C’était la partie que je préféré, c’est dans ses moments-là que l’on voit ce qu’une personne est vraiment. Timide, peureuse, ou même extraverti, et confiante. Cette Juunin au regard luisant me rendais mon regard, elle n’avait pas peur, mais elle n’était pas en confiance non plus. Elle s’assoit sur une chaise, elle avait vraiment envie de faire des efforts et d’essayé d’installer une longue conversation. Je m’apprêtais a la lâcher du regard quand je vie ses lèvre bouger délicatement, l’espace d’un mot, je crois bien qu’elle disait « merci ».

Je ne pouvais plus me trompé, c’était sur elle ne venait pas du même milieu que moi peut-être une famille très réputé ayant une certaine image a gardé, la politesse à l’un de ses sommet. Bref, passons, je suis allé remplir mon verre de Sake y’en avais visiblement pour un moment. Mais devrais-je lui en servir un, ou chez eux ils ne boivent pas d’alcool, de plus que elle est en mission.. Trop réfléchir est signe de faiblesse, je remplie et si elle n’en veut pas je le prendrais ! Trop réfléchir ne fait que me courir jusqu’à la perte. Encore une fois en voilà la preuve, quand je me retourné elle était déjà sur la fin d’une phrase. J’en ai à peine pu comprendre que des rumeurs courraient sur moi, je n’en avais jamais entendu parler moi. Le regard dans les chaussettes, il est vrai que je ne sors plus vraiment depuis quelque temps.

Je déposé son verre sur la table devant elle, tandis qu’elle leva les yeux au ciels. Encore une de mes anciennes habitude, comment interprété sa, avait-elle pitié, ou cherchait elle ses mots ? On arrête de réfléchir ! Je m’installai à mon tour face à elle et écouté attentivement toute en observant mon sake.

« Pouvez-vous me parler un peu de vous et les raisons de vos accès de colère, tout ça... Dites m'en plus sur vous, ensuite je pense que ça viendra tout seul. »

Non mais la quand même il en faut du culot, elle se pointe chez moi, impose son niveau, expliquant que je ne suis qu’une de ses vulgaire mission pour progresser, et elle veut que je lui fasse des aveux ?! Ma main se resserrer, la colère boue en moi, je n’avais qu’une envie éclater sans me retenir, mais elle est là à cause de Kiri, et ce n’est pas qu’une vulgaire unité de Kiri.. Elle voulait en savoir plus sur moi, eh bien on va lui en offrir j’étirai mon bras gauche pour le déguénner de la manche et le posa sur la table sans même essayer dans retenir le poids. En y tomba dessus, la table en tremblait encore un peu. Puis direct après elle continua sur une proposition de jeux. Le regard perdu dans le vent, l’envie de me défoulé ne se mesurer plus, mais même si elle s’y prenait très mal elle tentait de faire des efforts.

Il aurait était si simple de la foutre dehors, mais sa aurait était si lâche. Je ne pouvais pas me permettre, je voulais bien lui parler mais j’espérais tout autant qu’elle s’améliore dans ses propos, car elle pouvait être ce qu’elle voulait je ne vais pas m’amusé à me contrôlé trop longtemps ! De retour les pieds sur terre elle m’envoya un léger sourire en coin, je n’en avais pas envie de lui en renvoyé un, je gardais le visage neutre. Et repris derrière son départ a son « jeux ».

« Eh bien oui, puisque tu n’en a pas le choix. Donc vous voulez savoir mes d’où proviens ma haine ? Dans mon passé, bien que j’en ai quasiment pas, je faisais tout pour faire plaisir et aidé les gens. J’ai toujours cru qu’ils en étaient reconnaissant, mais ils s’en fiche ! Et m’ont laissé me faire détruire, dans la vie on ne peut pas dire qu’on est accompagné, on est toujours seul. La trahison de tout un peuple peut-il suffire a dire que les gens m’énervé ? Je ne compte qu’en moi, et c’est peut être sa que vous n’aimez pas dans une société où vous pensez tous pouvoir vous appuyez les uns sur les autres ? »

Bien que dans une vois tremblante, il y avait une part de vérité dans tout ce que je vennais de dire, mais bien plus de parole, je n’allais pas tout lui déballé comme ça, ça se mérite un minimum quand même ! C’était à mon tour de lui poser une question, et j’en avais tellement a le lui posé, mais celle qui en comblé le plus mes pensées, était toujours la même. Qui suis-je aux yeux de ce pays, même si je suis énervé contre eux je voulais tellement pouvoir avoir de la valeur, auprès de la seul chose que j’ai eu dans ma vie. Je pris une gorgé de Sake, releva la tête, le regard sincère et avide, un sentiment de peur de ce qu’elle allait répondre, puis avec hésitation d’un thon plutôt bas je lui demandais .

« Mais.. Dites-moi… Que suis-je aux yeux de Kiri, c’est quoi ses rumeurs ? »

« Même avec si peu de détails, je peux comprendre en partie...je pense... Néanmoins n'était-il pas le propre des Hommes et encore plus des Shinobis de faire face à aux obstacles qu'ils soient insurmontables ou non ?

La trahison est, je le conçois quelque chose de difficile mais aussi d'impardonnable, mais peut-être y a-t-il une explication plus en profondeur... ? »

Mon Saké déjà vide, je buvais tellement vite devrais peut-être m’arrêter, me ressaisir ! Mes troubles revenais petit à petit me traquais, m’harcelé. Là je ressentais une difficulté sûre qui revenait pour perturber cette conversation. Pour parler de son passé, faut-il s’en souvenir, et les souvenir blesse au plus souvent. Son regard, ses gémissement, « aides-moi …», ses afflue de sang qui venais inonder ma gorge, et le cœur de cette enfant qui a était purgé de toute ses ressources.

La trahison de tous ses passants était certes des plus immense, mais je leurs ai tous pardonné. « Une explication plus en profondeur » pour se cas très précis, il y en avait une la peur. Un sentiment compréhensible, mais inadmicible, se mot n’est pas en accord avec le paysage d’ici. Kiri était nommé au pare avant la brume sanglante il me semble ? Pourquoi les gens ont il tellement changer ? Les nerfs c’étaient calmé, délicatement, mais pas discrètement je sorti cette main de la table, c’était pour moi impolie de laisser une tels horreur a vu.

Mon verre vide je l’écartai de devant moi, mon regard perdu par ci par là, cette conversation ne m’importé que peu pour le moment. C’est vrai, ce n’est pas la première a essayé de chercher en moi un mouton qui rejoindrais les rangs, en donnant sa laine pour que les vieux puisse avoir leurs pulls d’hiver. J’en revins à la regarder elle, et… J’étais perdu dans ses yeux elle me regardé fixement, ses yeux étaient étrange, des yeux rouge, quelques chose de peu banal, mais de si passionnant. J’en refais sur face quand le son de sa voix survint jusque mes oreilles.

« Je ne sais pas trop de choses au sujet de rumeur, juste que tes accès de colère sont assez important pour inquiéter les supérieurs et tes camarades je pense. »

Ses paroles venait de tellement me choquer, je pris du recul sur ma chaise et repensé a ses paroles, mes supérieurs, ainsi que mes camarades ont peur de mon comportement, ils n’ont donc plus du tout confiance en moi ? Ne serais-je plus qu’une menace pour la moindre mission. Dans une équipe la confiance doit être le maître mot, et si personne n’as confiance en moi, c’est pour cela qu’ils me laissent en plan sans plus m’affecter d’équipe et de mission ? Ses quelques mots venaient de répondre a tellement de question que j’aurais pu me poser. Mais là pour une fois, ma déception n’avait pas était maquillé par de la colère, c’était si simple, que je n’en avais absolument rien remarqué.

« Sinon, aux yeux de Kiri tu es l'un des espoirs du village, un jeune homme à part entière avec des rêves, des sentiments...
Une personne importante tout simplement. Ne crois-tu pas ? N'y crois-tu plus ? »

Après ses quelques mots qui m’avaient tellement perturbé elle relança avec ça. Je l’avoue là je n’ai pu retenir un léger sourire, était-ce un sourire de fierté, ou parce que je savais très bien quelle me mentais juste pour faciliter la conversation. Elle, qui me dit à moi, que je suis un espoir, du village et même encore mieux ils voient encore un jeune homme à part entière avec des rêves, des sentiments. Dans ses cas-là pourquoi me mettre à l’ écart ne plus me confié de mission ? Pourquoi m’envoyé des psychologue a tout va pour faire des bilans de l’expérience que je suis.. En vérité, je crois en moi, je crois toujours être une personne pouvant être importante. Mais je ne crois plus que le village considère tout ça de moi. Je ne pensais pas non plus avoir la valeur de m’envoyer une Juunin, issus d’une tels famille juste pour venir me parler. Au final je me trompé peut être sur la hiérarchie du village, veulent-ils vraiment me laisser tomber, ou pas ? Malgré tout le mépris que j’avais pour cette conversation, elle savait trouver les mots qui me faisaient réfléchir.

« Que cherches-tu ? »

Je ne cherche pas vraiment grand-chose dans le fond, j’ai tellement était bercé par les livres, même quand j’étais un élève model j’étais rejeté, et maintenant que j’en suis plus un je le suis toujours. Si seulement Kiri existait toujours au passé, j’aurais surement eu ma place, mais au jour d’aujourd’hui, je ne suis qu’une inutilité supplémentaire qui complète ses rangs..

« Ce que je cherche ?.. Au final, je ne cherche rien je cours juste après des valeurs oublié. Aujourd’hui Kiri n’est qu’un village minable avec une puissance militaire moyenne. On a tous était enseigné sous les valeurs ninja commune alors que dans le fond les réelles valeurs du pays, c’est le sang ! On pouvait se sacrifié les uns pour les autres, la peur ne s’immisçais pas une minute dans nos rang, les grands village avait peur de nous attaquer.. Nous n’étions pas les plus intelligents, pas les plus forts, mais ceux qui s’adapté le mieux. Maintenant, certain Juunin n’ont encore jamais fait couler le sang, ou vu de sang en abondance, que se passerait-il si nos enfant, et nos femme se faisait tuée. Les Juunins découvrais le même jour le sang qu’il devrait le boire, la panique, la lâcheté, la peur, la fin du village. Je ne cherche rien, juste que l’on reconnaisse ses valeurs »

Une larme au coin de l’œil, je m’étais emporté, mais parlé du village, c’est comme parlé de mon seul amour il est dur de m’en séparer, quoi que lui pense je serais toujours là pour le défendre avec les autres, ou même seul. En fait dans le fond, dans mon cœur, c’était une révolution qui ce passé, le mépris de ceux qui avait perdu les valeurs, mais ce n’est pas tout..

C’était à moi de lui poser une question, et encore une fois j’avais des questions, mais sa me concerné littéralement a moi. Je ne voulais pas passé pour un égocentrique non plus alors je lui demanda tout en essuyant l’humidité de mes yeux.

« Quand à toi, il n’est pas trop dur de se dire que tu seras à la tête de cette lignée, crois-tu en avoir les épaule ? »

« Tu sais, chacun d'entre nous entretenons des rêves et des espoirs, pas tous veulent en faire parti aux autres, parfois c'est beaucoup trop personnel, néanmoins, je pense que dans ton cas, si tu souhaite retrouver nos anciennes valeurs, éviter qu'elles soient complètement oubliées, enterrées, il te faut les clamer hauts et forts. C'est ta vision des choses, ta façon de vivre la vie au sein du village, alors montre toi, vis comme te dicte ton cœur et tes valeurs, tu en as le droit, tu en es capable car telle est la voie que tu as choisie. »

C’était curieux, mais à l’écoute de ses paroles j’ai était totalement détendu. Un ange qui portait un mot de trêve aux oreilles d’un homme d’arme. Le soulagement de revoir quelqu’un parti depuis si longtemps. La bonne humeur que peux provoquer un simple mot, et la déstabilisation qui peut mener à la perte un homme. Je ne pus m’empêcher de baisser les yeux, c’est comme si j’avais honte de ce qui venais de se passé. Même si elle n’a pu que m’aider a avancé dans ses mots j’ai eu l’impression d’une trahison envers moi-même.

Je me suis moi-même abandonné dans mes paroles, me laisser parler sans me contrôler, aurait-elle compris maintenant qu’elle était ma seul raison qui causera ma mort ? C’était si simple, mais c’est pourtant si complexe. Après un moment de déception, je la retrouvé dans ses yeux et ne pus tenir plus loin, mon regard la fuyait même si je n’en ai jamais eu l’habitude, je ne voulais pas croiser son regard. Même si elle n’avait pas tout compris quelque minute supplémentaire à la regardé et elle aurais vu ce que même un aveugle aurais compris.

Briser, éparpillé, en réalité personne n’y ai pour rien, je commençais à peine à me comprendre moi-même. Depuis tout petit je me suis caché derrière le travail et l’acharnement pour compensé le soutien qu’avait tous les autres avec leurs mère. Depuis ce séjour à l’hôpital je ne me cache plus que derrière la colère, moi qui m’était promis de me cacher en rien, toujours être vrai et pure. Est-il possible de se trahir sois même à un tels point ? Non, je ne pouvais m’abandonné à perdre mes moyens devant une personne qui a autant d’influence sur le village et qui peu raconté tout au village. Je relevai ma tête et ne cherchais plus à fuir quelque chose, j’ai eu une faille j’en aurais pas deux ! Puis elle reprit.

« Je vais être honnête avec toi tout comme tu l'as été avec moi. Je ne pense pas être assez forte pour le moment, néanmoins je suis prête à faire tout ce qu'il faut pour ma famille, pour mon village. Mon village est après tout une extension de ma famille.

Je continuerais à vivre, à m'entraîner, à représenter mon Clan, jusqu'à ce qu'enfin on obtienne quelque chose de satisfaisant. Tu sais, pour faire tout cela je dois compter sur moi mais aussi sur les autres. Nous devons tous nous faire des alliés, des amis qui partagent le même rêve. »

Apparemment je n’étais pas le seul à avoir des faiblesses, elle n’est pas confiante en elle. Serais-ce normal que chacun d’entre nous ai des faille ? Est-ce que l’on doit courir après la perfection ou vivre pour atteindre un simple objectif ? Cette fille se pointes chez moi seul, simple et me remet tellement en question, elle parvint si facilement à m’arracher des sentiments, des mots, et même pire a me cerné. Elle parlait d’une volonté qu’elle pouvait trouver chez ses amis, qui l’aiderais a monté au sommet. Mais se faire des amis ses laisser la clef de se faire détruire a des gens. Ne c’est elle jamais senti trahi, abandonné par ses amis. Au final peut-elle véritablement comprendre ce que je suis .

« Tu es prêt à partir à l'aventure avec tes compagnons ? Vivre tes passions, tes rêves et tes ambitions ? Donne moi une preuve de ton engagement, une preuve que tu en veux. Donne moi cette preuve et je te donnerai mon soutien, même si tu ne semble pas en vouloir...

Sa y es c’était sur elle avait compris, et maintenant elle me propose son aide, je ne suis pas le genre de gens à vivre au crochet d’une personne, je ne veux pas qu’elle ait l’impression de m’être supérieur, je ne veux pas qu’elle puisse dire que tout est grâce à elle. Mais comment faire autrement, je suis au pieds du mur.. Je me levai brusquement de la table, j’étais déjà trop rester en position de faiblesse il fallait que ça change, son aide je la voulais mais saurais-je l’accepter et l’usé a sa juste valeur ?

« Pff, des compagnons, connais tu une personne qui souhaiterais partager un but avec moi ? Qui pourrais me confié sa vie lors d’une mission. Ton soutiens, que veux-tu faire de plus pour moi mon destin est entre mes mains uniquement.

Je deviendrais le meilleur que tu m’aide ou non. Je ne vois pas ce que tu peux faire pour moi, et encore moi pourquoi tu veux faire ça ? »

Je fis trois pas et m’appuya sur le rebord de la porte fenêtre en observant le paysage, la pluie c’était calmé, et l’après-midi était déjà bien entamé. Le soleil s’immisçait parfois entre deux nuages, mais rien de concrets, il ne rester plus que quelque heures toute au plus avant que la lune ne vint régner sur le village !