cas où mais aussi la fameuse missive. Une sorte de mission mais en interne. Cela ne s'annonçait pas vraiment passionnant mais je devais faire bonne figure et puis j'étais aussi certaine que Mitsuki me surveillait. Histoire que je ne fasse pas trop de vague, ou encore histoire de voir à quel point je suis malléable.
C'est tout de même fou de se savoir manipulée mais de ne rien vouloir y faire. Mais bon, après tout, pourquoi devrais-je y changer quelque chose. Je n'ai toujours pas de but, de cette façon je n'ai pas vraiment mon mot à dire. Simple. Logique. Normal.

Pendant notre voyage jusqu'au petit village commerçant, il m'arrivait de partir seule tout simplement parce que j'avais remarqué quelque chose qui avait flashé dans mon esprit. Une fleur, un oiseau, un arbre. Un peu de tout et de n'importe quoi qui font de Mitsuki un homme pas si chanceux que cela à devoir toujours essayer de me retrouver.
Ce voyage se passa sans grandes difficultés et nous arrivâmes enfin en ville. Nous devions nous loger par nous même, et aller rendre visite à ce cousin que je ne connaissais sans doute pas.

Trouvant une auberge et y déposant nos affaires, je profitais un petit moment d'absence de Mitsuki pour sortir et prendre l'air. Un air humide mais un air qui me faisais encore du bien, assez pour que je puisse croire au fait d'être libre. Le temps d'un instant...
Il y avait du monde mais personne pour me voir, j'étais certaine que malgré la couleur rouge de mes habits personne ne me verrais. Je me promenais dans le sens inverse de tous les passants parce que j'avais pour une fois l'esprit de contradiction et je me disais que peut-être ainsi il se passerait quelque chose d'intéressant.

Mitsuki lui commencerait sans doute à me chercher, dans très peu de temps peut-être mais qu'importe. L'important est d'essayer d'enrayer le Destin. Même rien qu'un peu...

Uchiha
Sakushi



Une histoire d'épée ...

Ma lame se plantait dans le sol après avoir été brisé pour la énième fois. Elle s'était cassée à cause du choc sur le rocher contre lequel je frappais pour m'entraîner. Un gros caillou si facile à briser à mains nues pourtant … La lame n'était d'aucune qualité, le forgeron avait osé me mentir en me disant qu'elle ne se briserait pas si facilement . Mon caractère de pur râleur allait se faire entendre dans ce petit village. Je quittais donc ma planque pour rejoindre l'île concernée. Je m'étais vêtu tout simplement d'un teeshirt bleu très sombre, assez large, qui avait des manches courtes ainsi qu'un grand col qui cachait tout mon cou et ma nuque. Un short aussi bleu foncé, mes chaussures basiques de Ninja, je me faisais ensuite une queue-de-cheval tout en laissant quelques mèches tombaient sur mon visage. Aussi, dans ma poche se trouvait un parchemin pouvant sceller plusieurs armes ... Je restais donc immobile une bonne dizaine de secondes pour ensuite disparaître sous une fumée peu épaisse. Ma téléportation s'était faite rapidement, l'archipel étant très petit, je pouvais facilement me déplacer à travers toutes les îles. Je me retrouvais donc à l'entrée du village concerné, je ne voulais pas apparaître en plein milieu du commerce, cela allait sûrement leurs faire peur.

Le village semblait toujours aussi mouvementé, c'était l'un des plus réputés au Pays de l'eau pour son commerce. Dès mes premiers pas, j'entendais des vendeurs criaient « Venez chez moi, produit de qualité ! ». Connerie... Ici ne se vendait que de la camelote, m'enfin, je ne venais que pour me faire rembourser, et pourquoi pas prendre un verre … Je me rendais donc assez rapidement vers le marchand d'armes. Une fois devant le stand, je demande à voir le forgeron en personne, je passais donc derrière le marchand pour voir le bonhomme. Une fois devant lui, je n'avais pas pris le temps de le saluer, je l'attrapais par le cou puis le soulever. « Tu m'as fait une épée de Poney magique, elle s'est brisée dès le premier coup ! Rembourse-moi enfoiré ! ». Je le relâchais, malgré mon air menaçant, il refusait de me rendre mon argent sous prétexte qu'il avait déjà du mal à vivre. Je jetais toutes les armes du stand sur le sol puis je déroulais mon fameux rouleau. Il y avait déjà un sceau dessus, un Fuinjutsu spécial pour y sceller des armes. J'y mettais donc toutes celles du magasin, je refermais mon rouleau et je repartais avec un air innocent.

Je ne voulais pas retourner à mon repère aussi tôt, pourquoi ne pas profiter des bars ? J'allais donc dans le premier que je voyais. L'ambiance ne me plaisait pas, mais c'était comme ça partout. Je ne pouvais rien y faire, de toute façon je voulais juste boire un ver tranquille puis rentrer....









© Never-Utopia

Je me promenais dans la rue commerçante tranquillement lorsque Mitsuki finit par me retrouver tout en me faisant son sermon coutumier. Ce n'est pas la peine de vous le raconter, disons que je vous en fait grâce.
M'enfin, à présent, munis de la lettre de commande et bien accompagnée je devais trouver ce cousin commerçant. Apparemment c'était non loin de là, pile à l'endroit où un monsieur commençait à crier au voleur et à insulter la personne étant vite sortie du magasin pour aller on ne sait où.
Bref. Si c'était cette personne, nous étions dans de beaux draps.

Pas bête la guêpe ! J'avais bel et bien deviné. La personne se trouvant toute affolée de ma présence était bel et bien notre homme, comme c'était un cousin il ne portait pas le même nom de famille, mais pour ma grand-mère c'était du pareil au même, il était membre du clan un point c'est tout. Il s'était apparemment fait braquer par l'homme qui était vivement sorti du magasin. Il lui avait prit tout son armement.

Je regardais les lieux, et en effet cela représentait un bon nombre d'objets. Mais bon, pour le moment une chose à la fois, je lui donnais la missive de ma grand-mère et lui demandais de préparer le tout pour dans trois jours au maximum. Nous allions pas non plus nous éterniser. Je demandais à Mitsuki de l'aider à remettre en ordre la boutique avant de m'éclipser encore une fois.

Passant dans la rue marchande, je demandais aux personnes si elles avaient remarqué quelque chose sur la fameuse personne ayant braqué mon cousin. Apparemment il aurait été vu près de l'allée des bras, mais ce n'était pas une source très très fiable.

Qu'est-ce que je lui cherchais à cette personne ? Pas grand chose, juste les véritables raisons de ce délit. Après tout ce n'était pas mon commerce, mais je voulais savoir et peut-être faire un rapport sur les manières et la qualité des marchandises du dit cousin. M'enfin, rien d’agressif, rien de bien méchant, juste de l'ordre de l'information.

Au bout de quelques bars et commerçants donc visité j'entrais dans un nouveau toujours à la recherche de mon homme. D'après mes informations il était vêtu et coiffé exactement comme l'homme assit au comptoir. Tout bleu et les cheveux longs attachés.
Même assit il semblait plus grand que moi mais bon, ce sont là les aléas de la génétique. Je m'approchais du comptoir à mon tour puis me hissa sur l'une des chaises non loin du monsieur.

Je ne savais pas trop comment engager cette conversation alors autant y aller directement, sans aucun détour et le plus neutrement possible.

« Excusez moi, êtes-vous le monsieur de la boutique d'armement mécontent ? »

Une supposition que je m'étais faite en chemin qui devenait ici une question presque affirmée. M'enfin, la question était maintenant comme est-ce que toute cette histoire allait tourner.