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 • KGN | LET RAIN AGONY.

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Localisation : Dans ton coe.. Non j'déconne.

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MessageSujet: • KGN | LET RAIN AGONY.   • KGN | LET RAIN AGONY. EmptySam 19 Jan - 22:00


IN NOMINE PATRIS


• KGN | LET RAIN AGONY. 970250clz
× Though much is taken, much abides; and though
We are not now that strength which in old days
Moved earth and heaven; that which we are, we are;
One equal temper of heroic hearts,
Made weak by time and fate, but strong in will
To strive, to seek, to find, and not to yield.
×

    x NOM: Kogan Kaguya Kimitsu il n'utilise que le second patronyme.
    x AGE : 28 hivers.
    x VILLAGE : Ame no Kuni.
    x RANG : Chef.
    x NIVEAU DE PUISSANCE : S
    x SPÉCIALITÉS : Kekkai Genkai ­­­­ Taijutsu ­­­­ Kuchiyose ­­­­ Ninjutsu ­­­­ Nintaijutsu ­­­­ Fuuinjutsu
    x ÉQUIPEMENT : sabre laser ­­­­ Poing americain




ABYSSUS ABYSSUM INVOCAT


« Ce sentiment, ces palpitations soudaines prenant le contrôle de tout mes membres, cette douceur enivrante, parcourant les moindres recoins de mon âme. Cette sensation, je la poursuit depuis toujours. J'ai toujours pensé que tout venait de mes poings. J'avais l'habitude de toujours les envoyer cogner pour briller en paraissant plus fort que les autres. Mais... Je me suis trompé. La lumière s'est éteinte comme le soleil à la nuit tombée. Seule la vanité est restée, et elle finira par disparaître dans les ténèbres. J'ai toujours cherché la vrai lumière. Je l'ai toujours traquée... Pour qu'elle ne disparaisse pas sous mes yeux. Je ne la perdrais plus. Parce que j'ai trouvé ma voie. »

Voilà qu'il se présente à eux, vêtu d'une longue cape noire, le craquement de la vieille porte vermoulue accompagnant son entrée. Ses yeux, fins et noirs, perçant, semblant jauger toute chose, se posent sur l'assemblée, ou plutôt l'amas de gens présent dans cette chapelle. Des pas sûrs, appuyés, comme le seraient ceux de quelqu'un qui a confiance en lui. L'ambiance de la salle se refroidit, les individus chuchotent et le défigure. Ils sont tous là, à prier. L'éphèbe se dirige vers un des bancs, puis s'assoit, retire sa capuche dégoulinante d'eau et laisse découvrir sa longue chevelure brune dressée sur son crâne, une mèche retombant légèrement sur le côté gauche de son faciès. Soi dit en passant, fin et svelte, d'une élégance presque féline. Une goutte glisse de sa crinière et viens perler sur son nez aquilin pour finir son chemin sur le masque recouvrant le bas de son visage, et les lèvres fines et rosées du Kaguya. D'un geste concis, sa main gantée vint essuyer celle-ci. Il est assit, aux côtés de tout ces gens dont la peine est visible. Pas un mot, un silence seulement brisé par les pleurs. Il ne comprend pas, toute cette peine. Dans le climat où il a grandit, la souffrance était une honte, et la laisser éclater au grand jour comme le faisait ces inconnus étaient tout sauf possible pour lui. D'un naturel renfermé et peu bavard, l'énergumène, vous vous en doutez, n'était pas là pour parader d'un masque de chagrin. Sa respiration se calme, il reprend son souffle. Une course l'a menée jusqu'ici. Il passe sa main dans ses cheveux, sors une cigarette puis l'allume. Il est fondu dans la masse ici, aucun danger. Grâce à une extrême patience, vertu dont il est le fier dépositaire, il avait su se trouver une échappatoire. Avec un peu de chance, ses poursuivants ne mettraient pas la main sur lui. Il attend, le shinobi sait qu'il maîtrise la situation. Un sourire vient même fendre ses lèvres. Son esprit, comme son corps, dans la fleur de l'âge pour un shinobi, avaient vécus toute sorte de traumatismes, et il en était ressorti cet homme, marqué par les quelques années déjà passées sur Terre. Le plus grand de ses stigmates est surement cette ego lui permettant de croire qu'il peut arriver à tout, poussé par la force des choses, l’entraînant chaque jour un peu plus dans un sentiment de déité. Mégalomanie? N'exagérons rien.
Voilà quelques minutes qu'il a pénétré ce sanctuaire et pas un mot n'a fusé. Personne susceptible d'attirer l'attention sur lui. Kogan pose ses mains sur ses genoux, inspire puis se lève, dans un mouvement souple. Il craque sa nuque, puis se dirige vers un autel où est représenté le Rikkudô. D'un coup d'oeil rapide, il scrute la sortie, et s'éclipse. Il referme la porte, remet sa longue capuche noire puis sous la pluie battante, s'appuie contre un mur, et attend. Pas un mouvement. Les minutes passent, et il sait qu'il ne fait pas tout ça pour rien.

On ne sait pas ce qu'il attend, mais lui en a l'intime conviction. Ses poursuivants le recherche activement, et du fait qu'il n'ait pas caché son chakra, devraient arrivés dans peu de temps. Il est las de courir, s'enfuir. C'est définitivement loin d'être son style. Toujours prendre le danger de face, ne pas craindre la supériorité, physique, numérique, un enseignement qu'il a reçu et qu'il suit maintenant. Il s'écarte du mur, fait craquer ses doigts. Ils approchent, il le sent. Doucement, il s'étire. Il est souple, ses mouvements sont agiles. Soudain, trois hommes surgissent. L'un se positionne devant les autres et prend la parole;

« Tu dois rentrer à Kiri. Incessamment. Tu as tes raisons mais les boss ont été clairs. Tu nous suis ou tu crèves. »

Le shinobi en fuite lève le regard et fixe son opposant sans sourciller. Toujours ce silence. Immobile, il lève un bras en direction des trois énergumènes, et oriente son index, son majeur et son annuaire sur chacun d'eux. Ils rigolent. Se fichent de lui. Puis, comme une impression que le temps s'arrête, que la pluie cesse de s'abattre. Trois phalanges sortent pour venir se loger dans le crâne de chacun d'entre eux. Le sang coule sur la terre pentue et se dilue avec la pluie pour venir enfanter une flaque rougeâtre. Kogan fais un pas, puis deux dans la direction des cadavres, puis regarde son reflet dans ce macabre miroir. C'est donc ça qu'il est devenu? Un loup solitaire sans patrie à défendre? Ce n'est pas son genre. Des principes, des convictions, c'est ça qui l'anime. Personne ne pourra jamais changer ce qu'il est. Cet individu au calme troublant, persuadé d'être celui qui changera ce monde glauque et terne dirigé par les même malfrats affamés de pauvres richesses extirpées à de pauvres gens. Mais n'allez pas croire qu'il est doux comme un agneau ou qu'il tendra l'autre joue. Sans vraiment s'en rendre compte, le ninja a développé une sorte de côté ombrageux dont même lui ne sait pas tout. Cette partie de lui prête à arracher boyaux et tripes à quiconque pour atteindre son but. Maintenant que la besogne est faite, il reprend son chemin. La lune est pleine aujourd'hui..

Nous retrouvons notre héros. Les années ont passées. Il est maintenant à Âme Gakure, assit sur un trône qu'on aurait pu croire fait pour lui, pourvu de la bête à corne et du séraphin. Par multiples péripéties que je ne manquerai pas de vous décrire un peu plus tard, il est arrivé à la tête de ce pays. A t-il changé? Ce n'est pas le terme exact. On retrouve maintenant un Kogan encore plus sûr de sa mission dans ce bas monde, mais aussi marqué par le temps, aussi bien physiquement que mentalement. Dans son dos se trouve maintenant les deux points rouges sang, représentatif de son clan, comme barré par une longue balafre horizontale. Vestimentairement, il n'a pas changé et garde pour habitude de s'habiller d'un long manteau noir, recouvrant une tenue simple composée d'un haut en maille noir, et un pantalon de même couleur ample laissant libre court à ses mouvements, ainsi que le même bout de tissu recouvrant le côté inférieur de son visage. Le plan s'élargit. La large salle à peine éclairée par la porte entrouverte est maintenant dénuée de lumière. Le noir le plus total. Deux hommes sont devant le seuil.

« Il est vraiment bizarre le patron tu trouves pas? J'sais pas, j'ai cette sensation qu'il est pas net. Et puis j'ai cette impression qu'il est crevé à l'intérieur. »
« Tu déconnes mec. T'as vu ce qu'il a fait à l'autre non? Tu devrais pas tenir ce genre de propos. Moi il me fait froid dans le dos. Il a pas sa place à la tête d'un village mais plutôt sur un putain d'champ d'bataille. »

Et ils n'avaient pas tord, ces deux gus. Le Kaguya n'était pas un enfant de choeur. Une façon de penser de prédateur. Entre être la cible et le chasseur, le choix ne se posait pas. Peu tolérant, à la limite du politiquement correct, et Dieu sait que cette limite était repoussée loin par ces temps funestes, l'erreur et l'échec sont les deux seules choses qu'il redoute, et croyez bien qu'il fera le nécessaire pour ne pas avoir à affronter ce genre de situation. On ne parle pas de lui sans parler de cette pudeur quasi maladive sur son passé, dont personne n'est au courant, et avec une anamnèse comme la sienne, dur de rester pur de toute déficience, quelle qu'elle soit. Peu de personne dans ce monde peuvent se vanter de connaître vraiment le psyché de l’individu dont il est question, pour ne pas utiliser le mot personne. Il faut dire que Kogan est le genre de personne qui ne se dévoilera pas au premier individu lambda qu’il croisera, et il faudra du temps avant qu‘il ne laisse paraître qui il est vraiment, sans le vouloir. Quand on l’aperçoit, on peux déjà déceler chez lui une de ses plus grandes qualités, qui est sans conteste son calme pour le moins refroidissant. Vous pourriez égorger père et mère que le garçon ne foncerait pas dans le tas sans avoir prévu son coup, ce qui peux le faire passer pour un monstre dénué de sentiment ou d’égard envers ses proches, mais ce serait se tromper que de penser cela, étant lui-même une personne s‘attachant difficilement pour ne se délier que très rarement. Mais ceci n‘est qu‘une mince mise en scène pour démontrer sa tranquillité plus qu‘apparente. Celle-ci se développe à un tel point qu‘il donne l‘air d‘être dans un état d‘accalmie souvent trompeur, pouvant conjecturer de sa personne un ressenti serein. Car sous ses airs imperturbable se cache une tout autre personnalité. Quand quelque chose, ou quelqu’un vient se mettre sur son chemin, et bloquer l’ascension à son but premier, il n’hésitera pas à utiliser tout ses moyens pour éliminer les obstacles lui faisant face, luttant à l’envers de n’importe quelle puissance qui puisse le gêner, quel que soit son niveau, car pour lui, la force de ses convictions peux vaincre n‘importe qui, quitte à y laisser des plumes. Dissertons maintenant sur la facette, des plus importante, du jeune homme, qui est sans doute sa détermination. Celle-ci est de fer, et il sera prêt à tout les sacrifices pour atteindre son Leïmotiv, son but, la raison pour laquelle il pense exister, celle qui est la cause de son incessant entraînement en quête d’une plus grande puissance ; "?". Cela peux paraître un objectif beaucoup trop élevé vu son jeune âge, mais dans l’art ninja, il a sût prouver malgré son manque d’expérience qu’il était fait pour suivre la voie dans laquelle il excelle maintenant, s’améliorant à chaque combat. Dans ces même combats, il ne s’arrêtera devant rien, tant qu’il pense que la cause du combat est juste. Kogan possède sa propre vision de la raison en ce monde, et ne se gênera pas pour l’imposer, si il faut par la force.

Il a tiré nombres de leçons diverses qui ont peu à peu faites de lui la personne qui se présente à vos yeux aujourd’hui. Apprendre, c’est sans conteste un autre de ses plus grand point fort, bien que ce soit souvent le terrain plutôt que la théorie qui a toujours eu le plus d’effet sur lui, étant selon ces dires, un autodidacte aguerri. Habitué à être assez solitaire depuis la petite enfance, il a grandit de ses propres moyens, et a toujours su se débrouiller seul, ceci lui forgeant un caractère plus mature que celui d’un garçon de son âge. Pour ce qui est de la communication avec les autres personnes, le jeune homme n’est pas un professionnel, et il a pour habitude de toujours être franc, et certaines fois trop direct avec ses interlocuteurs, ne se gênant pas pour leur balancer leurs 4 vérités à la figure. C’est autant un défaut qu’une qualité, et vous pouvez être sur que ce n’est pas le genre de personne qui s’amusera en utilisant le mensonge, sauf bien entendu si c’est pour aider ses Nakama’s ou les sortir d’une mauvaise passe. D’un naturel assez détaché, il en faudra donc beaucoup pour qu’une personne, une cause, ou un objet l’intéresse, mais quand ceci arrivera, soyez sûr qu’il sera le dernier à lâcher le morceau dans la quête de l’obtention du dit fait.

Quand il est question de femmes, d’argent, ou encore d’autres bien matériels généralement enviés par la plupart des hommes, on peux constater chez Kogan un mépris extraordinaire. Du fait de l’environnement et le niveau de pauvreté dans lequel il a été éduqué, très jeune, il a su se débrouiller seul avec peu de moyen, et d’argent. Bien sûr, l’homme qu’il est aujourd’hui à garder certaines séquelles de cette période, et on peux remarquer, par exemple dans son langage, une vulgarité peu commune, sans forcément passer pour un idiot. N’allez pas placer vos espoirs dans le fait qu’il soit un abruti fini, ce serait vous méprendre sur le genre de personne qu’il est. Bien que les livres et les professeurs lui ait manqué pour que l’enseignement standard lui soit dispensé, une personne chère à son cœur lui a apprit des valeurs comme l’honneur et le respect qu’il s’efforce de respecter, faisant pourtant quelques exceptions quand cela l’arrange. Comme toutes personnes, il a aussi des défauts, qui ne sont pas des moindres. Il n’a, à franchement parler, aucun sens de l’orientation, et sera capable de se perdre n’importe où, et même de s’y endormir, et ne craint jamais le danger, ce qui peut être très dangereux dans certaines situations, bien qu’il reste, comme je l’ai dis précédemment, extrêmement calme. D’une maladresse hilarante, il lui arrive souvent de dire ou de faire des choses qui puissent faire rire ses congénères sans le vouloir, le mettant quelque fois dans des situations cocasses. Venant s’ajouter à ça une passion pour l’alcool. Malgré sa vingtaine, il est un adepte de boisson telle que le Rhum, et ne ce privera pas pour en boire dès qu’il en aura l’occasion. Il a même développé des techniques de combats sous l’effet de spiritueux. Viens aussi le fait qu’il soit, comme tout les jeunes de son âge, un vrai tête de mule. Étant une personne assez sûre d’elle, voir même un peu trop, Kogan aura du mal à admettre qu’il a tort, et revendiquera toujours son opinion. A noter qu’il n’est pas un grand fan des ordres, et tout dépend de la personne qui les donne pour qu’il les exécute. Mais notre petit bout d’homme est, il ne faut pas l’oublier, un grand curieux. Tout ce qu’il ne connaît pas l’intriguera sans bien sûr vouloir dire qu’il voudra l’acquérir, et apprendre est quelque chose qu’il l’intéressera toujours énormément.

Nous pouvons donc décrire en bref notre jeune garçon comme quelqu’un de calme et raisonnable, fin stratège, parfois un peu trop cru, passionné par le dépassement de soi, obsédé par son but premier.




HOMO HOMINI LUPUS


• KGN | LET RAIN AGONY. 488574esaey

« Kaguya. Un clan autrefois renommé, ayant perdu toute estime. Une famille déchue, sans la plus petite part de reconnaissance ou d'honneur. Un étendard salit d'injures et de sang. Les méandres d'un passé que tous souhaiteraient voir disparaître. Mais encore, le fardeau héréditaire d'un homme tourmenté. »


~ Un nom qui en fit trembler plus d'un. Comment un clan aussi puissant pouvait il tomber dans les limbes ardente du passé? ~

Un jour nouveau venait de se lever sur Kirigakure no Satô, laissant loisir aux épais nuages de cracher leur bruine. A cette époque, notre héros n'avait pas encore vu la lumière du jour, et ceci est la narration d'un récit inconnu aux yeux du monde. Venons-en donc d'abord à l'essentiel, le point sensible de ce chapitre. Le clan dont fera partie le Kirijin, les Kaguya. Ou plus précisément un de ces membres, Kaminari. Le shinobi avait depuis longtemps quitté les rangs des siens, préférant la solitude et la vie de nomade. Ninja chevronné mais surtout torturé, il avait sombré dans la boisson à la mort de sa femme, et était devenu un chien errant, exécutant les tâches dont personne ne voulait pour subsister dans ce monde. Ses pas l'amenèrent dans le pays de la Pluie, son lieu d'origine, un jour de Mars,et il comptait bien y passer du bon temps. Dès son arrivée, il fit marcher son réseau de contact, et le voila qui se dirigeait dans une ruelle sombre où plusieurs femmes étaient adossées au mur, dans tes tenues relativement courtes et aguicheuses. Son regard se posa sur une de ces demoiselles. Blonde comme les blés, des formes digne d'une Vénus de Milo. Il en aurait pour son argent. Kaminari s'approcha d'elle, en lui faisant signe qu'il l'avait choisit. Sans un mot, les individus se dirigent un peu plus loin, la jeune femme menant la marche. Les voilà maintenant arrivés dans une auberge minable. Le patron était au courant de ces magouilles, mais quand le cortège pénétra dans la pièce, il détourna la tête, avec un petit sourire. Le ninja n'était pas fier, mais tout cet engrenage vicieux qu'était la prostitution, la drogue et l'alcool, c'est à dire le vice dans ses formes les plus tentantes était devenu parti intégrante de son quotidien. Dans la chambre, le mâle prend sa douche, puis c'est au tour de l'escort-girl. Ce qui doit se passer, se passe. Alors qu'il va jouir, agrippé à la tête de lit, le plaisir lui fait perdre le contrôle, et voilà que deux os sortent de ses coudes, aiguisés comme des lames de rasoir. La femme lui jette un regard effrayé, puis crie comme si elle avait vu un démon. Il étouffe ses cris, d'une main sur sa bouche.

« Eh, calme. Je te veux aucun mal. C'est juste que.. Ca fait de l'effet et j'ai du mal à me contrôler. Garde ce que t'as vu pour toi et ça se passera bien. »
« D'a..D'accord. Mais va falloir payer si tu veux pas que tout le quartier sache que t'es une espèce de.. »
« Monstre? C'est ça que je suis pour toi? Pourtant il ya quelques minutes le monstre avait l'air de pas te dégoûter tant que ça. »
« Te fais pas d'illusions. T'es un mec parmi tant d'autres. Ton argent ira dans les poches de mon patron, fin de l'histoire. »

Le Kaguya se lève, puis se dirige encore une fois vers la douche. Une fois terminée, il fouille rapidement dans une de ses poches et en extirpe les ryôs dus, qu'il tend à sa partenaire. Dans un silence presque interrompu par un échange de regard insistant, elle attrape son acquisition. L’énergumène tourne les talons, enfile sa veste et laisse la prostituée seule, pour aller dans un de ces troquets miteux, où il enchaîne les verres, les uns après les autres. Le regard de cette femme le trouble, il a beau boire plus que de raison, il ne peut s’empêcher de penser.

× Le même regard que ma Okami.. ×

Okami? Sa bien aimée, décédée il y'a de ça quelques années, par sa faute. Enfin c'est ce qu'il croit. La vérité était qu'il l'avait laissé seule alors qu'elle portait son enfant, au terme de sa grossesse, et le destin avait fait que le bébé et elle étaient morts pendant l'accouchement. Depuis, il traînait cette culpabilité. Quoi qu'il en soi, sûrement à cause de l'abus de boisson, il voulait la revoir. Lui parler. Alors il reprit le même chemin, titubant dans les rues, manquant de renverser ses congénères, jusqu'à arriver à l'endroit de leur rencontre. Et là.. Personne. Las de cette journée et de son échec, perdu dans les méandres de son affliction, Kaminari se laissa glisser contre le mur, pour finir accroupi en position fœtal. Entraîné dans les bras de Morphée avec l'aide de la boisson, il succomba à la fatigue et tomba dans un sommeil de plomb..

Le réveil est brutal. Un coup de botte vient se loger en plein dans ses côtes. La douleur le fait émerger de son état d'inertie. Quand ses paupières s'ouvrent, il aperçoit, debout devant lui paré d'un sourire narquois son agresseur. Un homme dans la trentaine, la face balafré, une bouteille de whisky à la main. Il n'est pas venu seul, puisque derrière lui se trouve le but de son errance dans ces bas fonds, accompagnée d'une trentaine de ce qui paraissait être ses sbires. Le Kaguya se lève doucement, s'aidant de la façade. Il jauge la troupe.

« Tu t'es cru chez mamie? Maintenant tu dégages ivrogne, ou moi et mes potos ont va se faire une joie de te défigurer, asticot. »

Ce n'est pas le moment pour se battre. Il n'en a pas envie. C'est donc lui, le mac de sa nymphe. Sans un mot, le shinobi tourne les talons, et se dirige vers la petite auberge qu'il a eu le loisir de baptiser il y a de ça quelques heures. L'endroit est désert. Seul le patron, une serviette à l'épaule, est là à laver ses verres.

« J'ai vu votre petite altercation. C'est Ganzô, le chef d'une des filliales Yakuza du coin. Fais pas attention à lui garçon. Il a le bocal un peu fêlé, passe à autre chose. »



• KGN | LET RAIN AGONY. 662128again

Voilà quelques jours qu'il avait rencontré celle qui lui rappelait tant son défunt amour. Kaminari avait bien essayé de l'oublier, mais rien à faire. Alors encore une fois, il se dirigea dans cette même ruelle. L'autre abruti n'était pas dans les parages, une bonne chose. Et la scène se répéta, encore une fois. Puis deux, trois, si bien qu'il se développait entre les deux personnes.. Un lien. Au bout de quelques mois, il osa enfin solliciter une réponse à l'interrogation qui le taraudait depuis déjà un moment.

« Ayuko.. Cette relation ne me satisfait plus. Je veux plus avec toi. Je t'en conjure, réfléchis-y. »

Un blanc. Le regard insistant du ninja croise celui de sa partenaire. Elle s'approche de lui, puis le baffe. La rage remplit ses yeux couleur prune. Elle le pousse contre le mur, le griffe, le frappe de toutes ses forces. Elle a mal. Pas physiquement du moins, mais la torture qui se découle de sa demande la fait vaciller. Si Ganzo les retrouve, elle est morte. Et l'enfant qu'elle porte aussi. Et bien oui, la jeune femme est enceinte. Dur à croire, vu que son ventre est plat comme au premier jour. Déni de grossesse flagrant. Même Ayuko n'est pas au courant du fait qu'elle va bientôt être maman. Déjà 8 mois se sont écouler, le terme de cet gestation approche. Ce qui lui fait peur, c'est de perdre le peu qu'elle a, c'est à dire cette aide que lui apporte Kaminari quotidiennement. Car le sexe n'est pas la seule chose qui rapproche les deux personnes. Il y a aussi ces longues discussions, ce partage de leurs rêves respectifs, et sans ça, elle sait que sa vie redeviendrait comme elle l'a toujours été; un vaste champs parsemé de souffrance et de dégoût.

« Fais moi confiance, il ne t'arrivera rien, ni à moi, ni à toi. Laisse moi faire. »

Le temps passe. Nous voilà en une nuit de Janvier. Le crachin s'est changé en fins flocons venant fondre sur les pavés désert du village. Nous retrouvons le géniteur de notre héros, marchant d'un pas décidé vers un baraquement de la périphérie. Un peu délabré, il y a de l'animation à l'intérieur. Des rires, de la musique. Mais soudain, l'ambiance change quand il défonce la porte d'un coup de botte. Un de ses os à la main, long et affûté comme le serait un Katana, il vient l'enfoncer dans le dos de l'homme posté à l'entrée. Il continue sa route et monte à l'étage où se trouve les chambres des filles. Une par une, il les ouvre et constate leurs contenus. Pas de Ayuko. Où a t-elle bien pu passer.. La rage monte, il a des comptes à rendre. Le voilà maintenant face à la grande porte en bois. Il bouillone, serre les dents, puis vient la fracturer de la même manière que la première. Le voilà face à une vingtaine d'hommes, dont l’énergumène aux estafilades. Il va payer. Elle est à lui, à personne d'autre.

« Ah bah tiens. Te voilà toi. C'est tellement dommage, tu arrives un peu.. Tard? »

A peine avait t-il fini sa phrase qu'il s'empressa de fouiller dans un coffre derrière lui pour en sortir une tête disjointe de son corps aux pieds de l'agitateur.

« Je pense que tu l'as reconnu. C'est la face de ta pute préférée. Cette folle était enceinte. Tu te rends compte? Elle a pas voulu avouer, mais elle le savait, j'en suis sûr. Elle s'attendait à quoi? Que je la laisse partir avec sa saloperie braillarde? Mal me connaitre. Et me menacer en me disant que tu allais me tuer.. J'en ai fais un exemple. Et maintenant, vire ta gueule ou tu vas finir pareil. »

Les yeux du Kaguya fixe le pauvre visage de son aimée. Pourquoi cela finit t-il toujours de cette manière.. Il a mal. La douleur vient s'additionner à son fardeau, déjà lourd. Trop lourd pour un seul homme. Il lâche son épée de substitution. Son regard vient se poser dans le fond de la salle, dans un linceul de misère où un bébé immobile à l'air de regarder la scène. Alors c'est son fils? Sa chair? Mais aussi la cause de la mort de sa mère. L'amour naissant qu'il lui porte vient déjà se joindre d'une certaine amertume. Puis il vient à croiser le regard de l'instigateur de cette misère. Ni une ni deux, il enclenche l'offensive. Sans que personne n'ait pu bouger, la main du ninja saisit la gorge du yakuza. Des os sortent du crâne de son adversaire, la vie s'extirpe de son corps. Ses hommes ne bougent pas, sous le choc de cet afflux de force et de vitesse. Il retire sa main, et laisse s'écrouler le bougre. Comme un zombie, il marche vers l'enfant en laissant les excroissances de son squelette reprendre leurs places. Il saisit le nouveau né, puis quitte la maison.

Des larmes coulent sur les joues de l'homme. Pour la première fois depuis des années, il supplie le ciel. Il le supplie de stopper cette machination. Mais il n'a aucune réponse. Il a prit sa décision. Il se dirige maintenant vers un endroit qu'il connait bien. La zone où réside les Kaguyas. Bien qu'ayant brisé tout lien avec eux, il savait qu'ils ne pourraient pas refuser ce qu'il allait leur demander. Arriver sur le seuil de celui qui était le grand-père de l'enfant, il déposa l'enfant ainsi qu'une lettre, puis rebroussa chemin, se dirigeant vers la sortie du village. Arrivé près d'un grand lac, il se stoppa, s’agenouilla devant l'eau, fixant le reflet qu'elle lui renvoyait. Puis, doucement, sa paume vint se mettre sur son coeur. En une demi-seconde, l'os le lui avait transpercé , son corps plongeant inévitablement dans l'étendue glaciale.

× Okami, Ayuko.. J'arrive. ×

• KGN | LET RAIN AGONY. 211681chap

Les gonds de la large porte boisée s'ouvre. Un homme âgé sort, et manque d'écraser le bébé. Il le regarde, l'air désabusé, puis le ramasse. D'un mouvement, il ouvre la lettre, et la lit calmement. Achevant sa lecture, il attrape le chérubin par la nuque et l'examine. Dans son dos se logent deux points rouges encerclés de noir. Pas de doutes, c'est un Kaguya, à l'instar de la majorité des gens dans ce lieu. Après tout, il y a sa place. Pour l'instant du moins. Il tourne les talons, et se dirige dans la pièce qui sert de salle à manger. Une femme est assise sur un rocking-chair, il lui confit l'enfant et lui explique ce qu'il a lu. Elle acquiesce, puis sans un mot, pose l'enfant, étonnamment silencieux, comme si il avait compris et accepté son sort. Quelques minutes passent, et elle descend les vétustes escaliers de la bâtisse un berceau au bras. Elle le pose près de sa chaise puis y glisse l'enfant, avant de vaquer tranquillement à ses occupations. Le vieil homme, quant à lui, quitte la maison. Ce soir, ce sera une réunion parmi les Kaguyas, et il sera décidé du destin du rejeton de son fils. Et Dieu sait que Kyouji en voulait au descendant qui se plaçait entre lui et ce petit morceau de chair. Kaminari avait déserté Kiri et par la même occasion son clan il y a de ça presque 30 ans, mais cette nuit noire restait gravé dans sa mémoire. A cette époque, Kaminari n'avait que peu faire des règles et des lois, et il s'adonnait pendant son temps libre à ce qu'il appelait " l'avancement du Ninjutsu". Ni plus ni moins que des expériences sur de pauvres shinobis innocents de son propre village, comprenant parmi ses cobayes des membres de son propre clan. Obsédé par l'acquisition de nouvelles capacités, de savoir pur et de développement de soi, il était allé trop loin, s’enfonçant inlassablement dans une démence des plus sordides. Son frère l'avait découvert et l'information n'avait pas tardée à propager. La décision du clan était sans appel; Kaminari devait se livrer sans opposer de résistance aux forces de Kiri et implorer la miséricorde du Kage. Mais c'était mal connaitre le bougre, qui profita de l'agitation pour se faire la malle. Et voilà qu'il revenait pour apporter son rejeton?

Le soir même, les plus éminents membre de la coalition Kaguya se réunissait pour traiter du futur de l'enfant. Composé d'une petite dizaine de personnes, ils se reunirent tous autour d'une grande table, comme l'exigeait la coutume, puis la discussion débuta. Certains étaient pour le fait qu'il grandisse normalement parmi l'une des familles possédant le même gêne que lui, d'autres pour qu'il soit tout simplement puni à la place de son pater. Le ton montait, le dialogue se transformait en débat. En bout de table, logeant comme ce qui peux s'apparenter au chef de la petite tribu se trouvait Kyouji, n'ayant pas prononcé un mot depuis le début de cet échange pour le moins étrange. Passant sa main dans sa barbe grisonnante, il écoutait avec attention les dires de ses différents cousins, neveux et autres, puis, il interrompit les discussions en se levant calmement. Cet homme dégageait une présence, un charisme qu'on ne retrouve que chez quelques leaders. S'éclaircissant la gorge, il prit la parole, la fameuse lettre à la main, qu'il serait comme si son but était de l'étrangler.

« Mes amis, mes frères, il n'est pas question de Kaminari, mais de son fils, dois-je le rappeler? Ce jeune enfant n'est au courant de rien, et le déshonneur qui entache notre famille n'a point été jeté par ce bambin. Dans ces veines coule le sang de mon déserteur de fils, mais aussi celui du fier peuple Kaguya dont nous sommes tous membres. Je ne tolérerai pas qu'on veuille porter atteinte à l'un de nous, et cet enfant fait maintenant parti de ce même nous. Afin de ne prendre aucun risques, je m'occuperai de cet enfant. Il ne saura jamais qui était son père, et qui sait, un jour peux être sera t-il à ma place, ou à la vôtre, aidant notre clan à prospérer. La discussion est.. »

« Je ne pense pas que ce soit.. »

« TERMINÉE. »

La force tranquille du vieillard avait fait taire tout Audimat dans la salle. En silence, chacun quitta sa place, et peu à peu la salle fut vide de tout individu, à l'exception de notre grand-père. Assit sur son fauteuil, le regard perdu entre les lignes rédigées par son fils. Avait t-il prit la bonne décision? Était t-il possible que la folie se transmette à l'instar d'une couleur de cheveux? Le temps allait répondre à sa place.

Nous retrouvons le chef du clan, face à l'enfant, maintenant âgé de 18 mois. Il a effectué ses premiers pas il y a quelques temps et arrive même à construire des phrases sensées. C'est fou, mais Kyouji a l'impression de revoir son fils au même âge. Cet air espiègle dans le regard, exempt de la moindre naïveté comme si il était prédisposé à ce monde emplit de noirceur. Loin du grand-père gâteux, il est strict et rigoureux, malgré le jeune âge de celui qu'il a nommé Kogan, en hommage à celui qui fut autrefois l'un des plus grands hommes du clan. En lui donnant ce prénom, le patriarche espérait peux-être qu'il bénéficie de ces qualités qui avait fait de son ancêtre un homme si respectable.

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La petite enfance de Kogan est tout ce qu'il y a de plus banale, en tout cas dans un monde comme le nôtre. Mais dès qu'il eu l'âge de s'exprimer clairement et de comprendre les propos des adultes, il fut pousser dans la dure arène de la réalité. Les premières marches de son éducation furent faciles à gravir, et l'acquisition de capacités telle que la lecture et le calcul vinrent presque naturellement. Ses 5 ans fêté, une toute autre éducation se mit en place. D'une manière quasi-militaire, le jeune homme était soumis à divers exercices peu plaisants, comme les nombreuses séries de pompes, abdominaux, tractions et autres travaux du corps. C'est vrai qu'il peut paraître bête, voir même dangereux d'imposer un régime physique aussi dur à un enfant, mais le clan comptait bien faire de lui une arme qui se braquerait sur quiconque s'opposerait à eux, et Kiri. Mais le bâtard ne rechignait pas, et exécutait du mieux qu'il pouvait les ordres qu'il recevait. Docile? Non. Seulement intelligent. Malgré le peu d'années à son actif, il savait faire la part des choses. La puissance ne respecte que la puissance dit l'adage. Après tout, cela s'applique pour le monde Shinobi. Pour lui, devenir fort signifiait le respect de ses congénères, la fierté et la joie dans les yeux de celui qu'il considérait comme son père. Kaminari et Ayuko quand à eux, étaient des sinistre inconnus au yeux de Kogan. Tout ce qu'il savait sur ses parents, c'est qu'ils avaient péris en héros. On lui avait promis le reste une fois adulte, et ça lui convenait. Ce qu'on ne connait pas ne nous manque pas, après tout. Son esprit était de toute façon trop jeune et occupé aux diverses tâches qu'on lui donnait pour se torturer avec ce genre de question. Depuis ses premiers jours, le Kaguya n'était jamais sorti du village, sous le joug rigide de son grand-père, qui dirigeait chacun de ses mouvements et ne connaissait que très mal les merveilles que toutes ces contrées avaient à offrir.
Puis venu le temps pour lui d'aller à l'académie ninja. Du haut de ses cinq années, il était le benjamin de sa promotion. Les premières semaines se passèrent formidablement bien pour lui, qui n'eut absolument aucun mal à assimiler les premiers jutsus qu'on lui enseigna, allant même jusqu'à s'ennuyer en classe. Alors, quand Kyouji l'apprit, en parallèle, il lui fit prendre des sortes de "cours du soir". L'objectif était de lui apprendre à maîtriser son Kekkai Genkai ainsi que ses premiers ninjutsus, liés à son affinité première. Les journées étaient dures. Se levant avant l'aube, il commençait par ses exercices physique matinaux, pour ensuite suivre les cours de l'académie, finissant par le plus complexe, le devellopement de ses dons. Un soir d'automne, il passa le test de la feuille et il se trouva que notre Kirijin en herbe était d'affinité Raiton. Il commença donc l'initiation à cet art, développant peu à peu quelques jutsus. Que le temps passait vite.. L'enfant trouvé sur le pas de la porte savait maintenant se servir de ses poings, et les premiers os arrivaient déjà à sortir de son enveloppe charnelle.
Originaire de ce beau pays qu'est celui de l'Eau, il ne dérogea pas à la règle pour passer Genin. La brume sanglante. Epoque aujourd'hui révolue, mais qui dans le passé avait fait couler beaucoup de sang. Il a désormais 6 ans.

La journée commençait bien. Quelques nuages, pas de pluie. Kogan effectue son labeur matinal, puis se met en route. Son grand-père le regarda partir avec un demi-sourire, sûr de lui. Arrivé à l'académie, voilà que son Senseï est dehors, avec la majeur partie de sa classe. Il les rejoint, puis attend. Parmi les enfants circule la rumeur que c'est aujourd'hui que se déroulera l'examen Genin. Kogan est sûr de lui, il est persuadé qu'il va faire mieux que ce ramassis de larves qui lui sert de classe. Puis Inejirō, le Chõnin en charge de la classe prend la parole.

« Les enfants. Aujourd'hui est un jour très spécial pour vous. Comme vous le savez, c'est le jour de l'examen. La tradition veux que ce soit par un combat que soit donné le bandeau représentatif de votre entrée dans le système shinobi. Un combat.. A mort. »

L'air de l'homme est sévère. Il est sérieux. Les enfants parlent entre eux, on peux sentir la tension, palpable. Notre héros lui n'a jamais vraiment eu de liens avec les gens de sa promotion, si ce n'est les injures et la répulsion qu'ils ont envers lui. Étrangement, les autres enfants trouvaient le Kaguya bizarre, différent. Et ils n'avaient pas tort..
La petite troupe se dirige donc vers un grand terrain vague, et deux par deux, les élèves sont appelés. Les minutes passent, les combats s’enchaînent. Ces jeunes personnes hésitent à prendre la vie, certains n'y arrivent même pas. Puis vient le tour de Kogan. Il est face à un de ses détracteurs. Mais dans les yeux du garçon au cheveux bruns il n'y a pas d'animosité, pas de haine. Juste de la pitié. Les deux s'avancent, et le combat commence. Ni une ni deux, l'autre garçon court vers lui, et tente de le frapper au visage d'un coup de poing. Agilement, il esquive en se baissant, puis frappe du coude en plein thorax de son opposant. Il tombe par terre, la peur au ventre. Kogan ne bouge pas. Il attend qu'il se relève, patiemment. Quelques secondes, puis l'adversaire revient à l'assaut, un kunaï à la main. Il le frappe alors en pleine mâchoire d'un high-kick puissant. Un bruit sec retentit. Il s'approche de son opposant au tapis, puis tend le bras vers sa cible. Un os sort du milieu inférieur de sa paume. A peu près une dizaine de centimètre. Comme si de rien était, notre héros plonge son regard dans celui de l'autre garçon, terrifié, puis enfonce la pseudo lame dans la jugulaire d'un geste précis. Terrifiant pour un enfant de son âge.. Inejirō n'en revient pas. Ce qui vient de se passer ressemble plus à une mise à mort qu'un combat. Kogan attrape le bandeau que lui tend le ninja, puis s'en va, lançant un " à demain " au reste de l'assemblée.

× Kyouji Prendre la vie d'un homme n'est pas rien. Mais quand c'est nécessaire, tu te dois de le faire. Sois rapide, précis. Ne laisse pas l'autre souffrir. Ne réfléchis pas, tu as toute ta vie pour ça. ×

Les paroles du vieillard résonne dans sa tête, le conforte dans son acte. Il rentre chez lui, grand-père va être fier de lui, il en est sûr. Après tout, a seulement 6 ans, il est Genin.Mais pourtant, lorsque ses foulées franchissent le seuil de son domicile et qu'il s'approche de son maitre, celui-ci acquiesce de ce même demi-sourire qui lui correspond tant, lui tapote simplement la tête, puis prend la direction du grand jardin qui sert de terrain d'entrainement, sommant le jeune homme de le suivre pour continuer l'amélioration de ses capacités. Ce seul geste suffit à le combler, et il s’attelle donc à ses travaux le coeur léger.

Les saisons passent. Voici maintenant qu'il est âgé de 7 ans. Foncièrement le même, il a quelque peu grandit, mûrit même. Son entraînement porte ses fruits, prenant le pas sur les loisirs, l'amusement et le reste. Il n'y a que le dépassement de soi qui l’intéresse. Le pays est en plein effort de guerre, beaucoup des membres de sa famille sont partis se battre. Lui est trop jeune, et pour tout vous dire, les intérêts de Kiri passent après les siens. Au sein de cette mobilisation massive commence à se dresser un des ninjas les plus talentueux de sa génération. A son actif, il accumule un nombre non négligeable de missions, et les dirigeants ne peuvent pas ignorer cela. C'est pourquoi, un an après, il est convoqué chez le Kage. Kyouji insiste pour qu'il y aille seul, et c'est étonné que l'ancien apprend que le chef a décidé de nommer un si jeune enfant - si il arrive à passer les tests toute fois - au poste de Chūnin. Soit, son poulain pouvait y arriver. Le jour arriva bien vite, et les épreuves débutèrent. D'abord, un test écrit. Facile, avec ce que le vieux lui inculquait, ce fût une partie de plaisir. A vrai dire, la seule de ce test. Viens ensuite la mission. Le but était de s'introduire chez un Jonin du village et de chercher des preuves d'une possible tentative de trahison. Kogan attendit que l'habitation soit déserte, puis s'introduit à l'intérieur. C'était d'une propreté impeccable, chaque chose ayant un emplacement bien précis. Il commença ses fouilles, mais la pièce principale se trouvait vide de tout indices. C'est alors qu'il aperçut une porte, cadenassée. D'un coup d'os s'en était fini du verrou. Il descendit les vétustes escaliers et se retrouva face à ce qui s'apparentait à un chien. Même si du chien il n'avait que le nom. Une mâchoire énorme, un corps proportionné étrangement. Un Kyuchose, une expérience? Il n'en savait rien, mais l'ami des animaux qu'il était.. Envoya un shuriken dans sa gorge, attendant patiemment que l'étrangeté rende l'âme. Une fois ceci fait, il s'approche de la grande étagère murale, et il découvrit ce qu'il était venu cherché. Des parchemins qui le liait implicitement à une certaine bande de Nukenins illuminés qui espérait renverser le chef du village de sa position. Il ne s'attarda pas, et quitta la demeure du traître. Mais à peine avait t-il franchit la porte que l'homme en question se présenta, à une dizaine de mètres. Ni une ni deux, Kogan se lança dans une course effréné, talonné de peu par le propriétaire de ces bouts de papier. Prenant appui sur deux murs face à face, il grimpa sur un des toits. Il connaissait bien le quartier, ses gestes étaient sûrs. Depuis quelques temps, quand le seuil de vigilance du vieil homme le lui permettait, il sortait en pleine nuit et visitait le village, fort de cette sensation de liberté. Mais là n'était pas la question. Les bureaux où il devait apporter les lettres n'étaient plus très loin maintenant, et le quadragénaire derrière notre chapardeur avait du mal à tenir le rythme de sa course. Quand il arriva, l'homme avait disparu. Sans chercher à comprendre, il pénétra dans l'embouchure de la porte et se débarrassa des documents en les donnant à une secrétaire. Puis vint la dernière étape, et pas des moindres. Sadique ou pas, l'idée était de laisser se battre Kogan contre un de ces dit Nukenin qu'il avait aidé à arrêter, fraîchement capturé. La cage dans laquelle se trouve le bandit est spacieuse, environ 4 mètres sur 4. Les directives sont clairs.

« C'est contre ce môme que vous voulez que je me batte? Et je gagnerai ma liberté si je le tue? Vous tenez pas à vos enfants bande d'abrutis.. Allez approche petit être, viens voir papa. »

Pas la moindre réponse de l'enfant qui se glisse dans la cage puis referme derrière lui. Il fixe l'homme, puis se met en position de combat. Un rire nerveux de l'adulte se fait entendre. Comment prendre au sérieux un môme d'à peine 8 ans qui vous jauge du regard avec dédain? Un des hommes de l'assemblée s'avance alors et jette au pied du renégat un katana. Il le ramasse, puis le dirige vers Kogan, qui ne semble pas décider à passer à l'offensive. Le premier coup est porté. Dans un mouvement circulaire, le morceau de métal se dirige vers le visage de Kogan, qui esquive d'un pas de côté, avant de répliquer d'un coup de poing au visage de son agresseur. Le gnon ne fait rien à l'homme, qui le repousse d'un coup de pied en pleine poitrine. Le Genin s'écrase contre les barreaux, dégageant par la même occasion un bruit particulier, puis se relève sans un mot. Il pose sa main dans son dos, et doucement, en sors une lame d'os. Un air étonné ravage soudain le faciès de l'individu ayant pourtant l'air si sûr de lui quelque minutes auparavant. Il se jette sur lui, essayant tant bien que mal de le trancher, mais chaque coup est paré. Quand soudain, une erreur du jeune homme, il en profite, et viens porter un coup qu'il croit fatal au niveau de l'abdomen. Mais la lame s'arrête net, bloquée par les côtes flottantes sortant instantanément, comme propriétaire d'une conscience propre qui leur dictait de protéger l'enfant. La réplique se fait sentir. L'os précédemment sorti vient s'enfoncer avec vigueur dans la jambe du Nukenin. Il recule d'un bond, et commence à composer des mudras.

Suiton Kaihodan

Sa bouche ainsi que son torse gonfle, et un jet d'eau se dirige droit vers le Kaguya. L'homme ne l'a pas encore touché qu'il fait un pas de côté, puis quand l'eau va toucher son bras droit, il compose alors lui aussi des mudras.

Raiton Kangekiha

Sa technique a pour effet d'envoyer une décharge électrique dans le flux liquide, la pression le propulsant quand même encore une fois contre cette cage. Kogan se relève, un peu étourdi mais en possession de toute ses capacités, et regarde son adversaire au tapis, sonné par la décharge transmise.

« Pu.. Putain ! T'es pas humain saloperie! Personne fait ça à cet âge là! Crève! Crève! »

Dit il en finissant sa phrase par des coups d'épées sensés le découper, qui furent parer un à un tantôt par l'os et tantot par le radius venu s'extirper de son bras pour assurer la défense du garçon. Un échange de coup s'en suit, puis Kogan passe à l'offensive. Il recule, puis lâche l'os, enlève son t-shirt maintenant troué, prend une posture inhabituelle, et murmure.

Yanagi no Maï

Puis il se lance à l'attaque, déployant des pointes osseuses par ses paumes, ses coudes, ses épaules et ses genoux. Il se déplace a une vitesse que l'opposant a du mal à suivre, et une coupure apparaît sur son visage, puis une sur son torse, de plus en plus profonde. Le sang coule, et Kogan continue de se mouvoir dans cette danse qui n'a pour seule but que d'ôter la vie. Puis le coup fatal arrive. Il saisit l'homme par les épaules et vient planter l'os sortit de son genou sous son menton, lui laissant le loisir de ressortir par le haut de son crâne. La respiration du garçon n'est plus aussi calme, la transpiration coule, il tombe sur les genoux, halète. Les mèches les plus longues de ses cheveux trempent dans le liquide s'écoulant de la tête du malheureux.

« Bravo Kaguya-kun, tu as gagné ton uniforme. Tu es maintenant un Chūnin. »


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Le temps ne réfrénait pas son passage, et en un claquement de doigt voilà que notre shinobi comptait onze étés. Durant ces trois longues années exemptes de ma narration, il avait continué dans cette même voie qu'il suivait d'aussi loin que ses souvenirs remontait, et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il méritait sa place parmi la force armée du village. De fait de son jeune âge, il ne fut pas mêler à la guerre, pas à cette période du moins. Des changements commençaient à se faire ressentir chez le garçon. A force de côtoyer d'autres personnes que le cercle restreint de son clan, il devenait peu à peu un vrai pré-adolescent, même si l'autorité familiale avait toujours la main mise sur lui. Capable de penser et de prendre des décisions seuls, mais aussi de se questionner lui-même sur son passé. Mais quand ces même questions venaient dans la discussion, son grand-père répondait sèchement ou détournait la conversation. Le jeune homme n'avait pas le choix que de laisser couler. Au fond de lui, il savait que ces interrogations trouveraient explications. Du point de vue technique et martial, il était devenu plus que performant, son nombre de mission dépassant celui de certain adultes. Tout ses voyages dans les pays lointains lui avaient apportés une expérience du terrain et des peuples ninjas d'une grande importance, et l'individu que vous auriez été susceptible de croiser dans les rues de Kiri, malgré sa dizaine d'année, avait passé le cap des moqueries dû à son âge pour se retrouver flatter et complimenter. Mais ça, il n'en avait rien à fiche. Tant que papi était fier, tout irait pour le mieux.

Kogan marche au milieu de la foule. Le soleil s'est couché pour laisser place à son alter ego argenté, et sa douce lumière vient éclairer les pas de notre shinobi. Il est pensif, est entouré de foule mais cette impression de solitude ne le lâche pas. Mis à part Ojīsan, il n'avait personne. Ce qui équivalait à personne pour se confier, chose qu'il ne lui était jamais arrivé. Il regarde le ciel, sans vraiment faire attention au monde qui l'entoure, quand son épaule vient percuter celle d'une jeune fille. Le garçon se stoppe et fixe la jeune femme dans le blanc des yeux. Il se perd dans cet océan de bleu, il perd le fil de sa pensée, se contentant d'admirer une telle beauté. Ces traits fins, cette longe chevelure blonde, à la limite de l'immaculé. Et bizarrement, elle aussi semble l'observer. Puis, le temps semble reprendre son cours, et il recommence à avancer dans une direction dont il n'a absolument rien à foutre. Fabulant dans son petit monde, il continue de penser à elle. Kogan avait remarqué que sur le bandeau qu'elle portait accroché à la ceinture, c'était une Kunoishi de Kusa. Peu de chances qu'ils se recroisent alors. Mais même si il était déjà sous le charme, ne pas la revoir ne semblait pas lui poser de problèmes. Étrange, ce garçon..
Quelques mois passent, au même rythme que les précédents. Cette vie convient à notre jeune ami, il a l'impression d'être quelqu'un, de faire parti de quelque chose de plus grand que lui et cette sensation est agréable. Il est dévoué, il ne rechigne pas sur les missions où certain adultes tourneraient de l'oeil rien qu'en lisant le descriptif. Pas d'inhibition chez lui, on ne la lui a pas enseigné. L'avantage d'être un enfant, c'est que les frasques habituelles chez l'homme âgé, et autres incartade au bon sens et à la vertu ne sont que rarement commis. C'est pourquoi, il fut convoqué encore une fois dans le bureau du chef. Arrivé sur place, on l'invite à s’asseoir dans une grande salle de réunion, vide. Un homme rentre dans la salle, c'est le Chef. Et pour la première fois, il s'adresse directement à lui.

« Kogan-kun, tu es un élément très prometteur. De tout mon règne, tu es un des seuls, pour ne pas dire LE seul qui ait progressé aussi vite dans le parcours shinobi. Regarde toi, à a peine 11 ans tu es en passe de devenir un Jonin. Incroyable, si quelqu'un m'avait dit ça un jour je ne l'aurai pas cru. Au fait, je suis curieux de savoir, quel est ton nindô? »
« Qu'est-ce que ça signifie senpaï? »

C'est vrai que le vieillard, oubli ou non, n'avait jamais expliqué ce qu'était ce terme à Kogan. C'était le moment d'apprendre.

« 忍道 ; Le premier kanji signifie l'endurance, la patience, le second la voie. C'est ce qu'on appelle plus communément la voie du ninja. Ton but, un ensemble de mot qui décrivent ton but dans la vie. »

Du tac au tac, le jeune homme, les yeux brillants, répondit.

« Alors c'est sans aucun doute rendre Ojīsan fier de moi. »

Le chef sourit.

« C'est original, je ne m'y attendais pas, mais soit. C'est toi qui choisis. Enfin bref, si je t'ai convoqué aujourd'hui, c'est parce qu'on est venu me rapporter tes exploits et ton assiduité à pousser le village vers le haut, chose dont nous avons besoin en ces temps de guerre. Je te propose donc de grimper une marche de plus dans l'escalier de la hiérarchie. Qu'en penses-tu? »

« Je serai honoré Mizukage-sama. » dit-il en s'inclinant légèrement en avant.

Si il y avait un domaine où il était doué, c'était bien les formules de politesses et autre bienséances . Pourtant jeune, il avait comprit que pour obtenir les bonnes grâces de ceux qui dirigent, il fallait se plier à leurs coutumes et courber le dos.. Sa nouvelle position, à l'instar de son ancienne, ne lui laissait que peu de temps avec son grand-père et le reste de sa famille. Le temps libre pour lui se résumait à quelques nuits de sommeil entières, bien méritées, de l'entrainement, encore et toujours. Mais la solitude est quelque chose de pesant, même pour un petit génie..









Under Construction.


Dernière édition par Kogan Kimitsu le Jeu 31 Jan - 23:58, édité 1 fois
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AGAIN AGAIN


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    Vous vous souvenez de la jolie demoiselle qui avait obnubilé notre jeune shinobi? Voilà que 2 années ont passés, et le destin fait qu'ils se rencontrent encore. Il ne l'a pas oublié, et quand son regard croise le sien, c'est comme si le regret de n'avoir rien tenté resurgit. Il était à ce moment précis en mission à Kusa, sa cible étant un vendeur d'informations. Mais il s'arrêta net, oubliant le but se son acheminent jusqu'ici, ne cherchant qu'une façon d'entamer la discussion avec sa nouvelle " proie ". Doucement, il s'approcha d'elle. Elle n'était maintenant plus très loin. Bien sûr, elle ne l'avait pas reconnu, ceci dû au fait qu'il avait utilisé un Henge et qu'il était maintenant doté de l'apparence d'un vieillard.
    Au niveau de la gente féminine, il ne connaissait presque rien, son senpaï ne s'étant pas entiché de lui dire un seul mot sur l'attitude à adopter et le reste. Il allait devoir improviser, chose dont il était peu friand. Ça bouillonnait dans la tête de l'adolescent, et il lui vint une idée. Le plus discrètement possible, il la suivit jusqu'à qu'elle s'arrête à un établi couvert de diverses fleurs, puis repris son apparence habituelle. Il se hâta de ranger son bandeau, essaya tant bien que mal de coiffer sa crinière, puis vint se mettre à côté d'elle.

    « Bonjour, je sais pas si tu te souviens de moi, ça fait deux ans maintenant. Deux ans que je parcours le monde pour te trouver! »

    Un air choqué vint s'afficher sur le visage de son interlocutrice, du même âge que lui, puis elle prit la parole, un début de sourire s'affichant sur son joli minois.

    « Deux ans?! Tu rigoles? »
    « Honnêtement, oui. Mais te croiser est sûrement la chose la plus agréable qu'il m'ait été donné de ressentir depuis longtemps. Je sais pas pour quoi je passe, à vrai dire je m'en fiche. Au moins, j'aurais essayé de t'adresser la parole et je n'aurai plus de regrets. »

    Visiblement, sa compagnie ne la dérangeait pas. Elle sourit, puis sans un mot, lui prit la main et courut jusqu'au porte du village, l’entraînant avec elle. Une fois sorti, elle freina le rythme, tout en continuant son chemin dans l'herbe verte typique d'ici.

    « Alors, monsieur le shinobi de Kiri, que fais-tu chez nous? »
    « Je viens.. Voir un ami. Des petits comptes à régler. »
    « On t'a déjà dit que tu mentais mal? Enfin soit, chacun ses secrets. Moi c'est Hozumi. »
    « Je ne.. Kogan. »

    La petite fille rit, puis acquiesça. Elle avait l'air tellement libre de ses mouvements, tellement.. Heureuse? Alors c'était ça qu'on ressentait quand on choisissait son destin..

    « La femme que tu as vu, qui s'occupait de vendre les fleurs, c'est ma maman. Mon père lui est parti il y a de ça quelques années et il n'est jamais revenu.. Et toi, que font tes parents? »

    Sa réponse ne fut pas immédiate. Il fixa le ciel, d'un bleu éclatant en cette belle journée de printemps, soupira.

    « Ils sont au panthéon des héros de mon village selon les dires de mon grand-père. »

    Dans sa voix, il y avait comme un doute. Il y a de ça un an, il avait surprit une conversation entre deux membres de son clan, parlant d'un dénommé Kaminari, qui avait bafoué l'honneur de la famille. Qui pouvait-il être? Il avait déjà entendu ce nom quelque part, il en était sûr..

    « Désolée de l'apprendre.. Changeons de sujet, ce sera plus gai. Tu as un rêve en particulier? »
    « Hum.. Devenir un grand ninja, rendre fier les miens, et bien sûr rencontrer une personne formidable. Mais c'est fait je crois. »

    La jeune fille rougit, et le jeune homme, comme rarement, sourit de toutes ses dents. L'après-midi passa si vite.. Il ne vu pas le temps passer. Mais toute bonne chose a une fin. Il quitta la jeune fille un peu triste de devoir se séparer si vite, reprenant sa mission. Le scénario qu'il avait prévu se passa sans accrocs. Il attira l'homme hors du village, au même endroit où il avait passé ces moments avec Hozumi, prétextant vouloir des informations sur un Nukenin qu'il avait préalablement prit soin de choisir dans le Bingo Book, puis la rencontre arrivée, il ne laissa pas le temps à l'homme de réagir et l'égorgea. Le sang imbibait l'herbe, et peu à peu dans la flaque, le reflet lui fit voir quelle être il était devenu. A mesure qu'il grandissait, il commençait à se rendre compte de ce que cette vie impliquait. Pas d'attaches, pas de sentiments. Il devenait ni plus ni moins qu'une arme. Une arme qui n'avait pas de jugement à porter, qui se devait d’exécuter sa besogne sans se plaindre ni émettre d'avis. Est-ce que c'est ce qu'il voulait vraiment?

    Une fois sa mission terminée, il laissa un petit mot qu'il glissa par la fenêtre de sa nouvelle amie, puis rentra animé par des sentiments encore jamais ressentis.

    « Il n'y a pas d'égal à ce que je ressens à tes côtés. Je reviendrai te voir, c'est une promesse. Prends soin de toi. »

    Et Kogan ne mentait pas. Une fois rentré, il n'avait qu'une seule chose en tête, et c'était de de la revoir. Mais son grand-père comprit dès son retour qu'il avait changé. Que le garçon naïf qui s’exécutait sans faire d'histoires avait changé. Qu'en lui se réveillait un être capable de penser seul et de s'élever parmi les siens. Il fut empli d'un sentiment de fierté mélangé à ce qui s'apparentait à de la tristesse. Kyoji savait que ce jour arriverait, mais si tôt.. Soit, la routine continua, les missions s’enchaînèrent, et dès que son emploi du temps le lui permettait, ou qu'une de ses missions se situaient près de Kusa, il s'empressait de rendre visite à Hozumi.

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Tairiku No Sanzoku
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