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 Shijokoori Yukihina

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Shijokoori Yukihina
Membre
Shijokoori Yukihina


Messages : 14
Date d'inscription : 24/01/2013

Dossier Shinobi
Niveau de puissance: B
Grade: Juunin d'Ame

Shijokoori Yukihina Empty
MessageSujet: Shijokoori Yukihina   Shijokoori Yukihina EmptySam 26 Jan - 23:53

❝ WHO YOU ARE


❝ IDENTITÉ


NOM & PRENOM : Shijokoori Yukihina ( du clan Yuki, mais n'en a pas connaissance )
AGE : 19 ans
VILLAGE : Ame
RANG : Juunin
NIVEAU DE PUISSANCE : B
SPÉCIALITÉS : Hyoton (Suiton/Fuuton) - Kenjutsu
ÉQUIPEMENT : Une longue épée à la lame blanche/transparente




CARACTÈRE DU PERSONNAGE


Les yeux sont le miroir de l’âme, ceux de Yukihina sont d’un bleu glaciale reflétant seulement la lumière y parvenu, ne laissant pas place à une transcription de son esprit. En effet il s’agit là d’un regard emplit de vide, ni joie, ni tristesse, il est tel un vivant qui aurez du mourir depuis bien trop longtemps pour sentir en lui la moindre chaleur. Chaleur qu’il a vu disparaitre depuis assez de temps pour ne plus s’en rappeler l’existence, il n’est à présent et seulement qu’un esprit froid arpentant les terre de ce monde peuplé de toute sorte de personne ayant tous contrairement à lui comme spécificité de doser leurs sentiments pour être un être à part. A la vue de cela, il n’éprouvait ni envie, ni haine, peut-être qu’il s’agissait là simplement d’un désintérêt pour ce qui pouvait l’entourait et qui ne le concerné pas. Il est tel un fantôme qui n’a pas de place en ce monde, mais qui y est piégé et ne peut que se résoudre à cela, jusqu’à l’instant où le but de sa présence ici sera éclairci et résolu. Mais bien que sa froideur est signe majeur de son existence, il lui arrive parfois de sentir en son cœur, en les extrémités de ses membres, une chose assez spéciale qui jusque-là il n’avait jamais réussi à donner sens. Un sorte de picotement interne, ce qui lui valait d’avoir des tremblements, mais non pas à cause de la température – chose ne le touchant plus tellement à présent – mais cela venant de lui, sans qu’il ne puisse dire quel organe ou bien quel muscle en était l’origine. Puis s’en suivait une intense chaleur, se contractant en un point, puis comme implosant, disparaissant à la seconde suivante … Cela ne lui arrivait pas souvent, et jamais lorsqu’il n’était pas seul, la plupart du temps venant lorsqu’il se retrouvait seul à l’extérieur face à la beauté de la nuit passant jour ou du jour passant nuit. Cela n’était pas désagréable, mais ce n’est pas pour autant qu’il souhaitait pour autant renouveler la chose alors qu’il ne la maitrisait pas. Seul lui importait ses objectifs, qui bien qu’encore flou –même pour lui - était la seule chose lui faisant encore être ce qu’il était à présent. Un combattant, se tâchant de sang, jouant de la vie des autres pour un plaisir fictif ne lui étant même pas présent, l’obligeant même à devoir être accompagné d’autre personne. Qui bien qu’il n’éprouve pas de sentiment négatif envers l’Homme, il ne le considère pas plus que comme un moyen, un égale de tout le reste qui contrairement au reste peu permettre bien plus en se jouant de lui. Il n’est finalement que quelqu’un de simple, bien trop simple à en devenir vide, pouvant tout autant se combler que rester comme cela.


❝ PHYSIQUE DU PERSONNAGE



A première vue, Yukihina doit bien pouvoir faire penser à tous, si ce n’est un ninja. En effet, paraissant assez frêle, il ressemble plus à un enfant de noble n’ayant pas eu un corps assez fort pour rejoindre le commandement de guerre. Un enfant d’habitat, celui qui n’avait jamais eu l’occasion de sortir de sa demeure par danger de l’environnement extérieur. En clair, il semblait tout bonnement être un faible dont le combat paraissait être un tout autre univers virtuel pour lui. Et il fallait dire, que plus que sa corpulence, ses apparences jouaient en cela. Du style vestimentaire, à sa coupe de cheveux, en passant par les traits de son visage, jamais il ne pourrait apparaitre dangereux, si ce n’est dans l’importance monétaire qu’il pouvait représenter. De cheveux long et lisse attaché au niveau de la nuque, soigneusement entretenu ils masquent en avant près de la moitié de son visage, lui aux traits soignés qui pour la brute seraient ceux d’une femme. Ses vêtements eux sont semblable à ceux des bourgeois, large, ne laissant pas distinguer la silhouette, mais bien trop tombant pour cacher un corps imposant. Comme simplement posé sur son corps, allant jusqu’au bas des jambes en étant simplement attaché au niveau de la hanche de tel sorte qu’au-dessus l’habit soit coupé en deux, permettant la plupart du temps d’entreposer à l’intérieur toute sorte de petit objet. Au niveau des membres le tissu fin se voyait encore plus large, suivant le mouvement du coude, ainsi cachant les mains lorsque le bras était tendu vers le sol, et faisant voir complètement l’avant-bras lorsque le coude se pliait. Quant à la couleur du souple vêtement, elle se voyait toujours agréable à l’œil, douce, majoritairement s’agissant d’un vert clair intercalé de trait blanc au design toujours des plus simples. Soit le Kimono pour masquer le torse, également du blanc pour cette fois quelque chose de plus épais bien que toujours proprement entretenu. Ce dernier était toujours présent, signe du fait que cet homme ne voulait qu’on aperçoit son torse. Pudicité ? C’est ce que croirait certainement la première femme essayant en vain de glisser sa main pour atteindre la « chaleur » de sa peau. En réalité derrière tout ce tissu, avant d’enfin pouvoir atteindre sa chair, des bandages occupés l’ensemble de son torse, en toute occasion même s’il ne se voyait pas blessé en dessous. Au contraire, il y avait bien des traces de sang, mais ne venant pas du côté de son corps, mais de l’autre à la vue de celui ayant l’occasion de le voir quelque peu dévêtu. Une inscription au sang séchait et paraissant assez ancien à présent, quelque chose d’assez simple mais sans réelle définition direct. Il s’agissait là d’une croix renversé qui à chaque point cardinaux présentait un dessin : au nord ce qui pouvait s’apparenter à un œil, à l’est un œil, à l’ouest le signe omega et finalement au sud une sorte de sceptre si spécifique aux sorciers des mythes. Signe qu’il présente aussi aux extrémités du bandage allant jusqu’au début de ses avant-bras. Un mystère ne le concernant que lui, qu’il n’irait surement pas partager et ce n’était pas son regard sans âme qui dirait le contraire.


HISTOIRE DU PERSONNAGE


Blanc, une pureté magnifique, il n'y avait que cela à l'horizon, ne pouvant permettre de distinguer quoique ce soit. Effaçant les données spatiales, qu'étaient devenus les points cardinaux ? Plus rien, effacé, ne laissant même pas la moindre trace, plus efficace qu'une gomme sur une feuille vierge. Mais pourtant cette vue si parfaite était altérée, complètement, venant même à la regretter. Surement le prix de la beauté, du bien-être, on ne pouvait pas avoir tout sans rien sacrifier, la vie était ainsi pour tout le monde. Même celui dans son château, faisant des plats de quelques broutilles, tourmentant sa vie pour un rien, accumulant les sacrifices des personnes en dessous, lui aussi serait inévitablement touché par l'effet papillon. C'était par contre ici assez différent, plus dommage que normale, le contre coup était tellement couteux qu'il masquait complètement la véritable apparence de ces lieux. Une haine viscéral s'emportait alors envers cet environnement par les habitants du monde entier pouvant un jour venir ici-bas ... Longtemps ce fut de même pour le jeune enfant qui regardait de ses yeux bleus clair, presque gris, l'horizon s'étendant devant lui chaque jour, l'un après l'autre sans changer d'un poil. Rancunier envers la nature qui lui imposait une vie difficile, en en-voulant à sa vie, mais bien plus, à celle de son père. Ce dernier était tout pour lui, il était même plutôt la seule chose. Vivant avec lui et seulement lui, ils n'étaient attachés à aucun lieu spécifique, le monde était leurs pays, et ces terres de glaces leurs maison. S'ils ne quittaient pas cet endroit c'était justement pour cela, ils ne le pouvaient simplement pas. Son fils, lui, se voyait juste victime d'une telle faiblesse, enfin si on pouvait voir cela aussi basiquement. Comme cela était bien différent, il ne voyait pas de mal à vivre ici, jamais on ne le voyait se plaindre, jamais il ne montrait un tremblement, n'hésitant pas à donner sa couverture au plus faible, souvent s'agissant de son enfant. Il était encore assez jeune, la trentaine à tout casser, bien que paraissant plus à la vue de sa barbe. Il ressemblait à un véritable nomade, ce qu'il l'était depuis peu si on considère l'ensemble de sa vie. Avant cela il avait eu une vie dans un certain confort, il aurait très bien pu continuer de la sorte, donnant plus de chance à son fils par la suite, mais il préféra le bien-être de l'esprit à celui du corps. Le fils lui ne savait rien de la vie de son paternel, il n'y pensait pas vraiment, vivant au jour le jour, le sourire de ce dernier lui suffisait. Donc moins curieux qu'un autre enfant de son âge, proche des huit ans, il avait un esprit bien plus mature que la plupart, mais qui gardait sa naïveté, celle l'empêchant d'émettre des sentiments de haines, de séparation, l'ancrant plus facilement à la nature. Mais pourtant, longtemps, à chaque fois qu'il s'arrêtait en regardant l'horizon, il avait toujours cette double pensée, d'abords une chaleur intense lui faisant un entier bien, puis très rapidement une sorte de mélancolie en retombant sur terre, retrouvant son état actuel détestable présents jours et nuits. Plus le temps passés, plus les difficultés étaient intenses et le premier sentiment s'éteignit. Pourtant chaque fois qu'il voyait son père, prêt à le porter sur le dos, il voyait que l'environnement ne semblait pas tant être un problème pour lui. Face à cela, il ne pouvait pas penser avoir de véritables haines contre leurs positions, ils vivaient plutôt bien, les bons moments étaient omniprésents.

Un jour, alors qu'ils venaient d'installer un campement, n'ayant pu atteindre un village ou une communauté groupée, alors qu'il s'apprêtait à dormir, son père vint le chercher. Le sortant de la tente, il se demandait bien ce qui pouvait être si important la nuit tombait. Le froid était encore plus important ce qui aboutit à lui éprouver du mal à bouger, très vite il lui fut donné le manteau chaud du plus grand, qui lui finissait recouvert seulement d'une fine couche de tissu. Ils allèrent alors monter une petite colline gelé à une petite centaine de mètres paraissant kilomètre en ce temps, lorsqu'ils arrivèrent au sommet le jeune fut arrêté, pris sous les aisselles, le portant pour le poser sur ses épaules, en hauteur lui permettant d'admirer sans problème la magnificence devant lui. Alors que la nuit était tombée, le ciel lui était lumineux de bleus dégradés du plus clair au plus sombre, d'autres couleurs plus chaudes apparaissaient ce qui n'avait pas l'habitude d'être le cas par ici. Des longs filaments larges ondulés traversés le ciel, semblant traduire un chemin pour les dieux, c'était si beau qu'une larme chez le jeune inconscient tombât. En dessous de lui, levant la tête pour le voir, le barbu le sourire aux lèvres regardait la réaction du petit, voyant que celui-ci trouvait du bien-être à cette vue, une chose qu'il semblait perdre. Le reprenant pour le poser au sol, face à lui, il posa une main sur sa joue, arrêtant la goutte d'eau, la prenant, il plaçait ainsi son index mouillé en face de son fils dont la réaction lui faisait chaud au cœur. « La nature est une chose à aimer comme il se doit. Toi comme moi on a la chance de pouvoir jouer avec elle, mais ce qu'il faut avant tout, c'est de l'honorer » Basculant dès lors sa main face au sol, le liquide tombant fini très vite en fine stalactite reliée au doigt. Montrant pour la première fois son art, il jugea enfin que son héritier pouvait découvrir ce qui l'accompagnera toute sa vie, mais surtout comment il devra l'utiliser. Longtemps il ne voulait pas le faire, car même si cela lui permettrait de survivre et d'être en accord avec son environnement, à côté ce même don pourrait être la pire chose entravant sa liberté. Une chose qu'il savait très bien, mais qui ne pouvait être suffisant pour ne pas lui faire savoir ce qu'il était vraiment. Il valait mieux apprendre à un peuple à vivre de droit, que de ne pas lui en donner. Il était encore jeune, mais en le voyant il sentait qu'il pourrait être le genre de personne assez forte et déterminé pour changer l'avenir. Dès le lendemain l'enseignement commença, sauf qu'il était assez différent de ce qu'on pouvait attendre de ce genre d'apprentissage de technique. Il s'agissait là plutôt d'atteindre un mode de vie en accord avec ce qui nous entouré, loin du machinal entrainement en total coupure avec la réalité. Il s'entraînait donc doucement, mais sans arrêt, chaque mouvement devenait quelques choses de plus difficile, les lendemains s'en voyaient dur. Des semaines puis des mois, les contres coups étaient toujours présents. Mais lorsqu'il vivait sa journée il se sentait beaucoup mieux, devant toujours se concentrer autant pour respecter ce que son père lui avait dit de faire, par contre il ne sentait déjà plus la faiblesse du corps contre le froid. L'entraînement était des plus basiques, il ne s'agissait pas d'apprendre un tour pour l'exécuter, comme on pouvait s'y attendre après ce que venait de faire le père. Mais plus simplement de vivre, s'accoutumer en entrant en phase complète avec le vent, le froid. Essentiellement adapter sa respiration, cela était la plus importante des choses à faire afin de garder en état ses poumons. Ainsi ne pas affecter directement le noyau interne de chaleur du corps et en même temps éviter de perdre trop d'énergie à la fois pour lutter contre le changement de température, mais aussi contre la transformation de l'air froid aux fonctions vitales. La deuxième chose était bien plus complexe à la fois à comprendre, mais aussi à appliquer. Cela consistait à amoindrir les efforts de ses mouvements en les concordants parfaitement avec l'extérieur. La grande difficulté la dedans était qu'il ne fallait pas simplement suivre le courant de l'air, sachant que même quand on le faisait il fallait avoir la technique pour ne pas s'y perdre, mais plutôt agir comme si le courant n'était pas présent ou bien comme si on devait marcher dans un lieu remplit de foule - jours de marcher oblige - sans que ce dernier nous gêne, mais surtout sans agir contre eux. Il s'agissait là pratiquement de devenir invisible aux yeux du monde ... Ce qui n'était pas très facile en premier temps, d'abord, car cela demandait d'agir bien plus lentement et donc de s'exposer plus facilement au froid - d'où l'importance de la respiration - ; ensuite, car il fallait être extrêmement précis dans l'exécution, le moindre millimètre ayant son importance ; enfin, car plus que l'air, le sol empêchait d'agir convenablement, chaque pas s'enfonçant au moins de plusieurs centimètres provoquant un déséquilibre plus important que si cela était exécuté sur un sol dur. Il devait donc s'accoutumer à deux nouvelles manières de vivre, la respiration et le mouvement, deux choses qui sont pour tous essentiellement inconscient. Les premiers jours furent les plus difficiles, le père ne voulant pas lui expliquer tel un robot la technique à appliquer, laissant à son fils l'entier apprentissage avec pour seul indice « Vie avec ce qui t'entoure et pas contre ». Ce fut seulement après un mois de vie intense qu'il remarqua un changement, pouvant enfin être sûr qu'il était sur la bonne voie.

Dès lors, ce fut un tout autre type d'entrainement qu'il commença petit à petit à réaliser. Continuant dans sa lancée afin d'arriver au stade où il pourrait vivre en accord avec l'enseignement inconsciemment, il se sentait maintenant prêt à faire la même chose que son père. Ne voulant plus vivre dans la nature, mais devenir cette dernière. Sauf que lorsqu'il demanda de pouvoir adhérer à ce genre d'apprentissage, il eut une réponse claire et précise et malheureusement négative. Le regard de son père avait même quelque peu changé, un peu plus sévère, mais pourtant ayant encore cette tristesse dans les yeux, cette même qu'il gardait en pensant être seul. Comprenant plus que bien la situation, il alla seulement répondre à sa demande, ne plus lui demander de conseil là-dessus ... mais à côté, à chaque fois qu'il pouvait essayer quelque chose afin de jouer avec l'environnement, il le faisait directement. S'arrêtant chaque jour, tendant sa main en avant, arrêtant au bout de la neige tombante, ce concentrant sur la main la tenant, essayant d'en changer la nature. Plus tard, lorsqu'il voyait qu'il se sentait mieux dehors, il refaisait la même expérience, mais cette fois sans gants, la chaleur faisant fondre la première couche de neige, voyant l'occasion pour transformer cela en glace. Echecs après échecs, il continuait ainsi, devenant même un élément de sa vie, bientôt le faisant même lorsqu'il marchait. Petit à petit cela prenait de l'apparence, bien qu'il émettait de la chaleur, la neige ne fondait plus. Il n'y faisait plus vraiment attention, il ne s'agissait pas là de devenir plus fort, mais juste d'être en accord avec soi-même … Puis un jour, alors que les deux nomades venaient de s'arrêter dans un petit village n'ayant qu'une dizaine de maison, mais utile pour ce ravitailler. L'enfant grandissant, allant alors bientôt atteindre les neufs ans, réussi sans même y faire attention au premier coup d'oeil à faire transformer cette neige en glace. Il fallut quelques secondes pour réaliser ce qu'il venait enfin de réussir à faire. Heureux et encore sous le choc, il se dirigeait en courant en direction de celui qui lui était cher, ce dernier était dans une petite épicerie. Mais à peine l'eut-il atteint qu'il fut arrêté par son père y sortant semblant sous le choc, le portant sans dire un mot et partant à toute vitesse. Allant si vite, c'était la première fois qu'il voyait cela, même lorsqu'il chassait des bêtes sauvages il ne semblait pas si fort. Quand l'enfant essaya de parler, son père l'arrêta en essayant de le rassurer, lui disant qu'ils devaient se dépêcher, qu'ils allaient encore pouvoir voir les lumières des cieux, mais que pour cela il lui fallait atteindre un certain lieu. Après une longue course il changea brutalement de direction, entrant dans une grotte camouflé par la neige. Une fois à l'intérieur, il déposa le gosse, s'agenouillant pour être à la même hauteur que lui : « Je vais devoir partir pour un moment, mais soit fort, n'agit pas bêtement, fait seulement ce dont tu es capable » ... Ne comprenant pas où il voulait en venir en disant cela, alors que les larmes commençaient à monter, il alla précipiter sa main au niveau de son oeil, prenant de son index une goutte, la tendant en avant, agissant comme son père l'avait déjà fait. Lorsque le liquide tomba ce dernier fut directement transformé en glace « Tu ... tu vois ... j'ai réussi, je suis assez fort .. alors on peut rester ensemble ... hein ... ». L'homme barbu jusque-là apeuré retrouva son bien-être habituel, complètement rassuré son visage se transforma complètement. Ramenant sa main vers son dos, il y sortie une sacoche allongée, cette dernière possédant en son sein une épée comptant beaucoup pour lui, au point où il ne l'utilisait que très peu souvent. La libérant, cette dernière était longue et assez large, son étui était bleu et possédait en son large plusieurs croix avec un épais fils rouge entourant plusieurs fois ce dernier en hauteur, afin de pouvoir tenir le sabre plus facilement à la vue de sa taille. Entre l'étui et le pommeau - lui de couleur gris avec plusieurs losange d'un bleu foncé- se voyait présent le quillon, rond et composé de fourrure blanche. Lorsqu'il sortit la lame, ce fut quelque chose d'étonnant, différent de ce qu'on attendrait d'un katana, elle était complètement transparente, si pure qu'on aurait cru de la glace, il s'agissait pourtant d'une lame très tranchante et résistante. Une beauté de la nature qu'il avait reçue de ses ancêtres et dont il avait assez souvent raconté l'intérêt envers cette dernière, une des seules choses que l'enfant connaissait de l'histoire de son père. « Garde le. Tant que tu l'auras, je serai toujours là avec toi » dit-il avant de se lever et de s'en aller. L'enfant, lui, tenait fermement l'arme reçue, qui devait faire sa taille voire être plus grande.



Il resta dans la grotte, espérant toujours que l'adulte revienne, mais il ne fut rien. Alors, lorsque la nuit tomba, il se rappela de ses paroles, le fait qu'il devait y avoir encore ce phénomène des plus beaux. Sortant alors pour rejoindre les hauteurs, il espérait au fond de lui que cela était faux, cela voulant dire que son père lui avait menti et donc qu'il y aurait une chance de le voir revenir. Mais lorsqu'il arriva au plus haut point des environs, il put voir ces belles lumières. La tristesse s'en-prit de son corps, il savait que cela était la fin, mais pourtant en voyant une nouvelle fois cette chose il se rappela de tout, et recommença à retrouver de la chaleur à son être. Il resta ainsi à regarder la beauté lui faisant face de ses yeux innocents. Un être pur, mais pourtant muni d'une arme sanglante en main, le genre d'objet qui avait une signification paradoxale pour lui, à la fois ce qui lui restait le plus cher de celui qu'il considérait comme tel, soit la pureté absolue, mais en même temps elle était l'arme qui possède comme seul rôle de faire couler le sang des autres, leur ôter une partie ou complètement leurs vies. Il ne pleurait plus lorsqu'il décida d'enfin bouger, n'essayant même pas de rejoindre la grotte. Continuant la route entreprit, cette fois seul, il n'avait nulle part de précis où aller, ni aucun objectif si ce n'est de vivre et de devenir assez fort pour ne pas laisser ceux qu'il aimait s'en aller. Certes il était seul, il n'avait personne pour vouer son amour, ce dernier n'était pas strict, il se portait à l'ensemble de ce monde. Souvent lors de son voyage il avait la chance de pouvoir côtoyer des personnes, mais assez peu souvent des gens de son âge et partageant le même état d'esprit, lui était enfant et pourtant déjà adulte au fond de lui. Parfois il croisait d'autres nomades, certes plus âgée que lui, même plus que l'était son père, mais eux le comprenaient et le voyaient comme leurs égales.

C'est un jour où il continuait son entrainement, devenant plus apte, pouvant même courir tout en restant en cohésion avec la nature, qu'il put voir au loin s'étendre des bâtisses des plus grandes. C'était la première fois qu'il en voyait de tel. Alors qu'il s'approchait de ces dernières, il se fit arrêter par une voix derrière lui ... Un enfant, à peine plus grand que lui, puis d'autre autour. Leurs regards étaient sévères, comme si le monde entier était leur ennemi. Ne comprenant pas qui ils étaient, il fit comme à son habitude, se présentant et exposant sa position, les autres ne semblaient pas trop y croire, le voyant comme un soldat plutôt qu'un nomade. Sa grande arme jouant surement là-dessus, pourtant il n'essayait même pas de la mettre en avant. Le chef des enfants semblait l'avoir compris, il alla lui faire confiance en l'amenant à leurs repères, un lieu caché où se présentait un feu en son centre et plusieurs réserves de nourritures. Il passa ainsi le reste de sa journée avec eux, lui expliquant leur position. Il s'agissait enfaîte d'orphelin, n'ayant jamais connu leurs parents ou leur étant enlevé. Ils avaient été envoyés dans une zone industrielle, extrayant les minerais du sol, source principale de la richesse du pays. Ils étaient esclaves et avaient réussi à fuir, mais cela avait coûté de perdre certain des leurs, qui eux se firent pour la plupart arrêter et punir en conséquence, mais quelques autres furent même abattu afin de montrer l'exemple. Depuis ils vivaient ici, faisant tout pour affaiblir l'équipe se chargeant de cette zone et attendant avec impatience le moment où ils pourraient tous les libérer. Et justement, ils allaient bientôt le faire, cette nuit même, pendant ce temps le nomade lui pourrait passer la nuit ici … Enfin c'était sans compter qu'il voulait y participer, lui-même s'insurgeant contre une telle chose. C'était la première fois qu'il voyait cela, ces gens ne respectaient ni le monde, ni même l'Homme. Cette nuit, il allait donc les aider à sauver ces esclaves. Ils avaient déjà en tête le processus, les lieux les plus sûr pour atteindre les dortoirs fermés, mais même avec ça, ils n'y avaient pas vraiment de chemins stricts leurs assurant une réussite parfaite. Les risques étaient grands et ils allèrent bien le comprendre, car dès lors qu'ils étaient rentrés à l'intérieur de la zone, ils firent étonner de voir que là où ils devaient passer, se retrouvait positionné un garde, certes de dos, mais au moindre son prêt à les repérer. Il y avait pourtant un moyen de s'en sortir, il suffisait qu'une seule personne y aille et puisse ouvrir une porte plus loin afin de pouvoir faire passer les autres sans danger. Le chef se proposa, sauf que le vagabond l'arrêta, lui faisant comprendre qu'il était essentiel pour la suite, qu'en cas d'échec sans lui les autres ne pourraient pas survivre. C'était donc à lui de faire cela, sa détermination était sans borne, ils l'avaient bien compris. En réalité c'était le plus apte à agir de la sorte, ses mouvements étaient parfaits, en harmonie avec le reste, il aurait fallu que le garde soit en état d'alerte pour avoir une chance de le remarquer. Arrivant au lieu indiqué il put ouvrir la porte afin de faire passer le reste du groupe. Allant vite rejoindre les dortoirs, donnant plusieurs coups d'armes blanches pour briser les cadenas ... Le moment le plus crucial arrivait donc, entrer était une chose, mais maintenant il fallait ressortir en vie face à une garde plutôt préparé à cela qu'à l'inverse. Etant donné le nombre, ceux libéré étant non préparées, s'enfuir sans se faire remarquer était presque impensable. Le nouveau allait enfin savoir ce qui avait été prévu de faire, l'acte le plus noble de tous : le sacrifice de soi ! Enfin il ne s'agissait pas de simplement se donner à l'ennemi, mais plutôt de jouer le leurre. Cela allait être le rôle du chef et de deux autres enfants, tandis que ceux libérés seront accompagnés par le reste des anciens. Un acte bien trop risqué, qui valut à l'enfant au long Katana de choisir d'accompagner les leurres afin d'essayer de les aider à survivre. Avant cela, il allait devoir rejoindre un lieu stratégique, plus loin, plus enfoncé dans l'édifice, évitant ainsi que la garde se concentre sur les dortoirs. Une fois là-bas, il fallait se faire remarquer, faire penser à un assaut plutôt qu'une fuite, qui par la suite allait être mené vers la sortie opposée à celle des autres enfants. Un lieu stratégique par le fait qu'en plus de cela, il permettait d'avoir plus de chance à ces jeunes de se faufiler dans les petits recoins. Ils n'attendirent pas un instant pour commencer, envoyant une arme contre un garde qui arriva assez facilement à s'en défaire, ils prirent ensuite tous une direction différente. Sautant dans tous les sens, passant là où ils le pouvaient, profitant de l'obscurité pour ne pas se faire voir. Tout fonctionnait à la perfection, mais il ne fallait pas sous-estimer les surveillants. Alors que le protagoniste pouvait enfin voir de loin le chef, ce fut surtout pour le voir se faire frapper par un Kunai. Ce dernier l'avait seulement touché au bras, mais cela suffit à le faire tomber au sol et donc laisser la chance à celui l'ayant lancé de l'arrêter. Katana à la main, prêt à l'achever, c'était fini pour lui ... Mais venant de nulle part, au-dessus de l'adulte se planta une lame blanche, présent au niveau de son épaule et traversant ainsi son corps. Le jeune tenant l'arme tomba pied en avant sur le corps transpercé et le faisait tomber au sol par la même occasion. Son regard était devenu vide, comme s'il n'était plus véritablement là, le chef comprenant très bien dans quel état il était n'avait d'autre choix que de s'enfuir en le laissant derrière, au risque sinon de se faire tuer lui aussi. Retirant sa lame maintenant tinté de rouge foncé, il fit machine arrière. Mouvement rapide et ample, il atteignit la perfection de son art, allant s'occuper des gardes sans même qu'ils ne s'en aperçoivent pour la plupart, laissant alors toutes ses chances aux enfants de s'en aller ....

.... Après cela le réveille fut difficile, il se trouvait dans une énième caverne, sans être capable de se souvenir où il était. Son dernier souvenir était lorsqu'il tentait de s'échapper avec les autres orphelins. Se levant doucement en portant les mains sur son visage, il put ainsi voir ces dernières à la couleur du sang, il en était de même pour ses vêtements, ainsi que son précieux Katana. Aussi étrange que cela puisse paraître, sa première action fut de nettoyer l'arme afin de lui redonner sa beauté d'antan. Alors qu'il se levait enfin complètement il put entendre du bruit provenant de l'extérieur, pensant dès lors à ces nouveaux amis, il se précipita pour les rejoindre ... Sauf que c'était loin d'être le cas, devant lui se dressait un grand homme en uniforme militaire, sabre sur le côté. Derrière lui une dizaine d'hommes avec le même genre de vêtements que les gardes d'hier. Ce dernier l'avait retrouvé, il se demandait face à cela ce qu'il en était des autres échappés. La réponse fut rapide à venir quand l'homme commença à parler, disant même plus que ce qu'il attendait « C'est donc toi le jeune homme qui a réussi à faire s'échapper notre main d'oeuvre, mais surtout à prendre la vie de quelques-uns de mes hommes ... N'ai pas peur, on ne va rien te faire, mais il te faudra nous suivre, si tu ne le fais pas, pire que ta vie ce sera celle des autres enfants qui seront enlevées », il venait de rapprocher son visage de celui de l'enfant, un sourire de confiance se dessinant, il ne semblait pas mauvais du tout et pourtant il venait très clairement de montrer qu'il pourrait compromettre à la vie des autres. Cela ne lui laissait que peu de choix, mais pourtant la décision fut rapide, il ne pouvait en aucun cas résister, il se retourna juste pour aller chercher son arme .... « Quoi ?! ... Ce, ce Katana ... Je vois, le destin est vraiment un grand joueur », le sourire de l'adulte s'était affiné, mais il semblait être le seul à comprendre ce qu'il disait, l'enfant lui tenait fermement son héritage par peur qu'il se le fasse finalement prendre. Les suivant donc, il fut assez étonner de voir qu'il n'allait pas dans la zone industrielle qu'il pouvait voir de loin, ce qui lui permit de se faire finalement une idée d'où il était. Le voyage fut assez long, le nombre de garde s'était restreint à trois seulement sans compter leurs chefs. Il finit par arriver dans une ville gigantesque, loin des petites communautés de moins de vingt bâtisses, ce dernier était complètement entouré de rempart naturel d'une hauteur inimaginable aux yeux du jeune. Lorsqu'il entra son étonnement ne fut pas moins important, il découvrait un nouveau monde, loin de ce qu'il avait vu jusqu'ici. Les personnes s'amassaient, mais ne se regardaient pas, c'était si fantastique, mais pourtant si pathétique. Il fit alors amené dans le bâtiment le plus important, le plus étoffé, le plus grand, jusqu'à une salle n'ayant rien à envier à l'aspect externe du bâtiment. Par contre la salle était vide, il fut laissé seul avec le chef de garde bientôt rejoint par un nouvel homme. Celui-ci dès le premier pas qu'il posa dans la pièce installa déjà sa personne, quelqu'un de froid, ne devant avoir aucune attache avec personne. C'était comme s'il était accompagné de toutes les âmes mortes de ses mains le suppliant de pouvoir être libéré de cela. Cela allait être la première fois que l'enfant tremblait de la sorte, lui-même ne comprenant pas ce qu'il en était, lui qui les seules fois où son corps se mouvait de la sorte étaient à cause du froid, jamais pour une autre raison, alors comment ce faisait-il que cet homme lui faisait un tel effet, c'était pourtant la première fois qu'il le voyait. Se dirigeant vers l'enfant, plus il avançait, plus ça donnait envie à l’étranger de s'enfuir ... Lorsqu'il s'arrêta, ce fut celui l'ayant appelé qui s'avança vers lui, allant lui tendre son visage vers son oreille afin de lui chuchoter quelques mots. Ils étaient loin, distraient, c'était l'occasion de tenter de s'en aller, mais quelque chose l'arrêta. Il réussit à entendre les premiers mots, trois petits mots qui alla tout changer : « Enfant des Glaces ». Ces mêmes mots qui étaient déjà sortis de la bouche de son père, il disait qu'eux deux l'étaient bien qu'à leurs insu, mais que cela ne devait pas leur être une mauvaise chose, que le destin est changeant et qu'on n'est pas voué à une vie prédéfinie, une malédiction. Il n'avait jamais réussi à comprendre ces paroles, son père lui disait qu'il serait mieux qu'il ne le sache jamais et voilà qu'aujourd'hui il s'agissait encore de cette chose.

Par la suite le croc mort alla rejoindre l'enfant, toujours avec son regard sévère, il le regarda bien, lui pris de force son visage. Après un brève contrôle technique il demanda à ce qu'on l'envoie en salle d'isolement. Une salle humide et noir, pas la moindre éclaircie ne s’y dessinait, il y fut jeté violemment, ne pouvant entendre que le verrou se fermant. Cela allait être le dernier bruit qu'il alla entendre si on omit les quelques gouttes d'eau tombant ici et là. Il allait être laissé ici pendant assez de temps qu'il ne puisse savoir exactement de combien il s'agissait. Au fur et à mesure il s'affaiblissait de plus en plus, perdant même l'esprit, ne devenant plus que l'ombre de lui-même. Lorsque plus tard la porte s'ouvrit, faisant entrer un filet de lumières, lui ne réagissait pas, c'était à peine s'il était encore en vie. Se faisant transporter vers une pièce tout aussi macabre, où il se fit attacher les bras en l'air et les pieds contre le sol. Son corps totalement tendu, son visage vidé, celui-ci alla faire une petite réapparition lorsqu'un coup de fouet violent vint heurter son corps. Continuant ainsi encore et encore, son sang en ressortait de sa bouche, bientôt il n'y émettait plus un seul cri de douleur. Une fois l'exercice fini, il fut laissé ainsi un moment, puis reprit pour être rejeté dans sa cage, mais chose nouvelle il lui fut balancé non loin de la nourriture. Son corps plus que faible, il n'arrivait même pas à avoir la volonté d'atteindre son repas, lorsqu'il y arriva ce fut sans ses mains qu'il mangea ... Ce genre de rituel continua encore et encore, endurcissant son corps et faisant disparaître son esprit d'enfant. Bientôt il ne resterait plus rien de lui, son corps était en mauvais état, mais il ne manifestait pas la moindre douleur. Cela ce suivi jusqu'au jour où l'homme ayant ordonné cela refit surface pour examiner à nouveau son corps, qui lui ne tremblait plus à la vue de l'adulte. Lui donnant alors une arme, il fit ensuite entrer ce qui semblait être un prisonnier, lui disant qu'il serait libéré s'il tuait le jeune devant lui. Qui lui devait donc survivre, sachant que de toute manière il ne le laisserait surement pas mourir, lui-même n'ayant même pas assez de volonté pour mourir. Les coups s'enchaînèrent, l'adversaire lui n'avait que ses poings pour combattre, faisant balancer le corps faible en apparence partout dans la salle, mais sans jamais réussir à le faire flancher. S'énervant alors, les coups étaient plus simples, mais bien plus lourd.. Quand tout un coup l'homme s'arrêta alors qu'il s'apprêtait à asséner un nouvel enchaînement, reculant ensuite, main sur le coeur, bientôt recouvert de sang alors que son corps tombait en arrière. Devant lui l'enfant le bras tendu en avant, tenant fermement sa lame aux gouttes de sangs tombantes. Celui ayant programmé le combat s'approcha dès lors, retirant l'arme des mains de l'enfant avant d'ordonner de le remettre à sa place.

C'était à ses neuf ans, il avait maintenant cinq ans de plus. Il était devenu l'arme de cet homme, l'ayant transformé en réel machine de guerre, lui ayant effacé toutes traces d'âme. Il était à présent seul, il n'avait plus cette réflexion de chercher quelqu'un, il agissait juste de telle sorte qu'il le devait ou plutôt en fonction de qu'on lui demandait. Ils lui avaient fait découvrir un peu plus sur son pouvoir, maintenant qu'il maîtrisait beaucoup mieux et avait opportunité sur opportunité d'utiliser. C'était peut-être plus évolué que ce qu'il était capable de faire par le passé, mais c'était surtout devenu un acte purement machinal, loin d'être en accord avec la nature comme il l'avait appris. Maintenant cela servait à détruire et à tuer, voilà ce à quoi se résumait sa vie, si on pouvait appeler ça ainsi. Aujourd'hui il allait rejoindre une des équipes au pays de l'eau, cette dernière avait pour mission de s'infiltrer dans ce pays, s'approchant assez prêt du village ninja pour marquer un chemin en vue d'une éventuelle attaque massive. Ils avaient ainsi voyagé une journée entière sur ces terres, une fois la nuit tombée, ils installèrent un campement. L'enfant, maintenant adolescent, lui restait seul, mangeant sur un rocher, le reste soit dormaient soit surveillaient. Personne n'allant vers lui, n'ayant aucune considération à son égard sachant tous qu'il n'était là que pour s'occuper des quelques gardes de Kiri si une attaque imprévu devait se faire. Le fait qu'il ne dormait pas allait lui permettre d'être au premier rang pour ce qui allait arriver. La lune était haute dans le ciel, éclairant la scène, alors que les premiers cris se firent entendre. Il alla donc se rapprocher de l'origine des cris, alors que les autres ninjas eux sortait de leurs sommeils et de leurs tentes. Mais à peine eut-ils montré leurs visages qu'ils furent assassiné. C'était plus que rapide, presque in-détectable, ne voyant que les coups au moment précis où ils étaient donné. Un grand homme avec de longs cheveux blanc, une ombre apparaissant ici et là, prenant la vie de ceux présent les uns après les autres. Certain essayait de se défendre, mais pris au dépourvu et étant donné leurs niveaux ils ne pouvaient rien y faire. L'un apeuré se rapprocha du spectateur, lui demandant d'aller combattre, ce qu'il ne fut pas, voyant dès lors une lame se planter dans le dos de l'homme qui tombait au sol, embroché. L'ennemi se tenait maintenant devant lui, tous avaient succombé à son assaut sans même pouvoir y faire grand-chose, trop rapide, trop parfaite, l'attaque était inévitablement meurtrière. Le chevelu pouvait donc voir le jeune homme devant lui, ne bougeant pas d'un pouce, mais pourtant en rien tétanisé par la peur. Ne comprenant pas sa position et surement étonné de voir un enfant de la sorte, il lui posa la question « Pourquoi ne fais-tu rien, pourquoi laisse tu t'es camarades mourir si facilement ? ». Il regardait le Kirijin, prenant en main sa longue épée, paraissant déjà moins grande bien que plus imposante que celle de son interlocuteur, il la leva horizontalement devant lui face à son torse « Je n'ai pas pour mission de les protéger, ni même de vous affronter ... Mais je pense que je n'ai plus le choix ». Sortant son sabre, libérant cette lame si pure, doucement, la grande majorité étant encore dans le fourreau, tel un glaçon s'apprêtant à combattre sans même réfléchir à sa possible mort. Sans même le savoir il était devenu ce que son père redoutait le plus, un " enfant des glaces ", un enfant né avec ce don unique, mais qui est voué à devenir une personne sans aucune chaleur en son corps, une arme de guerre aux mains des autres. Celui en face de lui libéra un léger sourire, presque riant sans pour autant se moquer avant de dire « Tu as de l'audace, mais tu n'es pas assez fort, pas assez pour en être capable. Devient plus fort, devient capable de pouvoir le faire et alors on se reverra ... ». Non pas intimidé par la force de l'homme, il ne pouvait à présent plus bouger, ces dernières paroles résonnaient encore et encore. L'homme commença à s'en aller quand une larme fit éruption aux yeux de celui qui venait de lâcher l'emprise de sa lame, la laissant tomber le long du corps. Cela faisait si longtemps, si longtemps qu'il n'avait pas pu le revoir, ne serais-ce qu'en souvenir, mais maintenant il venait de lui revenir, celui qui avait été tout pour lui, la seule personne ayant véritablement compté pour lui, son père. Les paroles du Kirijin le fit rappeler les dernières de son père, bien sûr il ne s'agissait pas de lui, bien sûr il n'était pas aussi bon que lui, mais sans le faire exprès il venait de refaire renaitre l'enfant des glaces. Le pleur tombant de sa joue se transforma en glaçon, il était à présent redevenu un peu plus ce qu'il était avant ... Une seule chose le tourmentait à présent, il ne voulait qu'une chose : En savoir plus sur son père.

Il fut donc laissé seul en terre ennemi, mais sans avoir à s’en inquiéter de par le fait que c’était justement l’un d’eux qui alla le laisser ainsi. Qui lorsqu’il s’était assez éloigné, avait fini par lui adresser une dernière parole avant de disparaitre « Garde cette épée comme si elle faisait partie de toi, elle a déjà eu trop de mal à être libre pour finalement être que l’objet d’un tiers. ». Sans même laisser le temps à une réponse, qui aurait été qu’une question, de la part du jeune possesseur de la longue lame de glace, le Kirijin venait de partir. Il avait connaissance de cette arme et plus précisément semblait connaitre son possesseur et avoir une certaine attache envers lui. Contrairement aux autres qui l’avaient « élevé » depuis ses neuf ans, qui après avoir reconnu l’arme, ne voyait qu’en l’enfant un objet de guerre. Ils avaient réussi à le transformer, certes, mais il avait à présent retrouvé un peu de sa personne. Bien que minime, extrêmement faible, cela allait lui suffire pour préférer lui aussi s’en aller de cet endroit. N’ayant en aucun cas l’intention d’aller rejoindre le village l’ayant utilisé, se faisant donc passer pour mort parmi les nombreux présents ici. Il était revenu au point de départ, un habitant de ce monde sans attache de lieux, aucune. Il allait lui falloir un certain temps pour se faire disparaitre de la tête de tous, pouvoir ainsi vivre une nouvelle vie, mais en aucun cas il ne pourrait oublier son passé. Son père, ce qu’il essayait d’échapper, ces personnes l’ayant utilisé comme arme, le ninja de Kiri l’ayant épargné, il n’oublierait aucun de ces éléments …. Cela l’amenait donc cinq nouvelles années plus tard, dans un pays aux pleurs nombreux, dont lui avait souvent manqué depuis longtemps. Pays en guerre, dont un village finissait par en ressortir, là où chacun pourrait être ce qu’il voulait, sans avoir à se soucier de son passer. Une destination promise pour sa personne, voilà le nouveau chapitre de son histoire – Ame.






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MessageSujet: Re: Shijokoori Yukihina   Shijokoori Yukihina EmptyDim 27 Jan - 12:21

Je suis extrêmement dubitatif.. Ta fiche est correcte, la longueur, plus que satisfaisante. Mais il y a beaucoup trop de fautes de syntaxe et de maladresses d'expression, ce qui me valut de me perdre à de nombreuses reprises et de relire également de nombreuse fois certains passages. J'ai eu également plusieurs points qui m'on turlupiné quant à ton histoire. Des passages trop expéditifs et peut-être pas assez explicités (après il s'agit peut être de moi) mais j'aurais bien voulu savoir pour quelle raison ton père t'abandonne si soudainement ? Sur le moment je me suis dit qu'il devrait forcément y avoir une suite, qu'il en reparlerait, mais non. Enfin bref, plusieurs petits détails comme celui-ci. Mais après, plusieurs passages qui m'ont fait sourire, car j'avais particulièrement bien l'image en tête (le père au début qui transforme la larme en glace Wink )

Bref, dans l'ensemble, ce n'est pas une mauvaise fiche, loin de là, mais il y a des lacunes. J'hésite pour ton niveau de puissance, si on le conserve à B ou on le descend à C. Mais parce qu'il y a du travail, parce qu'il y a de la volonté, on le conservera a B.

Tu es donc validé et bienvenue parmi-nous
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MessageSujet: Re: Shijokoori Yukihina   Shijokoori Yukihina EmptyDim 3 Mar - 14:57

En raison de l'inactivité du personnage et de l'utilisateur, cette fiche est déplacée dans les inactives. Le personnage se voit perdre également son groupe. Pour toute demande de réaffectation, merci de contacter le staff
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MessageSujet: Re: Shijokoori Yukihina   Shijokoori Yukihina Empty

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