Onitsuke NamiMembre
Messages : 25 Date d'inscription : 19/01/2013 Localisation : Âme | | | |
Dossier Shinobi Niveau de puissance: D Grade: Genin d'Ame | Sujet: ¤ Nami, le nuage gris [ Fiche Terminée ] Dim 20 Jan - 0:08 | |
|
| NOM & PRENOM : | Nami | (Ne se fait appeler que Nami) | Onitsuke (prénom) Nami (nom) | AGE : 18 années VILLAGE : Âme RANG : Genin NIVEAU DE PUISSANCE : D SPÉCIALITÉS : Ninjutsu | Futon-Raiton | ÉQUIPEMENT : Un bâton dépliant dont elle se sert pour canaliser son raiton et quelques shurikens.
|
Les chiens ne font pas des chats, ça c'est sûr...
- Mental:
Ce petit bout de femme au pelage roux a un caractère bien trempé et pour cause, on l'a bien aidé à le forger. Aux premiers abords, la demoiselle reste quelqu'un de très antipathique, elle peut être hautaine et prendre de haut les gens ou encore ne se prive jamais de dire le fond de sa pensée, cela avec un cruel manque de diplomatie. Nami ne fait de cadeaux à personne, même pas à elle, c'est pour dire... Son attitude sévère est difficile a deviné avant de l'avoir abordé, en effet, toujours souriante, elle paraît agréable de loin, seulement de loin...
La vie lui a appris à ne faire confiance à personne et surtout pas à ses sentiments, la demoiselle a donc des règles stricts pour diriger sa vie et elle s'y plie avec ferveur, c'est elle-même qui se les ai inventé. D'ailleurs, on pourrait parler de son énorme soucis avec l'autorité, elle n'écoute personne et ne supporte les ordres, aussi douce puisse être la façon dont ils sont donnés. Cependant, personne ne peut évoluer seul, ainsi donc, il lui arrive de faire des concessions et des efforts avec ses congénères (seulement ceux qui peuvent lui apporter quelque chose évidemment ...). Si vous n'avez rien qui l'intéresse, passez votre chemin !
Solitaire par la force des choses, Nami déteste pourtant rester seule, il n'est pas rare qu'elle se « cale » dans des endroits très fréquenté, seulement pour profiter de la présence d'autrui, sans pour autant s'intéresser à eux. Ses actions et ses volontés sont souvent très contradictoires, elle donne ainsi une image extérieure qui n'est pas sienne, difficile de dire si cela est volontaire ou non. Nami comme beaucoup de personnes est tourmenté par de vieux démons, elle s'est perdue depuis longtemps dans une démarche punitive envers elle-même, s'accusant de sa faiblesse passée (laquelle? Surprise!). Bien que le but soit de la combler, il semblerait que ce soit l'effet inverse qui se produit.
Aux fils des années, notre curieuse créature a développé une véritable obsession pour l'argent, son seul objectif dans la vie après celui de survivre est de se remplir les poches. Souvent, Nami ne recule devant rien pour empocher un pactole, mais aussi étrange que cela puisse être, elle ne dépense quasiment rien et mène une vie très spartiate. Alors, à quoi pourrait bien servir tant d'économie ? Seule elle le sait...
- Look:
Tout comme sa mère, Nami a hérité des cheveux roux typique à sa famille, contrairement à sa génitrice, cette dernière préfère les garder courts pour leur côté pratique. Cinq minutes lui suffisent donc pour se coiffer avec le bout de ses doigts, la tignasse ne dépassant pas la longueur de ses épaules. Ils encadrent ainsi un petit visage mutin, en révélant mieux la couleur noisette de ses yeux où l'on retrouve au soleil les reflets orangés qui éclairent son visage.
Pas très grande de taille, la demoiselle compense cela par de petits talons quand elle est dehors, car Nami adore marcher pieds nus dès que l'occasion lui est donnée. On peut dire qu'elle ne craint, ni le froid, ni les intempéries, ni le regard des autres, elle arbore souvent des look décalés, qu'elle pioche dans tes tenues toutes faites qu'elle emporte partout avec elle comme de véritables trésors. En effet, toutes les pièces de ses tenues sont issues des mains habiles de sa mère, dont la couture était une de ses passions. Bien qu'à l'époque, Nami répugnait l'idée de jouer le modèle favori de sa maman, c'est devenu maintenant une sorte de tradition de ne porter que ses « oeuvres », comme pour la garder « vivante » et prés d'elle.
Sur son épaule droite, elle ne cache pas un tatouage dont la signification n'a rien de très plaisante, il s'agit là de la marque d'un clan de Yakusa très peu fréquentable, aux moeurs peu prometteuses. Qu'importe, c'est pourtant fièrement que sa mère avait gravé sur sa peau ce dernier quand elle était encore très jeune, fière qu'elle soit la fille de l'un d'entre eux, mais on ne peut pas dire que Nani voit la chose de la même façon... Mais cela est une autre histoire qui n'a pas sa place ici pour le moment...
Il était une fois, une jolie petite histoire...Oui à ses débuts, ça aurait pu être vrai...
- Innocence de l'enfance:
Le souvenir le plus loin qu'avait notre jeune téméraire était une soirée de son enfance, dans ce taudis miteux au bord de la rivière, elle coiffait la chevelure de sa mère, une femme magnifique. Leurs reflets sur le miroir en face d'elles leur permettaient de se regarder tout en parlant, la génitrice comptait encore une fois, son histoire favorite, celle qui avait donné sa vie à la petite Oni. Car oui, Onitsuke était bien le prénom de l'enfant qui se fait aujourd'hui appeler Nami de son nom, ayant transformé celui-ci en prénom, jurant presque qu'elle ne possède pas de nom et donc de légitimé parental. Son prénom sa mère l'avait choisi en rapport à son père, récupérant une partie d'un nom qu'il aimait plus que tout. A cette époque pourtant, elle arborait fièrement les deux, persuadée de la véracité des contes de sa mère, mais qui ne ferait pas confiance à celle l'ayant mise au monde ?
Ainsi donc, elles attendaient patientes le retour de ce père merveilleux, qui faisait d'elles une reine et une princesse, lui que Nami n'avait jamais vu, elle qui croyait encore que la cabane de trente mètres carrés qui les abritait était un palais. Évidemment, elle n'avait jamais vu un vrai foyer digne de ce nom, mise à part les alentours très proche de sa maison, la petite fille ne s'était jamais aventuré dans le monde et son rêve le plus fou était de le découvrir. Sagement, elle jouait le jour sous la pluie quasi constante de son pays, pendant que sa mère se remettait de son travail qui lui prenait quasiment toute la nuit. Les quelques sous qu'elle ramenait, était le sujet d'un étrange rituel entre elle et sa fille. Avant de s'endormir, elles partaient toutes deux dans un angle de la cabane, où après avoir décroché plusieurs planches, les deux complices cachaient une partie du butin, celui-ci, du moins ce qu'il en restait se faisait rapidement engloutir dans les frais de vie entre autres.
La mère de Nami, dont le prénom était d'ailleurs Nami, ce qui lui faisait aussi office de nom, avait une obsession pour l'argent, elle aurait été prête à force n'importe quoi pour peu que cela lui laisse ses poches se remplir. Pour elle, il n'y avait qu'une façon de vivre libre, être riche, car l'argent dirigeait le monde, selon elle, il apportait un pouvoir aussi grand que le plus puissant des hommes au monde. Bien que tout cela n'était pas très parlant pour la petite fille, qui se contentait simplement de suivre l'exemple de sa mère à cette époque, cette vision des choses allait pourtant dans l'avenir marquer son existence.
- Le réveil de l'adolescence:
La fin du rêve, plus le temps passait et plus les illusions s'envolaient, mais là, le plus tragique était encore pour l'enfant qui devenait grande, de se rendre compte de la folie de sa mère. Dans son malheur, cette dernière s'était perdue dans ses mensonges, encore, en étaient-ils pour elle un jour, car aujourd'hui, elle y croyait dur comme fer. Penser avec ferveur que son « homme » rentrerait, qu'il viendrait la chercher comme promis pour une vie rêvée, n'avait-elle vraiment pas réalisé n'avoir été qu'un jouet abandonné ? Ou tout simplement préférait-elle se persuader d'autre chose, après tout, sa vie était déjà bien assez misérable comme ça jusqu'à lors.
Bien consciente de tout cela, du haut de ses douze ans, sa fille continuait de jouer le jeu qui permettait à sa mère de rester debout, cette femme douce et crédule, enfant de la rue, qui avait pour les beaux yeux de son grand amour, accepter de rejoindre la quête de ce dernier. Et quel objectif tordu lui avait-on confié, gagner de l'argent par tous les moyens, tous sans exception, elle n'avait pas reculé, il fallait savoir perdre pour gagner...
Voilà une phrase que son enfant entendait bien souvent lors des moments de découragement de sa mère, une qu'elle répétait en boucle en peignant machinalement ses cheveux. Étrange attitude que Nami n'avait jamais comprise, mais en vrai, elle ne le voulait pas, les vérités étaient déjà trop flagrantes pour elle et y penser ronger son âme. Mais que pouvait-elle y faire... Rien absolument rien, à part assister en épargnant la dernière once de dignité de sa mère, la laissant croire qu'elle avait su aveuglé sa fille assez pour qu'elle ne découvre pas l'horreur de sa vie réelle. Une enfant faible qui partait sur la voie d'une adulte lâche, voilà ce qu'elle était et elle le savait...
- La fin du rêve:
Aveugle, on ne pouvait pas l'être éternellement, petit à petit une lueur de courage montait, une qui voulait extirper sa génitrice de cet enfer, partir loin, très loin de ce cauchemar qui l'avait dupée, mais les choses n'étaient pas aussi simples. Pour commencer, pour sauver quelqu'un encore fallait-il qu'il désire l'être, de là un nouveau soucis de taille venait lui faire barrage, marquée sur la chair, une marque rappelait qu'elles étaient une « propriété ». Si la mère c'était fait marqué comme du bétail par son « dulciné » sans avoir idée que toutes les « princesses » en quête d'argent pour ce dernier avait le même, la fille elle, c'était fait tatouée par sa génitrice elle-même. Celle-ci, avait jugé que c'était là leur appartenance à leur famille qu'elle voyait encore en incluant son bourreau de prince. Enfant alors, Nami malgré la douleur n'avait pas contesté le choix de sa mère, mais le poids des années et son entrée dans la vie lui avait apprise une chose : La réalité.
Comment aurait-elle pu avoir le courage de dire à sa mère la signification réelle de leur marque, partageait par autant de pauvres âmes perdues comme elles, exploitées comme des objets par des fourbes. Treize ans et déjà le poids du monde sur ses épaules, c'était la sensation qu'avait Nami chaque jour sans solution à son problème. Cependant, la chance ou le destin peut-être, avait voulu lui ouvrir la voie vers des jours meilleurs, une fois, au grès d'un hasard, sa mère avait évoqué son village natal, Âme. Alors, l'idée germait dans l'esprit de la jeune fille de les faire retourner là-bas, bien sûr, elle partageait cette dernière avec la seule personne de ce monde qui comptait pour elle.
Amusée, elle ne contestait pas à un seul moment la proposition, bien au contraire, elle semblait l'enchanter, ainsi, les deux se retrouvaient à faire vivre ce merveilleux projet. Quand il était enfin abouti, il se révélait différent de ce à quoi Nami s'attendait, certes, elle irait à Âme, mais seule...
Bien sûr l'idée lui était insupportable, mais le choix ne lui était plus donné, il n'y avait pas d'avenir ici pour elle, si ce n'était le même sombre avenir que sa mère. Elle qui d'ailleurs avait sacrifié les économies de toutes sa vie pour ce soir-là, celui où leurs chemins se séparaient. Voilà donc ce qui avait motivé tous ses efforts jusque là, la simple perspective d'arracher son enfant de la prison où c'était fait attraper. Un vieux marché avec un des Yakuza prit effet alors, la somme promise entre ses mains, il escortait l'enfant préalablement drogué pour que son voyage soit fait dans les songes, à son réveil, elle était seule et aux portes d'un village inconnu où la pluie balayait son visage. Elle était à Âme, village qui avait vu naître sa mère où il y avait encore probablement la famille de cette dernière.
Son objectif était alors de les retrouver, sûrement qu'eux aussi voulaient ramener leur enfant, ils l'aideraient alors. Voilà encore une douce illusion qui venait bercer sa vie...
- Réalité de la vie:
Bien sûr qu'elle ne trouvait personne, tout cela n'était qu'un rêve, l'espoir ne faisait pas tout, pourtant, ce n'était pas le manque d'efforts qui lui faisait défaut. Elle s'était fait appeler Nami, tout comme sa mère, clamer à qui voulait l'entendre qu'elle était la fille d'une Nami à la longue chevelure rousse, mais rien. Dès son premier soir à Âme, elle avait cru à la chance et la bonté d'âme de son charitable protecteur, un homme un peu rustre qui l'avait abrité sous sa cape alors qu'elle pleurait sur son sort devant les portes. Comment aurait-elle pu deviner que celui qu'elle allait estimer comme un père pour les trois prochaines années, n'était en fait qu'un menteur l'ayant berné.
S'il s'occupait d'elle, c'était parce qu'il avait été grassement payer pour, non en fait, il comptait bien tirer de son « service » davantage encore. Après tout, si la fille était aussi naïve que la mère, le coup valait d'être tenté, il la persuadait alors avec facilité qu'il connaissait quelqu'un qui pourrait les aider, bien sûr, cela monnayant une belle somme. Seulement, Nami n'avait un sous, à cela bien sûr il avait une solution qui la conduisait dans diverses magouilles louches. Tout aurait pu aller comme ce sale type l'entendait si le destin n'avait pas lancé un shinobi sur la route de Nami, celui-ci là à la base pour l'arrêter, avait cherché à comprendre avant de sévir. Qui sait comment il avait appris la petite histoire, mais une chose est sûre, il apportait la preuve à la fourbée que son « mentor » se fichait bien d'elle. De là, il lui laissait deux choix, suivre la voie qu'elle avait prise et rester dans cette loi des ombres ou rejoindre celles de la lumière et raser le mal à sa source plutôt que quelques rats.
Il avait su choisir les bons mots apparemment, car c'est vers la voie shinobi que Nami se tournait, qui aurait cru qu'elle finirait là. Bien, certaines mauvaises langues vous diront que cela n'avait que pour but de servir son intérêt personnel qui semble évident, mais qu'importe, comme son recruteur vous le dirait, l'important n'est pas le comment nous en sommes arrivé là, mais le fait que l'on y soit. Qu'importe ses raisons ou motivations, pour peu qu'il est une bourse à la fin, toutes les missions de Nami étaient une réussite, pourtant, quand elle avait démarré son apprentissage, son passage genin avait déjà relevé du miracle. Allons, la force de Nami était encore de ne jamais se laisser abattre, ce n'était pas son tuteur de l'époque qui vous dirait le contraire, lui mieux que personne savait à quel point cette sale gamine était têtue...
Ainsi donc, Nami était une shinobi d'Âme, un métier certainement pas choisi au hasard...
¤ Nul ne sait de quoi demain sera fait ¤
|
|