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 Rencontre en montagne ( Dee)

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Hokori Iwako
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Hokori Iwako


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MessageSujet: Rencontre en montagne ( Dee)   Rencontre en montagne  ( Dee) EmptyMar 15 Jan - 15:56

Dans une petite clairière, au pied d’une falaise juste à coté d’Iwa, une jeune fille répétait tranquillement divers mouvement de kenjutsu. Bien sur, il s’agissait de mouvement extrêmement simple, que se soit à exécuter ou à parer. Après tout, elle n’y était pas spécialiste, mais vu qu’elle avait un katana, autant qu’elle en sache les base du maniement. C’est vrai, elle aurait aussi pu choisir de ne pas garder l’arme avec elle, mais voyez-vous, c’était sentimental ! Il lui venait de sa mère, la dernière chose qu’elle lui avait donné avant de mourir. C’était pour cela qu’elle le prenait toujours avec elle, accroché sur son dos, en général. Compréhensible, non ?

Après un petit moment, elle s'arrêta, voulant faire une pose. Elle la méritait selon elle. Cela faisait déjà pas mal de temps qu’elle s'entraînait, plus que les autres jours. Surtout qu’il n’y avait rien d’important de prévu ! Elle aurait préférer passer son temps chez elle, à lire ou à rien faire (ce qu’elle faisait très bien d’ailleurs). Mais non, son père trouvait qu’elle n’en faisait pas assez ces temps-ci. Pff !! Elle en faisait autant que d’habitude, mais ça n’avait pas convaincu son père. Il l’avait alors réveillée, tôt ce matin, trop tôt, et l’avait envoyée s'entraîner.

Allant s'asseoir sous l’arbre ou se trouvait Haiiro, sa souris-ninja qui l’accompagnait partout y compris en mission, elle le trouva en train de dormir. Roulé en boule, entre les racines de du chêne, ce petit bêta était en train de dormir ? alors que, Iwako, elle s'entraînait ? Y en a vraiment qui ne se gênait pas ! Mais bon, elle n’allait pas le réveiller, il avait besoins de se reposer lui aussi. Et bien oui, les souris ne dorment généralement pas la nuit, et son petit rongeur au pelage gris cendre ne faisait pas vraiment exception. La brunette alla donc doucement, sans faire de bruit, se mettre à coté de lui, puis le pris délicatement pour le déposer sur ses jambes. Ainsi, tranquillement posé, la jeune fille ferma un peu les yeux, se perdant dans ses pensées.

Elle se rappela plus précisément d’une rencontre qu’elle et Haiiro avait fait, un peu plus loin dans les montagnes, pas très loin des frontières du pays de la terre, il y a quelques mois déjà.


~flash back~



Se déplaçant entre les branches des arbres, le petit rongeur sur son épaule, la jeune Hokori rentrait de mission. Il s'agissait d’une de rang C. Elle ne devait pas y participé au départ, mais elle y avait, finalement, été envoyé pour une raison bien précise, sa capacité à récupérer des informations grâce à Haiiro. Enfin bon, elle avait fait sa part et c’était maintenant à trois autre Iwa-nin de terminer la mission. Elle, elle rentrait au village !
Mais avant cela, il fallait qu’elle se trouve un endroit ou se reposer. Et bien oui, elle avait commencer le voyage retour juste après avoir fait son travail, mais là, elle commençait à être vraiment fatiguée. Sans compter qu’il devait lui manquer une bonne partie de son chakra ! C’est pour cela que dès qu’elle vit une une sorte de petit cabanon au bord d’un torrent, elle décida que ce serait l’endroit parfait pour passer la nuit. Ce devait être quelque chose utiliser par des civils, soit des pécheurs, soit des bûcherons. Mais bon se serait parfait pour se reposer. Elle reprendrait sa route le lendemain matin et arriverait, sûrement, au village dans les alentours de midi.

Autour de son petit abris, la jeune Hokori posa divers petit piège afin de l’avertir si quelqu’un arrivait pendant son repos. On n’était jamais trop prudent. Bien sur il s'agissait de chose basique. Du simple fil tendu tout autour qui la préviendrais et enclencherais une petite balise explosive si quelqu’un marchait dessus. Quelque chose du niveau de l'académie, mais elle n’avait pas vraiment le courage de faire plus. Et puis, qui viendrait au beau milieux d’une foret, à quelque dizaines de kilomètres de la frontière ? Surtout que celle-ci était, théoriquement, bien surveillé.

Un peu plus tard, la jeune fille était tranquillement assise dans le petit cabanon qu’elle c’était trouvé, sa souris posé à coté d’elle. Elle mangeait quelques unes des barres de ravitaillement qu’elle avait avec elle dans son sac. Franchement, qu’est-ce que c’était dégueulasse ce truc. Elle aurait préféré de bon sushi ou même un simple bol de ramen. Ben oui, c’était bien meilleur, mais bon elle ne pouvait pas vraiment se plaindre. Et puis Haiiro, lui semblait les aimer ses barre de ravitaillement, c’était souvent lui qui les lui terminait.

Tout à coup, la brunette se figea. elle venait d’entendre un bruit, très leger mais proche. Il y avait quelqu’un dans les alentours de la cabanette ? Haiiro, le lui confirma . Mais pourtant, aucun de ses pièges ne fut déclenché ? Bon d’accord ils étaient basique et facile à éviter. Mais il faillait quand même faire un minimum attention pour les repérer. La jeune fille et son rongeur furent immédiatement sur leur garde, on ne savait jamais. D’ailleurs, la souris se cacha dans la poche de sa maîtresse, prêt à lancer une petite bombe flash pour leur permettre de s’échapper au cas ou. Pourquoi s’échapper ? Et bien quand on ne connaît pas son adversaire et que l’on est vraiment fatigué, la fuite se trouve être l’une des meilleurs solutions, non ? Mais bon, Les deux espérait vraiment qu’il n’en aurait pas besoins et que la rencontre serait plutôt “amical”
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Yotsuki Dee
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MessageSujet: Re: Rencontre en montagne ( Dee)   Rencontre en montagne  ( Dee) EmptySam 19 Jan - 20:18

    Le pays de la terre avait un aspect très… Particulier. C’était le mot juste, oui oui. Monotone si l’on voulait être plus précis. Néanmoins, entre les plaines, les vallées et les montagnes, on pouvait dire que les habitants de ces contrées n’avaient pas été tellement gâtés niveau paysage. Trop peu de forêts, trop peu de cours d’eau… Bref, que de la pierre et de la terre. Les montagnes me rappelaient ma propre patrie, mais cette dernière avait un relief et une végétation bien plus diversifiés que le coin. Le panorama qu’on avait du pays du village caché d’Iwa depuis l’une de ses frontières, enchantait autant qu’il désenchantait tous les étrangers qui voulaient s’y aventurer. J’avais longuement hésité à poser pied sur le sol qui me faisait face, mais après avoir repensé à tous les autres pays que j’avais dû traverser pour arriver jusqu’ici, je n’avais plus réfléchi une seule seconde. Ces secteurs rocheux pouvaient ne pas être si mal finalement. Et puis, c’était toujours bon que de connaitre les us et coutumes de ceux qui furent jadis nos ennemis. Je n’étais un espion en tant que tel, mais je ne pouvais évidemment pas cracher sur n’importe quelle information qui pourrait nous être utile dans le futur. J’étais même certain que l’accalmie actuelle était éphémère…

    C’est dans cette optique des choses que j’avais tenté l’aventure. Et très vite, je fus accosté par des chunins d’Iwa qui surveillaient les parages à cette période. Un kilomètre de parcouru et déjà reçu par un comité d’accueil plutôt chaleureux dans le genre… Allons bon… J’eus une mine pantoise en les voyant m’encercler très rapidement, mais c’était plus pour la forme qu’autre chose. Etre serein n’aurait fait que renforcer leur méfiance à mon égard ce qui ne m’aurait pas facilité la tâche, loin de là. Et puis, la moindre erreur pouvait être fatale. Iwa et Kumo étaient les deux nations les plus guerrières, si bien qu’un rien pouvait se transformer en une bataille sanglante puis une guerre à grande échelle qui toucherait la plupart des pays shinobi. Même que je revoyais encore le visage de ceux que j’avais assassiné sans trop de remords depuis la dernière grande guerre. Par la suite, j’arborai un air à la fois désolé et intimidé. Mon expression eut pour effet d’apaiser un peu mes accueillants, qui avaient pourtant vite fait de m’assaillir de questions ; questions auxquelles j’avais donné des réponses satisfaisantes puisqu’ils me laissèrent continuer mon chemin cinq minutes plus tard. A croire qu’on se méfiait beaucoup des étrangers dans ces régions…

    J’avais effectué deux jours de marche. Deux jours de marche tranquille, tout juste avant d’arriver au village d’Iwa. Village rustique qui me plut immédiatement, contrairement à la vue panoramique que j’eue du pays depuis la frontière. Le temps était plutôt sombre, mais on s’y accommodait bien. Les habitations étaient originales, ouaip. J’avais l’impression de voir Suna, sans les tempêtes de sables régulières, et sans la chaleur intense qui y régnait. Ici, il faisait plutôt froid, temps auquel j’étais habitué pour avoir vécu dans les montagnes de Kumo toute ma vie. La vue la plus resplendissante du village était celle des petits cours d’eau qui s’écoulaient des chaines montagneuses entourant le coin. C’était beau, vraiment. Je m’étonnai même de voir de la verdure dans le coin… Tout ça pour dire que je n’avais pas été déçu. J’avais beaucoup erré pendant quelques temps dans les rues du village, en bon touriste curieux, et j’avais eu la chance de converser avec quelques personnes qui furent attirés par ma peau mate, pigmentation quasi-inexistante dans ces contrées. Puis je m’étais retiré en forêt environnante, les chambres d’hôtels du village étant bien trop chères pour ma bourse à moitié pleine. Comme quoi, la vie de shinobi n’était pas une sinécure…

    La cabane au bord du torrent ? C’était moi qui l’avais construit. Avec l’aide de quelques montagnards croisés çà et là. C’était pas le grand luxe, certes, mais ça avait été assez pour m’héberger pendant plusieurs jours. Etre en pleine communication avec la nature pour un jinchuuriki était très important, ce pourquoi l’apparente précarité de ma demeure provisoire ne m’avait pas gêné. Néanmoins, je n’y venais que pour y dormir, passant le reste du temps à me promener dans les provinces du pays de la terre pour m’imprégner de leur culture et de leurs habitudes. J’avais même réussi à me dégoter une tenue vestimentaire folklorique pour mieux passer inaperçu dans mes entreprises, mais avec ma grande taille et ma peau, c’était pas vraiment gagné. Puis le temps passa… Rapidement. A un tel point que j’avais passé plus de deux trimestres sans avoir eu la moindre anicroche avec les locaux. On m’appréciait bien même, en raison de ma gentillesse et de mon physique pas forcement repoussant. A Iwa, j’avais eu de nombreuses propositions de travail. Je m’étais alors improvisé fermier, jardinier et coursier à plusieurs reprises pour pouvoir avoir un peu d’argent. In fine, toutes ces activités prenaient considérablement mon temps, en plus de me rapprocher des personnes qui m’embauchaient…


    ~ ~ ~ ~

    Puis vint un jour où je revenais d’Iwa. J’avais eu une journée bien remplie, mais celle-ci allait la dernière, ayant prévu de mettre un terme à mon séjour au pays de la terre. J’avais également eu l’envie de voir d’autres horizons, d’autant plus qu’il me fallait retourner à Kumo, village que j’avais quitté depuis quelques années déjà. Mes envies de nomadisme étaient exagérées à force, parce qu’un jinchuuriki était toujours une arme non négligeable ; et de loin déjà, je voyais clairement les pontes me sermonner sévèrement. Sur le chemin du retour et à quelques mètres seulement de mon abri de fortune, je sentis clairement une présence. Je n’étais pas un ninja sensoriel, mais j’avais assez d’expérience pour savoir que quelqu’un squattait mon taudis. J’eus même un sourire en coin des lèvres, en voyant les pièges basiques que même un genin pouvait fignoler. Les éviter fut donc un jeu d’enfant. J’avais voulu prendre le squatteur par surprise, mais j’avais malheureusement fini par marcher sur une branche d’arbre sortie de nulle part. Le craquement fut sec, assez audible dans le genre pour trahir ma présence, malheureusement. Et c’est ainsi qu’une fois devant la porte de ma cabane, je soupirai en grattant ma chevelure en bataille, avant de prendre parole d’une voix douce :

    - Il est parfois bon de ne pas placer de pièges quand on veut se cacher, vous savez. Leur placement autour de la cabane indique clairement qu’il y a soit une personne dans le coin, soit un bien de valeur qu’on veut protéger. Et je vous jure que ça attire vite l’attention d’un passant aguerri… La curiosité aussi… Bref, j’entre. Ne vous inquiétez pas, je ne vous veux aucun mal. Mais ne faites pas de bêtises, c’est mon lieu d’habitation après tout…


    Après ma phrase, j’ouvris doucement la porte ou le semblant de porte, avant de m’engouffrer dans le cabanon. Et c’est là que je la vis… Il s’agissait d’une jeune fille qui s’était recroquevillée au fin fond de l’habitation. Si j’eus une expression marquée par la surprise, j’avais fini par sourire gentiment, comme pour la rassurer et lui montrer mes bonnes intentions. Un sourire mignon qui avait l’habitude de faire fondre mes interlocuteurs. « C’est amusant de voir une gamine ici… D’ailleurs, je crois bien que j’avais correctement fermé la porte nan… ? Comment tu t’es arrangée pour rentrer ? » En essayant d’engager une petite conversation, je m’écartai de l’entrée en laissant la porte ouverte comme pour lui dire, « si tu veux t’enfuir, la voie est libre. » Je me posai sur mon semblant de lit à l’opposé de sa position, avant de sortir la nourriture que j’avais pu m’acheter avec l’argent de mes divers travaux. Il y avait deux boites de ramens, de l’eau et de nombreux gâteaux de riz, spécialité culinaire d’Iwa que j’avais apprécié dès la première bouchée ! Sans vraiment trop me gêner, j’entamai un bol de ramen que j’avalai en un temps record. Moi, goinfre ? Meuuh non… D’ailleurs, pour prouver que j’étais gentil, j’avais subitement tendu mon paquet de gâteaux de riz à l’adolescente :

    - Tu dois avoir faim je suppose. Allez, viens te servir, ne te gêne pas ! Ce sont des boules de riz que tu dois bien connaitre vu qu’ils viennent de ton village, dis-je en pointant son bandeau shinobi de ma main de libre. Ne t’en fais pas, ils ne sont pas empoisonnés.
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Hokori Iwako
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MessageSujet: Re: Rencontre en montagne ( Dee)   Rencontre en montagne  ( Dee) EmptyLun 28 Jan - 17:51

Une petite cabane, au milieux de la foret en pleine montagne, Iwako ne pensait vraiment pas qu’elle aurait pu y croiser quelqu’un. Surtout à juste un peu plus d’une dizaine de kilomètre de la frontière du Pays de la Terre. Si une personne était rentré clandestinement dans le pays, pourquoi serait-il resté si près de la frontière ? Les chances de croiser une patrouille était très élever, et ce serait prendre inutilement des risque de ce faire repérer. C’était pour cela que la jeune fille ne s’était pas préoccupé de mettre en place des pièges plus compliqués. Surtout qu’elle était fatigué ! Elle ne s’attendait vraiment pas à ce qu’un shinobi étranger soit dans les parages. Pour elle, le petit cabanon devait-être utiliser par des pêcheurs, des chasseurs ou autres dans ce genre là. Après tout le petit abris était très rustique, avec seulement un semblant de lit posé sur un coté.

Ainsi, la jeune Hokori , ne put qu’être surprise en entendant un petit craquement à l'extérieur de la cabane, tout proche. Ce ne pouvait pas être un simple civil, pêcheur ou bûcheron, il n’aurait pas repéré les pièges et donc pas pu les éviter. Ben oui, même s’ils était du niveau d’un genin de base, facile à poser et à éviter, il fallait quand même faire assez attentions pour les repérer. Ce qui montrait qu’il s’agissait de quelqu’un de plus aguerri, peut-être un autre ninja. Rhaa !! Elle aurait du être plus prudente !Parce que maintenant, elle se trouvait dans une plutôt mauvaise situation ! Elle ne savait pas qui se trouvait dehors et la rencontre pouvait tout aussi bien être calme et amical que... pas du tout. Mais franchement, elle préférerais la première solution. En particulier dans son état de fatigue. Sinon elle n’avait qu’une seule solution possible, la fuite. D’ailleurs, Haiiro, sa souris caché dans sa poche était prêt à utiliser une bombe flash pour lui en donner l’occasion s’il le fallait.

Dans un coins de la petite cabane, Iwako attendais. Quoi ? Et bien que l’autre rentre ou bien qu’il parle, n’importe quoi qui aurait pu lui donné des indications sur le possible déroulement de cette rencontre. Mais elle n’eut pas à attendre très longtemps, une voix plutôt douce et calme se fit entendre de derrière la porte. A la voix, la jeune fille devina qu’il s’agissait d’un homme et...que Quoi ? Elle savait très bien que placer des pièges pouvait attirer l’attention de personnes plus expérimenté ou qui était familières avec les pièges ! Mais elle ne voulait pas vraiment se cacher..juste être prévenue si quelqu’un s’approchait lorsqu’elle se reposait... Mouais, non ! Il fallait qu’elle arrête de se chercher des excuses ! L’autre avais raison et elle avait été imprudente ! Mais elle n’aimait pas vraiment que l’on lui fasse remarqué. Qui aimerais ? Enfin bon ! L’inconnu lui annonça ensuite qu’il allait rentrer et qu’il ne lui voulait pas de mal. Devait-elle le croire ? Bah, de toute façon elle ne perdait rien à essayer ! Et puis ce n’était pas comme ci elle avait vraiment le temps d’y réfléchir ! A peine eut-il finit de parler que l’homme commença à pousser doucement la porte du cabanon.

Elle le vit, ensuite, entrer, blond, assez imposant en taille. Il était beaucoup plus grand qu’elle, la différence devait être importante. Il était plutôt impressionnant, selon la jeune fille. Elle fut néanmoins un peu rassuré par le petit sourire que l’homme avait sur son visage. Un sourire mignon et sympathique qui mettait assez en confiance. Elle remarqua, par contre, rapidement le bandeau des shinobis de Kumo que portait l’homme, fronçant un peu les sourcils. Que faisait un ninja du Pays de la foudre ici ? Il devait avoir une bonne raison pour sue les gardes aux frontières le laisse passer. A moins que ...non! Il ne serait pas si amical si il était renter au Pays de la terre sans autorisation, non ?Elle décida cependant d’attendre un peu avant de poser les questions qui lui venait à ce sujet. Le voyant la chuunin d’Iwa prit donc doucement la parole sur tout autre choses, s’excusant :

- Je..je suis désolé, je ne pensait pas que ce cabanon était habiter, je pensait qu’il servait plutôt d’abris à des pêcheurs ou bûcherons du coins..

Et oui, qui se serait douter que le cabanon perdu en montagne, au milieux d’une foret assez dense était habiter ? Pas elle, en tout cas ! Elle aurait du le remarquer pourtant ! Mais ni elle ni Haiiro n’avaient rien remarqué pouvant lui servir d’indice. Enfin bon !
Gamine ?! Elle n’était pas une gamine ! Elle avait quinze ans, bon sang ! Comment elle avait fait pour rentrer alors que la porte était fermé ?

- Secret, répondit-elle avec un léger sourire au lèvres, mais je peux dire que la serrure n’est vraiment pas très compliquée.

Pas compliqué, en effet, elle avait réussit à la crocheter assez facilement avec un petit crochet en métal qu’elle avait, pour une fois, dans sa sacoches. d’ailleurs, cela l’avait conforté dans son idée que la petite cabane était un simple abris pour les civils qui se baladaient en foret. Sinon, il aurait été plus difficile de renter, non ? Enfin bon, il fallait croire qu’elle avait faux !

Iwako remarqua aussi, que le kumo-nin libérait l’accès à la porte, lui laissant la possibilité de partir. C’était gentil ça, et au moins cela prouvait que l’autre aussi cherchait à ce que cette rencontre se passe bien, sans accrochage. Mais devait-elle partir ? Elle était fatigué et avait déjà bien entamé ses réserves de chakras. Elle aurait bien aimé pouvoir passé la nuit dans le cabanon et pouvoir ainsi repartir vers son village le lendemains matin, mais lui en laissera-t-il la possibilité ? Après tout, il avait dit que c’était chez lui. Et elle ne voulait pas déranger. Mais il lui aurait dit non, si il voulait qu’elle parte ? Écoutant surtout son envie de se reposer au calme et à l'abri du vents et des possibles averses, elle décida donc de rester, au moins pour le moment.

Le suivant du regard, elle le vit s'asseoir sur le lit de l’autre coté de la pièce et sortir des ramens et des gâteaux au riz. Ça avait l’air meilleurs que la petite barre de ravitaillement qu’elle venait juste de manger. Surtout les gâteaux de riz, c’était une spécialité d’Iwa après tout. Se rasseyant par terre, pas très loin de l’homme, elle sentit Haiiro, sa souris commencer à sortir de sa poche. L’odeur de la nourriture sûrement. Oui on ne dirait pas mais sa boule de poil était un vrai goinfre, fallait pas se fier à sa petite taille. Bon c’est vrai, il voulait aussi sortir pour voir ce qui se passait. Et puis être caché dans la poche d’une veste ne doit pas être très confortable, souris ou non. Le prenant doucement dans sa main, elle l’aida à sortir de sa poche et le posa sur son épaule.

La jeune fille vit ensuite l’homme lui tendre son paquet de gâteau au riz. Elle en fut surprise mais elle essaya de ne pas trop le montrer. Pourquoi lui proposait-il de ses gâteau ? Elle sourit en l’entendant dire qu’ils n’étaient pas empoisonner, et en pris timidement un.

- Merci, répondit-elle doucement en commençant à manger, c’est meilleur que les espèce de barres de ravitaillement qu’on a pour les missions.., enfin..

Tout en parlant la jeune fille en coupa discrètement un petit bout qu’elle donna à grignoter au rongeur poster sur son épaule. Et oui, elle ne l’oubliait pas son petit Haiiro ! De toute façon, il se serait rappeler à elle en la mordillant gentiment.

Sentant l'ambiance assez calme dans le cabanon, la jeune fille décida qu’il était peut-être temps de poser l’une des question qui lui trottais dans la tête depuis qu’elle avait vu l’homme, ou plutôt son bandeau. En même temps qui n'aurait pas de questions à sa place ?!

- Euh..excusez-moi mais que fait un ninja de Kumo au pays de la terre ?



( désolé pour ce grand retard)
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Yotsuki Dee
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MessageSujet: Re: Rencontre en montagne ( Dee)   Rencontre en montagne  ( Dee) EmptyVen 1 Fév - 10:35

    Sa première phrase me fit rire, mais son hypothèse sur le cabanon se tenait. Il est vrai qu’il ne ressemblait à rien quand on y repensait. C’était plus un endroit pour passer une nuit ou deux, plutôt que d’y élire domicile pendant près de deux trimestres. Il y avait un contraste étonnant d’ailleurs, quand on savait que j’avais au moins deux temples et une habitation plutôt luxueuse à Kumo. Cette bicoque était donc incomparable à tous mes biens immobiliers établis au pays de la foudre. Cependant, ladite cabane et comme je l’avais déjà précisé, ne m’avait pas du tout incommodé. Sortir d’un milieu aisé pour vivre dans des conditions à la limite de la misère n’était pas chose difficile pour un shinobi expérimenté, encore moins pour un jinchuuriki de ma trempe. J’avais presque tout vu et tout vécu. Cette situation précaire étai donc un moindre mal pour satisfaire ma curiosité à propos des us et coutumes du pays de la terre, et accessoirement me remplir le portefeuille par de petits travaux honnêtes et sans grande envergure. Mon sourire s’agrandit un peu par la suite, lorsque je constatai avoir eu ne serait-ce qu’un soupçon de sa confiance. C’était déjà un grand pas en avant, et je n’en demandais pas plus. Une amitié de gagnée, c’était toujours ça de prit. Même celle d’une adolescente.

    - Je suis venu ici en touriste. Enfin… Dis comme ça, ça doit sonner bizarre après tous les antécédents entre nos deux pays… Pourtant, je puis t’assurer que je n’ai fait que cela depuis mon arrivée. J’ai même effectué des travaux pour quelques habitants d’Iwa. J’aime apprendre les coutumes des autres nations, en fait. Et c’est dénué de mauvaise foi que je suis ici.

    C’était difficile à croire, mais j’avais dit toute la vérité. Il était clair que je pouvais très facilement mentir à cette petite adolescente, mais je n’avais rien à cacher à quiconque. C’était pas comme si j’en voulais à Iwa. L’accalmie qui s’était installée dans le monde des shinobis promettait d’ailleurs de durer pendant un très bon moment, ce qui justifiait un peu ma présence en ces lieux. D’ailleurs, comment pouvais-je venir en espion avec tout le chakra qui émanait de mon corps ? Sûr et certain que j’aurais été démasqué depuis. Les pontes d’Iwa ne l’avaient pas vu de cet œil, cependant. C’est dire que durant tout le long de mon séjour sur ces terres, j’avais été suivi par des ninjas de l’anbu d’Iwa. Mais pendant tout ce temps, j’avais feint de ne pas les avoir remarqués pour ne pas engendrer un combat qui ne me serait sans doute pas profitable. J’aurais pu provoquer des dégâts et même m’enfuir, certes, mais par ces actes, Iwa aurait tout simplement déclaré la guerre à Kumo, avant que celle-ci ne se généralise dans toutes les contrées shinobis. Les pays neutres auraient fait office de champ de batailles comme d’habitude. Et la désolation que j’avais connue il y a quelques années, aurait vite fait de se répandre un peu partout. La paix était décidément une bonne chose pour tous…

    - Mais je pars d’ici demain matin à l’aube. Pour aller où ? Ça je ne sais pas. A Suna, ou peut-être même à Konoha. Tu dois surement connaitre ces villages de nom.


    Voyager était vraiment une activité magnifique. Les voyages ont l’art de ressourcer, d’apprendre et de former pour ne pas dire transformer un homme. C’était d’ailleurs une première pour moi, puisque les jinchuurikis n’avaient pas le droit de sortir de leur nation. Ils n’avaient pas de liberté à proprement parler. A cette pensée, j’eus un soupir, avant de me remettre à manger tranquillement un gâteau de riz. Mes yeux revirent sur la jeune fille, avant de recommencer à sourire. Ce n’était pas pour dire mais elle était plutôt mignonne. Elle ferait certainement une très belle femme par le futur. Et c’est dans ce genre de situations que je déplorais mon âge déjà avancé. Mine de rien, j’étais un quarantenaire. Un quarantenaire qui avait intérêt à se chercher une femme s’il ne voulait pas finir seul et sans gosses… « Vu que tu as plutôt faim, tu devrais manger le bol de ramens qui reste, ainsi que deux gâteaux. Ça te redonnera des forces à toi et à ton petit compagnon » Je lui adressai un clin d’œil malicieux à mon tour, avant de me lever de mon futon improvisé pour me diriger vers la table basse à l’autre bout de la petite pièce. Je posai la boite de ramens sur cette table, ainsi qu’une gourde plein d’eau et les deux pâtisseries restantes. La jeune fille pouvait venir s’installer tranquillement.

    - D’ailleurs, tu ne m’as encore dit ton nom. Moi c’est Yotsuki Dee, mais tu m’appeler Dee, c’est plus simple.

    Que lui avais-je dit, sourire aux lèvres. Je m’approchai d’elle et l’ébouriffai gentiment, avant de me retourner vers le reste de la cabane, les mains sur les hanches. J’inspirai un bon coup devant le bordel que je n’avais pas consenti à ranger ne serait-ce qu’une seule fois. Un peu comme si j’avais prévu de rester longtemps dans ce pays, ce qui en vérité n’avait pas vraiment été le cas. Je m’étais donné une semaine ou un mois grand maximum à la base. Résultat : J’étais resté ici pendant six mois. Six gros mois. Ma terre natale me manquait un peu, mais j’avais encore d’autres endroits à visiter, à découvrir. Un peu comme les villages que j’avais auparavant cités à ma compagne d’infortune. Je remuai légèrement la tête comme pour revenir à moi, avant de commencer à ramasser tous ce qui pouvait trainer à terre, comme mes quelques livres érotiques et mes vêtements sales que je n’avais pas eu l’occasion de laver, étant trop pris par mes petits boulots. J’entassai le tout dans mon gros sac de voyage, avant de tomber sur mon futon quelques minutes plus tard, un cadre photo à la main. On pouvait y voir un petit garçon blond et son grand frère marqué par des bandages qui cachaient de multiples blessures en tout genre. Mon grand frère était toujours, toujours dans mon cœur quoi qu’il arrive…
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