❝ WHO YOU ARE

❝ IDENTITÉ

NOM & PRENOM : Aburame Yukiko
AGE : 18 ans
VILLAGE : Konoha
RANG : À définir par l'Administration.
NIVEAU DE PUISSANCE : À définir par l'Administration.
SPÉCIALITÉS : Insectes Kikai et Taijutsu.
ÉQUIPEMENT : De petites gourdes ornent son tour de taille, elles contiennent sans surprise des Insectes Kikai.

CARACTÈRE DU PERSONNAGE

La solitude est une mère tellement apaisante qu'elle apporte la paix de l'âme et du corps.
Sa famille attend de Yukiko qu'elle soit à l'image de son clan, discrète et solitaire, ce qu'elle est à n'en pas douter, les traditions forgent son caractère comme le marteau du forgeron donne forme à l'arme. Néanmoins, quelque chose dans son attitude laisse à penser qu'elle cache quelque chose, que son histoire n'est pas ce qu'elle semble être et de cette façon elle peut se montrer rude envers les personnes qu'elle ne connait pas. Cependant Yukiko est impartiale et objective, elle tente de trouver la solution la plus propice à la survit, car l'instinct ne fait pas tout dans le Shinobi, l'apprentissage est important et son assiduité ne connait pas de limite.
Il serait bon de parler de son amertume envers les généralités, il est de bon ton de penser qu'un handicape est une preuve de faiblesse pourtant la jeune fille ne semble pas déranger de ne pas voir le monde qui l'entoure, car voir est un grand mot et les plus grands leaders vous dirons que la vision n'est pas qu'une affaire de biologie. Ce qui peut être une faiblesse pour vous est l'une de ses plus grandes forces puisqu'elle ne peut être affectée par un Genjutsu qui ne s'attaquerait qu'à la vue, de plus les illusions cauchemardesques ne ne peuvent faire mouche que du point de vue auditif, nasal ou du toucher.
Nous l'aurons compris Yukiko n'est certainement pas la personne la plus facile à vivre aux premiers abords, cela étant elle n'en reste pas moins loyale et déterminée. Abandonner une mission ne fait certainement pas partie de son vocabulaire, trahir un allié n'est pas envisageable dans ce monde. La jeune fille aime la vie, le côté pratique de ce que la nature lui donne. N'est-il pas plus formidable lien que celui qu'elle entretient avec ses insectes ? Aussi peu élégant que soit leur manifestation elle n'en reste pas moins fière !

❝ PHYSIQUE DU PERSONNAGE

Qu'est-ce que le blanc si ce n'est l'absence de couleurs? C'est le cas de ses cheveux qui sont blancs, non pas ivoire, pur, neigeux, juste blanc, blanc comme la mort et la renaissance, blanc comme la peur qui s'affiche sur un visage... Il n'y a rien d'autre que du blanc dans leur longueur tressée ! Ses yeux le sont aussi, simplement parce qu'ils n'ont jamais eu de pigmentation du fait qu'ils ont toujours étaient tenu à l'écart de toutes sources lumineuses, de par ce fait ils sont pour leur part laiteux, toutefois ils sont protégés par un masque en or blanc, finement travaillé pour épouser la forme de son front, de ses yeux et de ses joues. Ne pensez pas à voir ce qui se trouve en dessous, elle ne le retire jamais. Son nez fin s'accorde parfaitement à ses traits féminins, léger, tout comme sa bouche qui révèle ci et là l'esquisse d'un sourire naissant.
Sa musculature n'est pas outrancière, au contraire elle se voit dotée d'une poitrine généreuse qu'elle compresse dans une tunique bleue ornementée de motif en écaille, le tout souligné par un body en résille noir. Un pantalon identique complète sa tenue, le tout pour un poids léger et une taille de 169 centimètres.
Parlons de ses avant-bras qui sont bandés dans une couche de cuir dont de minuscules sillons ont été creusés afin que ses insectes puissent sortir, car loin de l'image trop habillée de son clan, elle imagine son corps comme l'arme principale d'une Kunoichi, les charmes doivent être là sans trop se dévoilés. L'insigne de son clan pend à une chaine qui est intégrée dans son tour de taille.

HISTOIRE DU PERSONNAGE

Naissance :

C'est pendant la guerre que cette jeune fille naquit, lors d'une matinée où la souffrance et la peine pesaient lourdement sur le petit village non loin du Village caché. La peine d'une guerre déjà présente, la souffrance d'un accouchement imminent ! C'est ainsi que ce matin là, le cri d'un bébé déchira l'air tandis qu'une touffe blanche apparaissait à son tour, n'ayant ni les caractéristiques du père ni celles de la mère c'est en toute connaissance de la situation que ses parents crurent à un signe des anciens du clan, ils lui léguèrent le prénom qui suivra ses pas toute sa vie. Yukiko, enfant de la neige, n'est-ce pas ironique pour quelqu'un venant du pays du feu ? Ils pensaient que cela l'aiderait à se sentir à part et tout comme les neiges éternelles la garderait en vie si le village devait disparaitre pendant la guerre.

Grandir et s'assumer :

Aveugle, depuis toujours Yukiko ne voyait que du noir, tous lui disaient qu'elle avait perdu la vue lorsque son corps avait été plongé dans le nid d'insecte du clan, mais elle savait que cela ne venait pas de là car elle ne gardait aucun souvenir du visage de ses parents ni même du sien. Ce n'est pas la chose la plus facile à comprendre pour une enfant de 5 ans, mais elle prenait très au sérieux ce qui touchait à sa personnalité, néanmoins elle ne voulait pas comprendre pourquoi cela lui arrivait à elle et non pas à un autre. Force est de constater qu'elle ne connut aucune brimade de la part de ses camarades de jeux, elle ne pouvait donc pas retourner son amertume vers eux. Elle prit en rage les esprits fermés d'antant qui prétendaient que la cécité était l'oeuvre de Shinigami, ainsi il pouvait voir à travers le regard vide de sa victime, vieille légende qui lui permettait donc de diriger sa hargne sur quelque chose de plus abstrait que l'humain.

Apprentissage :

Je ne sais pas ce qui est le plus dur entre l'entrainement à l'Académie et celui de mon clan, il faut dire que l'un va à l'encontre de l'autre et ainsi de suite. Je ne comprends pas pourquoi les instructeurs s'opposent à ce que j'utilise mes insectes pour percevoir ce qui m'entoure alors que de l'autre côté mon père refuse catégoriquement que j'utilise mon chakra sans libérer mes insectes pour la même chose. Nous avions déjà trouvé un compromis pour d'autres choses mais je crains que pour le moment toutes négociations soient vouées à l'échec, à croire que c'est de ma faute si je ne peux pas suivre l'entrainement des autres élèves pour ne pas causer de ralentissement. Je te le dis cher journal, je n'ai pas l'impression d'être un poids pour mon équipe, lors de la dernière mission n'étais-je pas celle qui à sus trouver les objets cachés alors que les autres se débattaient dans des pièges qui j'ai su contourner ? J'ai vraiment l'impression qu'il n'y à pas de place pour une kunoichi qui désir travailler seule, mais cela fait aussi parti de la formation que de s'adapter à d'autres... Je ne sais plus trop quoi faire ni comment me conduire avec eux !

Cher Journal :

Ne rien voir, accentuer ses sens pour percevoir et ne toujours rien voir que ce noir qui occupe mon espace, voilà ce qui me différencie de vous. Je ne suis pas une force de la nature ni même une stratège hors pair, je vis pour mon village et aussi parce que je ne peux pas faire autrement. Mes rêves sont en deçà de ce que vous pourriez imaginer, alors oui j'admets volontiers n'être qu'une infirme à vos yeux et justement c'est de là que je tire mon courage et ma force. De votre faiblesse de perception à mon égard je vous ferais avaler le poison de mes mots pour ensuite vous arracher le cœur de mes mains nues, et parce que je ne serais pas rassasier de votre souffrance, je me baignerai dans votre sang qui inondera ma peau parfaitement blanche.

Ne voyez vous pas en moi l'enfant qui pleure de ne pas savoir qui vous êtes?
Ne voyez vous pas le mal que vous me faites à me tenir à l'écart et pourtant, moi si jeune je ne vous en tiens pas rigueur pas plus que votre attitude cavalière à mon encontre. Je renie ma haine pour vous, l’Opprobre me pèse et pourtant je serais prête à mourir pour vous !
Vous m’avilissez et je ne dis rien, je ne peux rien dire, car l'humanité est ainsi faite, noire, haineuse et profondément seule. J'aime penser qu'un jour alors que la neige de mon monde intérieur tombera sur nos terres, toute la haine de vos coeurs éclatera en millions de morceaux pour disparaitre à jamais. J'admets que ce ne sera jamais le cas et pourtant je souris de nos morts afin de ne pas les rendre tristes, je les honore de ma vie, car c'est la seule chose que je peux faire ici bas.

18 ans :

Ce matin là je sentais l'astre solaire s'élever dans le ciel, sa douce chaleur picotait tendrement ma peau et ce contact soudain me galvanisait d'une manière que je ne pouvais pas décrire. Comme à mon habitude je faisais en sorte de dormir dehors dès que le temps me le permet, comme une tradition c'était plus un rituel que je ne ratais sous aucun prétexte. Je ne pourrai pas m'expliquer le pourquoi, mais à mes oreilles la nuit jouait une Aria sublime et digne des plus grandes compositions que je n'ai jamais entendue par le passé. De petits papillons se forment au creux de mon estomac et absorbe la chaleur matinale, je touche les tuiles de mon toit comme pour m'assurer qu'elles sont réelles et quelque chose me chiffonne, leur matière pourtant si calme à l'accoutumée s'agite sous mes doigts comme pour m'assurer que quelque chose se trame dans l'habitation familiale. Quelqu'un court dans tous les sens, mais je n'en saisis pas la teneur, je décide donc de redescendre afin de m'assurer qu'il n'y a aucun danger même si la maison me l'aurait fait sentir.

Il y à des années en arrière je ne pouvais même pas imaginer ce que les roches et leurs assimilées pouvaient raconter sur le monde qui les entoure. Elles absorbent les informations pour les garder, amour, colère, bienveillance, haine ou joie, tout ce que nous exultons se retrouve graver dans notre environnement et de par se fait, pour ceux qui comme moi ne peuvent se fier à leurs yeux, il y à des manières de savoir ce qui se passent.

En longeant le mur qui mène au salon je sens comme une odeur familière, ma petite voix intérieure frémit comme si elle savait ma ne pouvait ne rien dire et je me surprends à l'enfermer dans ma chambre mentale comme si elle était punie de sa trahison. Soudain un grand « BOOM » me sort de ma rêverie tandis qu'une pluie de confettis s'écroulent en cascade autour de moi dans un magnifique brouhaha familial. Tout se confond à l'intérieur de moi, quel jour sommes-nous ? D'un coup d'un seul, mon calendrier mental tourne ses pages d'une façon frénétique pour me dire que c'est le jour de mes 18 ans. Ma bouche s'entre-ouvre, mais aucune syllabe ne sort. Surprise par le geste que je n'ai pas sus anticipé, je sens des larmes perlées et même si elles coulent personne ne le saurait puisqu’elles s'écoulent vers la base de ma nuque grâce à mon masque, intérieurement je me dis que c'est temps mieux et cela me donnera l'air d'une dure à cuir dans l'avenir.

18 ans l'âge d'abattre ses cartes sur la table pour l'avenir.